Maurice Duverger Les Partis Politiques

Cours n°1 11/09 Société et vie politique Pouvoir politique et Etat Section 1 : Notion de pouvoir politique A) Tentative de définition du pouvoir politique. Signification Dans une 1ere perspective institutionnaliste, le pouvoir est synonyme de gouvernants et renvoie à l'idée abstraite d'Etat. Dans une 2eme perspective, la notion de pouvoir peut apparaitre comme un capital au sens économique du terme. Dans une 3eme perspective, le pouvoir renvoie à une relation entre deux personnes.

Chapitre 3 Partie 1 : QUELLE EST LA CONTRIBUTION DES ORGANISATIONS POLITIQUES AU FONCTIONNEMENT DE LA DEMOCRAITE ? Objectifs : Comprendre que les partis politiques contribuent à la mobilisation et à la politisation des électeurs ; Comprendre que des organisations interviennent également dans ce processus ; ATTENTION ! Ce chapitre intègre 4 savoir faire applicables aux données quantitatives : calcul, lecture et interprétation du taux de participation électorale et du taux de mobilisation électorale

Première partie : la 5ème république une mutation constitutionnelle La France a un riche passé constitutionnelle depuis l’abrogation de la monarchie .Le problème n’a jamais été totalement résolu .Le régime est porteur d’enjeux fondamentaux : la démocratie et ses définitions (la souveraineté, le rapport entre gouvernants et gouvernés), le problème de la nature du régime, le problème du pouvoir, le problème de la conception de l’Etat, le problème de l’architecture de l’Etat, les évolutions

systèmes.             En effet, dans le domaine constitutionnel les deux chambres ont exactement les mêmes pouvoirs. Et c’est ainsi que le Sénat a pu par deux fois s’opposer à la révision de la Constitution. Par contre dans le domaine du contrôle  politique les deux chambres ont des pouvoirs inégaux puisque seule l’Assemblée nationale peut  renverser  le Gouvernement. Les deux bicamérismes, égalitaires et inégalitaires, se superposent ainsi dans ces deux secteurs. Mais dans le domaine législatif  la

Science politique générale Examen : 3h dissertation sujet transversal Introduction : Le politique la politique, les politiques publiques, la science politique : Réalité très familière, auxquelles on est socialisée assez tôt, mais à la fois très étrange. Le sens commun nous fait voir des objets immédiatement politiques (les partis, les élections), mais les contours ont tendance à s'échapper assez vite. C'est ambiguë, polysémique, l'ensemble des phénomènes sociaux. Tout n'est pas forcément politique

INTRODUCTION La science politique est très souvent définie comme la science des faits politiques. Or, le fait politique n’est pas politique par nature. Il y aun potentiel politique à tout phénomène social. Tout fait social est politisable. C’est d’ailleurs ce qui rend difficile toute entreprise de définition ou d’identification du fait politique. Les processus de politisation découlant de relations entre plusieurs acteurs, la définition du politique n’en est que plus difficile. En la matière

comportements politiques. Une science nouvelle commençait à être maîtrisée : les statistiques : on commence à mesurer à l’aide de sondages comportements sociaux et politiques (commence aux Etats Unis). Dès les années 1820 on envoie dans les journaux des encarts avec « qui élirez-vous aux prochaines élections ? » et les gens renvoyaient leur réponse dans des enveloppes closes. Comte appelle cela la physique sociale car l’important est de mesurer les comportements sociaux et politiques pour pouvoir

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échec. Echec de la monarchie limitée, échec de la première république. En revanche la révolution sociale aboutit en très peu de temps. D'après J-J Chevalier, la société nouvelle issue de la révolution constitue « la politique majeure de la révolution » Les événements politiques et sociaux. i. La Constituante (juin 1789 – septembre 1792) : A. Des états généraux à l'assemblée Constituante : 1. La convocation des états généraux : a) Qu'est-ce que les états généraux ? Etats Généraux

pas de censurer pour un oui pour un non, de mettre en minorité le gouvernement, le pouvoir exécutif ne peut plus brandir l’arme de la dissolution. Le régime parlementaire est l’équilibre d’un parlement qui peut renverser le gouvernement en contre partie à la possibilité de dissoudre une des assemblées. A ce moment-là, le gouvernement est privé de la dissolution car la dissolution est discrédité depuis que Mac Mahon en 1877 en a fait un usage abusif (cf : crise du 16 mai) et que deux ans plus tard