Maurice Halbwachs

temps et pour éviter que tant d’admirables exploits, tant du côté des Grecs que de celui des barbares ne perdent toute célébrité. De fait, pendant longtemps, la mémoire ne s’est guère distinguée de l’histoire. C’est le sociologue durkheimien Maurice Halbwachs qui, le premier, a opéré la 1 dissociation entre l’histoire et la mémoire . Contrairement à l’histoire, qui impose une démarche scientifique en prenant une certaine distance à l'égard de l'événement afin de traiter les actions et les faits avec

 encore  plus  pauvre  que  soi,  on  finit  par   détruire  son  propre  monde  social  qui  en  devient  encore  plus  insupportable.     Émeutes  et  protestations     se  dégradaient  dans  certains  quartiers.     ole  de  Chicago,  Maurice  Halbwachs  notait  que   années-­‐ essus   de   contrôle  social  et  les  cultures  populaires.     Selon  Dubet,  «   -­‐acteurs,   comme  des  pures  victimes  dont  il  suffisait  de  dénoncer  les  conditions  de  vie   pour   expliquer   les

dans le camp est Jaime Nieto (dit « Bolados »), il est chargé d'organiser des activités culturelles pour les déportés espagnols. Par ailleurs, il a l'occasion (pendant la demi-journée de repos du dimanche après-midi) de fréquenter le sociologue Maurice Halbwachs ainsi que le sinologue Henri Maspero, eux aussi détenus à Buchenwald, jusqu'à ce qu'ils y meurent. Notons également que l’agonie d’Halbwachs dans les bras de Semprun le marqua particulièrement. Peu avant l'arrivée des troupes américaines du

l’entre-deux-guerres, ce domaine de la sociologie ne subsiste plus que dans le plan de cette revue, que les héritiers de Durkheim s’efforcent de faire survivre [Mucchielli, 1994]. Homme clef du nouveau dispositif durkheimien avec Marcel Mauss, Maurice Halbwachs s’intéresse certes au suicide mais non à la criminalité. Il porte de surcroît un regard très distancé sur le principal lieu de développement des recherches sociologiques en ce domaine et à cette époque : l’École de Chicago [Marcel, 1999]. Malgré

Rousseau, William | | |James, John Dewey, Charles Sanders Peirce, Auguste Comte | |A influencé |Marcel Mauss, Claude Levi-Strauss, Talcott Parsons, Maurice Halbwachs, Pierre Bourdieu, Charles Taylor, Henri | | |Bergson, Emmanuel Levinas, Steven Lukes, Alfred Radcliffe-Brown, E. E. Evans-Pritchard, Paul Fauconnet, Robert | | |Bellah, Edward Tiryakian, W

fr www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=19109 L’auteur : Alain Léger est professeur de Sociologie à l’Université de Caen et est Directeur scientifique de l’équipe de recherche Dyresco (Dynamique et Relations Sociales) du Centre Maurice HALBWACHS, le projet de l’équipe étant centré sur l’observation et l’analyse des dynamiques personnelles et sociales. Il a publié de nombreux livres et articles sur les enseignants, sur l’école dans les quartiers populaires et sur le choix de l’école publique

(1898-1990), la démographie nataliste. Alfred Sauvy à l’origine du développement de la démographie en France Economiste, sociologue, démographe Français. Statisticien à la Statistique Générale de la France en 1922 (ancien INSEE) Discipline de Maurice Halbwachs (sociologue école Durkheim 1877-1945), il adhère aux thèses natalistes d’Adolphe Landry 1874-1956. En 1943, publication « richesse et population ». Il plaide pour une politique nataliste. En 1945, directeur de l’INED à sa création, en fait un

influences de la société sur les choix de l'individu (Suicides), l'idée de conscience collective semble venir plus se différencier su reste des théories formulées avant. L'idée de conscience collective, qui sera ensuite reprise notamment par Maurice Halbwachs (sociologue français de l'école durkheimienne), se rapporte aux idées, aux croyances, et aux actions partagées par une collectivité et qui le plus souvent semble dominer les consciences individuelles. Selon cette idée, un groupe social, une

identité (un peut comme Franco Magnani qui suite à un malaise cérébrale se retrouve dans le flou quand a son passé et déprime suite à la perte de son identité). Nous verront dans un premier temps la mémoire individuelle, qui est définit par Maurice Halbwachs comme étant ceux par quoi un individu constitue sa propre personnalité ; ainsi que la mémoire collective qui elle est selon Pierre Nova «  le souvenir ou l’ensemble de souvenirs, conscients ou non, d’une expérience vécue et/ou mythifiée par

transformation qui existent entre les formes d'organisation de la société et les formes d'aménagement des villes[1]. L'étude de la première de ces formes, celles qu'une société prend dans l'espace est appelée morphologie sociale depuis Marcel Mauss, Maurice Halbwachs ou Jean Brunhes[2]; L'étude de la seconde, celle des formes de la ville avec son habitat, ses monuments, ses décors, et en général tous ses aménagements, s'appelle morphologie urbaine[3]. La connaissance de la réalité des interactions entre