Mauvais Plaisirs

peut, à moyen terme, devenir mauvais ?C'est par une ignorance du bien réel que les hommes souhaitent pouvoir être injustes. Parce que nous confondons le bien apparent (le plaisir, la satisfaction immédiate des désirs les plus déréglés) avec le bien réel, la santé de l'âme. Nous croyons vouloir commettre l'injustice, alors que c'est impossible, que « nul n'est méchant volontairement », parce que nous voulons. Etre injuste est faire son malheur en croyant se faire plaisir. L'antagonisme entre le point

philosophe Spinoza, l'homme est un être de plaisir, de désir. Un désir peut être vu comme un besoin. Quelle différence pouvons-nous faire entre un besoin et un désir ? Le besoin est une nécessité naturelle alors que le désir est un besoin culturel, artificiel, superflu. Chaque hommes et chaque femmes ont déjà éprouvé un désir. Vous savez cette sensation de manque lorsque nous nous imaginons une chose, un objet que nous voulons absolument posséder en vue d'en tirer plaisir. Accomplir tous ses désirs serait

Charles Cros dessine t-il de l’amour ? L’amour comporte de bons et de mauvais côtés. Tout d’abord il y a la partie positive. Plus précisément si elle apporte du positive aux personnes qui s’aiment si cela embellit leurs vie. Puis nous verrons l’amour passionné et éternel dont l’auteur nous parle. Mais il y a aussi une partie négative dans cet amour dont Charles Cros nous décrit. C’est que l’amour ne contient pas que du plaisir mais elle a aussi ses moments ou tout n’est pas joyeux. Mais aussi qu’elle

Beaumarchais avec l’ambivalence de la notion de plaisir à cette époque. Il énonce ainsi qu’ « au XVIIIème siècle, le plaisir est à la fois une valeur et un crime », et que « cette ambigüité explique sans doute le caractère composite de la production dramatique de Beaumarchais ». Cette citation justifie donc la diversité et la complexité de l’œuvre de Beaumarchais, par l’équivoque du concept de plaisir. En ce sens, il s’agit de comprendre que le plaisir est, dans les pièces du dramaturge, vu sous diverses

enfants. Ils n'ont pas totalement conscience du bonheur et de ce que c'est. Mais ils ressentent du plaisir. Le bonheur et le plaisir sont deux choses différentes, par exemple, le chien de bonne famille ressentira du plaisir en voyant ses maîtres rentrer mais cela ne pourra pas s'appeler du bonheur. Un autre exemple, la drogue est un faux bonheur, un mauvais plaisir. La pensée s'oppose au plaisir mais non au bonheur. Par exemple, je voudrais manger une glace, cependant je vais trop penser et finalement

éros. I. Complexité du désir Le désir est ambigu car il est pris entre le plaisir et la souffrance. D'un côté il est une source, une espérance possible de satisfaction donc de plaisir. De l'autre côté il est bien une souffrance car si on désire c'est que l'on manque de quelque chose. Le désir peut être recherche d'un plaisir / recherche de la cessation d'une douleur. Quand on désire, est-ce qu'on recherche un plaisir ou la disparition d'une douleur ? On ne peut pas mieux dire que Lenitz "Le désir

qui a la gale (Platon, Gorgias). On peut donc en conclure que le bonheur est la satisfaction de certains désirs, voire d’aucun. C’est que le désir ne dépend pas de nous une fois que nous l’avons contracté. Par contre, la volonté est nôtre. Si le plaisir qui résulte du désir est éphémère, la réussite de la volonté procure une joie qui ne s’altère pas. Dès lors, ne faire que ce qu’on veut est le plus sur moyen d’être heureux. Comment distinguer alors la volonté du désir de façon rigoureuse ? Désirer

Admettre que désirer engendre nécessairement de la souffrance, c'est d'emblée considérer que le désir est un concept univoque, ce qui est rien moins que certain. Selon la doctrine épicurienne en effet, si tous les plaisirs se valent et sont insusceptibles de quantité (il n'y a pas de plaisir plus plaisant qu'un autre) ; les désirs en revanche sont qualitativement différenciés, en sorte que le sage est celui qui opère un tri parmi ses appétits. Il faut en effet, nous dit Épicure, distinguer les désirs

Epicure, Lettre à Ménécée Quand nous parlons du plaisir comme d'un but essentiel, nous ne parlons pas des plaisirs des débauchés, ni des jouissances sensuelles, comme le prétendent quelques ignorants qui ne sont pas d’accord avec nous ou bien qui nous comprennent mal, mais nous parlons de l’absence de souffrance physique et de l’absence de trouble moral. Car ce ne sont ni les beuveries et les banquets continuels, ni la jouissance que l’on tire de la fréquentation des jeunes garçons et des femmes

elle pousse à l'accouplement. L'auto-érotisme à deux consiste à déplacer activement son fardeau d'identification phallique à un corps extérieur de manière répétitive. Ceci soulage dés l'enfance de tensions mais que provisoirement. Vouloir donner du plaisir à un autre ou de l'imaginer est déjà un grand pas vers l'érotisme tout court. Ici l'autre corps représente le notre tel qu'il va jouir. Cependant, le sujet étant à la place de l'objet, nous faisons face à un « lutte de l'être et du néant » , c'est-à-dire