Mauvais Plaisirs

temps que nos désirs nous apprennent sur nous-même et sur les autres, pour ensuite aborder le fait que apprendre de nos désirs peut permettre de sortir de la souffrance et de l’aliénation pour enfin aboutir à une corrélation possible entre désir et plaisir. L’Homme éprouve sans cesse des désirs, que le désir vise un objet déterminé (un beau bijou) ou un état diffus et général (la fortune). Le désir repose donc tout d’abord sur une absence, sur un manque, c’est à dire une tendance intérieure qui

source de bonheur car personne n’ose le dire. Ou du moins pas avec sincérité. Trop nombreux sont ceux qui passent leur existence à s’enrichir, et finissent par passer à côté de leur vie. Ceux-là ignorent ce qu’est la vraie richesse, et empruntent le mauvais chemin. Le bonheur se trouve juste dans notre tête et dans notre cœur. -Justement, tu prétends que le bonheur se trouve dans notre tête. Mais si il s’y trouve c’est parce qu’on est riche. Le bonheur sentimental, comme tu dis, est aussi quelque chose

de Noël. » Auteur :Gabriel Marce De nos jours le bonheur n'est plus considérait comme abstrait mais matériel. Il est compris comme plus limitée et plus ponctuelle: avoir une maison, une voiture, les dernière machine technologique; on prend du plaisir à de telles actions sur le moment où on le fait. Un jour, où je ne devais pas avoir plus de 7ans, mon grand père m'avait offert la poupée que je voulais depuis longtemps. J'étais probablement une des petites filles les plus satisfaite du monde. Après

ou encore moins asservi comme aux temps des monarchies absolues. Le sujet est conscient, conscient de ce qu'il fait mais est-il conscient de ce qu'il est vraiment ? Certes on pourrait décliner son identité, nous présenter tous ses actes bons ou mauvais qu’on ne saurait pas ce qu'il est au fond de lui-même, dans le plus profond de sa pensée. Car lui seul peut faire cette démarche d'introspection sur lui même qui est à la base même de la philosophie. Car si l'homme ne se questionne pas sur lui-même

Dans un deuxième temps, Schopenhauer présente un premier élément d'explication : si nous sommes incapables de percevoir les biens au moment où nous les possédons, c'est en raison du phénomène de l'habitude. Parallèlement, plus nous nous habituons au plaisir, plus nous en sommes dépendants, et plus la perte de celui-ci nous sera douloureuse. Enfin, Schopenhauer se réfère à notre expérience du temps : il faut souffrir ou s'ennuyer pour sentir vraiment le temps. Ces deux expériences semblent donc conforter

parce que moi-même je me suis souvent posé la question sur le goût ou autrement dit la joie de vivre. Moi-même, je me suis retrouvée en état de dépression pendant lequel je ne voyais plus de sens à la vie parce qu'elle ne me procurait plus aucun plaisir, plus aucune joie. De plus je ne voyais pas d'autre issue de cet emprisonnement à la vie que le suicide. Combien de fois je me suis couchée au soir en espérant ne plus me réveiller au matin, combien de fois je me suis retrouvée dans ma voiture en

respective. Le plaisir de l’un est de satisfaire ses désirs, celui de l’autre est surtout de les faire naître. Plaire, n’est pour lui qu’un moyen de succès ; tandis que pour elle, c’est le succès lui-même. Et la coquetterie, si souvent reprochée aux femmes, n’est autre chose que l’abus de cette façon de sentir, et par là même en prouve la vérité. Enfin ce goût exclusif, qui caractérise particulièrement l’amour, n’est dans l’homme qu’une préférence, qui sert, au plus, à graduer un plaisir, qu’un autre

l’environnemental (en fonction de l’offre, cas de la toxicomanie). L’adolescent souffre de cette dépendance. Il doit s’accommoder de ce contexte. L’angoisse d’emprise dont il souffre l’amène à rechercher du plaisir en imposant à l’autre une emprise, on observe ainsi un « plaisir d’emprise » substitué à un plaisir de satisfaction d’un désir. A. Freud fait remarquer que plus que leur présence c’est surtout l’échec des mécanismes de défenses à maintenir l’homéostasie psychique qui est problématique. (Jeammet)

indépendante du désir. Celle-ci est l’observation. En effet il est possible de prendre plaisir en admirant une belle voiture, une belle demeure, et toutes ces belles choses qui nous entourent constamment. Suite a cette observation surgit dans notre esprit un idée qui est toujours présente : « J’aimerai posséder cette voiture ou cette demeure ». C’est ici qu’apparaît le désir. Cette idée est en fait la recherche du plaisir mais cette recherche enveloppe aussi la douleur. Dans le texte de Schopenhauer

stratégie, etc. Aristote se demande donc s'il n'existe une chose qui soit la fin dernière de tous nos actes, qui ne soit pas « désirable en vue d'une autre chose » mais uniquement en elle-même. La seule fin de ce genre est le bonheur : même l'honneur, le plaisir ou l'intelligence sont des fins en vue du bonheur. Le bonheur est donc la fin suprême de toutes nos actions. « Le bonheur est quelque chose de parfait et qui se suffit à soi-même, et il est la fin de nos actions. » Éthique à Nicomaque, Aristote