Maître Valet Tragédie

Ruy Blas Acte III scène 5 (v.1393-1469) Sommaire: I/ Don Salluste 1) Ses intentions 2) Il s’explique v.1408 à 1431 II/ La tragédie de Ruy Blas 1) Dénonciation de la cruauté de Salluste On voit ici que Salluste est un personnage cynique tandis que Ruy Blas est pathétique, il se plaint implore Dieu. Il y a une grande différence de langage. On se rend compte qu’il et épris d’une machination auquel il n’y a aucune échappatoire. Ruy Blas n’est que l’instrument de Don Salluste

les différents comiques et le rôle du valet. Commençons par une analyse des traits de caractères des différents personnages. Scapin Valet de Léandre, Scapin est un personnage de comédie « classique », le valet bouffon. Mis en scène pour la première fois dans cette pièce, il doit sa renommé à ses « fourberies », son intelligence remarquable et paradoxalement, son dévouement à son maître Léandre. A l’origine, il n’était qu’un zanni (valet) milanais directement inspiré de Scapinno

est une comédie mais de nombreux éléments renvoient à une dimension tragique. Dans une tragédie, le héros, grand, noble et souvent passionné, est accablé par un destin contre lequel il ne peut lutter. Il tente en vain de s'opposer au caractère inéluctable de ce dernier. Le destin finit toujours par le rattraper et le héros ne peut que constater son impuissance. La tragédie finit par la mort du héros. La tragédie suscite terreur et pitié (Aristote) chez le spectateur (+catharsis= le spectateur va « purger

Marais en 1636 et publiée en 1639 chez François Targa. Lorsque Corneille écrit cette pièce, il a 29 ans et a déjà écrit sept autres pièces de théâtre dont des tragédies et des comédies. L’Illusion comique marque un tournant dans la carrière littéraire de son auteur puisqu’après l’avoir écrite, Corneille n’écrira plus que des tragédies (sauf Le Menteur, 1643). Cette pièce peut alors apparaître comme l’aboutissement d’un apprentissage dans lequel l’auteur laisse éclater sa virtuosité littéraire.

grotesque de défendre la foi » et D'Aubignac critique ce « mélange de sacré et de profane »13. Un libellé anonyme l'accuse de « plaisanter avec la religion », de « vanter le libertinage », de mettre « Dieu entre les mains d'un athée qui s'en rit et d'un valet qui fait rire les autres » et de « mettre en scène débauche et sacrilège par intérêt démagogique »14. Une défense se met en place, deux billets également anonymes parlent de vengeance contre Tartuffe, nient l'apologie du libertinage montrant que Dom

La relation maître/valet Un peu d'histoire : Entre le XVIIe et le XVIIIe le serviteur, d'origine populaire, est presque toujours un migrant sans qualification, venu de la campagne proche pour tenter sa chance à la ville. Une fois placé, il est immergé dans l'univers des privilégiés de la naissance et de l'argent. Il manifeste alors un véritable désir d'identification. Il adopte les manières de son maître, copie ses vices et ses tics. Il suit l'évolution de la mode et s'adonne à de nouvelles

éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l'État que pour se montrer digne d'aimer la reine d'Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l'amour, est prisonnière d'une livrée de valet et d'un maître attaché à perdre la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant ». 3) Ruy-Blas est l’exemple même du drame romantique : Mélange des genres : La reine est une héroïne tragique, par sa situation sociale au-dessus des

Fiche : plan détaillé du commentaire du poème Dom Juan Acte I, Scène 1 de Molière Molière : dramaturge, chef de troupe, comédien... → Echec tragédie Don Gardie de Navarre. Se consacre exclusivement comédie : 5 actes souvent en vers. Louis XIV favorise théâtre et soutient troupe Molière. Mais certaines pièces interdites → Dom Juan (1665), après 15 reprises. Comédie : 5actes, prose provoque scandale : perso libertin respectant pas autorité et bafoue religion. Pièce s'éloignant du classicisme alors

Dans les comédies antiques, le valet est un esclave ou un parasite. Plus tard, inspiré de la comédie italienne, il va devenir un être rusé, espiègle, préoccupé de nourriture, boissons, argent. Il occupe donc plusieurs rôles : · rôle comique par sa naïveté, ou sa grossièreté, par son habit, son comportement – (goinfre, ivrogne, paillard…). Sganarelle · rôle de faire-valoir – il valorise son maître plus fin, plus intelligent – Sganarelle chez Dom Juan· rôle d’auxiliaire

l’apparition de la tragédie. Au fil du temps, selon les époques sa conception a évoluée en plusieurs genres tels que la commedia dell ’ arte (comédie inventée en Italie au XVIIIème Siècle reposant sur l’improvisation des acteurs souvent masqués. On y retrouve souvent Arlequin comme personnage.) Aujourd’hui la comédie est jouée sous tous ses genres et les personnages que l’on retrouve dans les pièces de théâtre sont souvent d’une classe sociale plus basse que celle des personnages de la tragédie. De plus il