Maître Valet Tragédie

qu’éphémères, et il vaut mieux en rire, car, tôt ou tard, un retournement de situation est toujours possible. Le valet lui aussi est retranscrit dans les pieces de moliere. Dans Don Juan sganarelle est le valet de celui ci et prend une place de confident. De meme pour la critique des medecins, moliere va lui aussi les tournés en dérision par exemple dans la piece de Don Juan ,il se moque du valet déguisés en médecin qui affirme que « ces habits leur donnaient de l’esprit ». On peut donc remarquer que

séduit son dénouement heureux. Le spectateur sait que tout finira par s’arranger, il peut rire sans arrière-pensée des ennuis qui semblent pourtant inextricables. De plus, la comédie met en scène des sujets légers par opposition à la gravité de la tragédie ; des personnages ordinaires, généralement des bourgeois, règlent des soucis du quotidien. A l’exemple de la scène 1 de l’acte I de Tartuffe de Molière où l’on est témoin d’une dispute d’une famille bourgeoise moyenne. Madame Pernelle, mère d’Orgon

les deux personnages absents qui seront les protagonistes: l'auteur les fait attendre (comme dans la tragédie).  Les rôles sont définis: - d'un côté, le précepteur («gouverneur»), la gouvernante à mi-chemin entre le confident de tragédie et le valet de comédie dévoués au jeune homme ou à la jeune femme; - de l'autre, les jeunes (à mi-chemin entre les maîtres de la comédie et les héros de tragédie).  Les protagonistes, doubles romantiques de leurs «présentateurs». • Blazius et Pluche sont les

(sermon joyeux plein de verve), la sotie (satire et fantaisie bouffonne), la farce surtout. Ces genres déclinent au XVIème s. souvent condamnés pour leur grossièreté. Les Humanistes méprisent ces vieux genres, Du Bellay préconise le retour à la tragédie ou à la comédie antiques. Les auteurs sont alors Jodelle, jacques Grévin, Jean de La Taille mettent ces théories en pratique et écrivent pour retrouver la pureté antique. Pourtant, la comédie humaniste reprend parfois des éléments de la farce

de Beaumarchais Le valet prend un poids que la tradition théâtrale ignorait. Pour Figaro, l’unique but dans la vie est de trouver le bonheur, il a decidé de devenir indépendant. En cela, c’est un personnage représentatif de la philosophie du 18e siecle, qui considère que le bonheur a une grande importance. Avant, on menait sa vie en suivant les règles morales très strictes afin de s’assurer d’aller au paradis. Le personnage du valet est typique de la comédie : la tragédie propose des confidents

Corneille et, renonçant à sa cruauté et à sa tyrannie, il finit par pardonner aux conjurés qui voulaient l’assassiner et fait preuve d’une clémence qu’on pressent durable désormais.                 Les figures de l’autorité parentale juste, du bon maître d’école, de l’homme de loi intègre et même du militaire méritant sont également représentées. Pensons à Jeanne d’Arc dans L’Alouette d’Anouilh, au Cid de Corneille pour les personnages de guerre, à Topaze de Pagnol en instituteur méritant et naïf

importante pour son œuvre de dramaturge. Un dramaturge à succès En 1720, Marivaux écrit trois pièces : L’Amour et la Vérité, Arlequin poli par l’amour et Annibal. Si la comédie Arlequin, créée à la Comédie-Italienne, remporte un triomphe, la tragédie Annibal, représentée à la Comédie-Française, ne rencontre pas le succès escompté. Dès lors, Marivaux destine l’essentiel de sa production au Théâtre-Italien. C’est cette troupe qui, en 1722, joue La Surprise de l’amour. La première représentation

affaires et ce dernier fait ainsi fortune. Il s’anoblit en achetant pour 85 000francs –dont 55 000 fournis par Duverney- un titre de secrétaire du roi ; Beaumarchais brigue ensuite le poste vacant de grand maître des Eaux et Forêts mais il doit y renoncer à cause de l’opposition des autres grands maîtres. Il se contentera d’acheter la « lieutenance générale des chasses aux bailliage et capitainerie de la Varenne du Louvre », tribunal qui sanctionne les infractions commises sur les terrains de chasse

d'un conte philosophique dont le lecteur peut tirer une leçon. Le quatrième texte est la scène première de L'île des esclaves de Marivaux. Cette scène appartient au genre de la comédie puisque les rôles sont inversés, le maître devenant valet et le valet prenant la place du maître. Ainsi, deux des textes utilisent l'argumentation directe, alors que les deux autres passent par le biais de la fiction, c'est-à-dire de l'argumentation indirecte. C'est la raison pour laquelle on note une implication directe

1838, drame romantique. Les deux personnages principaux: Ruy Blas et Don Salluste. Cette pièce parle de la vengeance de Don Salluste suite à sa disgrâce. Notre extrait est la scène 4 de l'acte 5 la fin de la tragédie. Problèmatique: En quoi ce dénouement sublime révèlent-il la rédemption d'un valet romantique ? I) La mort sur scène A) Rupture avec le classicisme Le vers utilisé est l'alexandrin. Il est fréquemment disloqué, ce qui rompt avec la régularité de l'alexandrin racinien: le dialogue se