Mémorial de la Shoah

singularité de la Shoah (« catastrophe » en hébreu) En 1967, la guerre des six jours [6-12 juin, guerre israélo-arabe],suscitant une angoisse pour le jeune Etat d’Israël, renforce, dans la diaspora, le sentiment d'appartenance à la communauté juive. La mémoire du génocide devient dès lors constitutive de son identité. Pour la première fois, la spécificité du génocide est affirmée devant l'opinion internationale. En France, c’est dans les années 70 que la mémoire de la Shoah s’est affirmée en

aux « Justes parmi les nations », la plus haute distinction accordée par l’Etat d’Israël et représentant la reconnaissance de l’Etat hébreu à l’égard des civils ayant mis leur vie en danger pour sauver des Juifs, leurs noms figurant sur le mémorial de la Shoah de Yad Vashem à Jérusalem. Par ce discours, Jacques Chirac rompt avec le mythe de la France entièrement résistante, concept hérité de la présentation gaulliste de l’après-Guerre. Ainsi, le Président de la République construit et présente

périodes récentes lorsque certains témoins, encore vivants, peuvent fournir des sources orales aux historiens. Parfois, l’apparition de débats mémoriels stimule la recherche historique, comme sur les questions dites « sensibles » : l’histoire de la Shoah, de la colonisation ou des traites et de l’esclavage. La méthode historique permet de mettre à distance le caractère des enjeux. L’historien Alainn Dewerpe a entrepris par exemple un vaste travail historique sur le massacre de Charonne alors que sa

Maréchal). Elle est restée confinée aux cercles d’extrême droite, largement discréditée jusqu’à la guerre d’Algérie. Avec le Front National, elle a retrouvé une certaine audience. Le négationnisme (négation de l’existence des chambres à gaz et de la Shoah) au tournant des années 1970-1980 va au-delà de cette mémoire ; elle relève d’une mémoire collaborationniste pour ne pas dire néo-nazie.   3. Devoir de mémoire et refoulement Le devoir de mémoireest une notion  forgée en outre par Primo Lévi dans

l’humanité.  Malgré tout, la mémoire juive n’est pas acceptée par tous : avec la « naissance » de la mémoire juive apparaissent les thèses négationnistes : ces thèses prônent la non-culpabilité de l’État français de Vichy, ainsi que la non-réalité de la Shoah : pour les personnes soutenant ces thèses, la déportation des Juifs n’aurait été qu’un simple mythe, une histoire gonflée pour attiser la pitié. 3. Mémoires acceptées et historicisation a) Le temps des grands procès  Il faudra tout de même attendre

mémoire plusieurs actions peuvent être menées. Il apparait intéressant d’emmener les élèves dans un musée rassemblant les périodes ayant trait au nazisme, à l’extermination des Juifs et des Tziganes. Ainsi, une excursion, une visite guidée au Mémorial de la Shoah, à Paris, ou encore, au Musée de la Résistance et de la Déportation de la Citadelle de Besançon peuvent permettre aux élèves d’être confronté de façon plus concrète aux évènements survenus durant cette période. L’organisation d’une conférence

il passe une dizaine d’années en France, durant lesquelles il étudie la philosophie à la Sorbonne. Il devient citoyen d’Israël et journaliste. A 30 ans, Elie commence à décrire son expérience concentrationnaire, à témoigner pour les victimes de la Shoah. Devenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire à l’université de Boston. Il se marie à 41 ans et est père d’un enfant, Elisha. En 1980, il fonde le conseil de l’Holocauste américain. En 1984, en France, il est décoré de la Légion d’honneur

famille. 2. Son entrée au Panthéon Le 28 juin, Simone Veil et son époux sont exhumé (leur famille ne voulant pas séparer les deux époux) afin d’être placé au Panthéon. Les 29 et 30 juin, leurs cercueils sont exposés au mémorial de la Shoah. Le 1er juillet, les époux sont conduits au Panthéon, le long cortège remontant la rue Soufflot s’arrêta trois fois afin de rendre hommage aux trois grands combats de Simone Veil (celui pour les droits des femmes, celui pour l’Europe et celui

plongés montrant l’ensemble du bâtiment et des 10 000 détenus. Pour le tournage, la production a aussi du reconstruire le camp d’internement de Beaune-La-Rolande. L’équipe technique a travaillé à partir des rares photos du camp donné par le Mémorial de la Shoah. CONCLUSION : PORTEE DU FILM -Quel était le but du réalisateur ? Le principal but du réalisateur était de rendre hommages aux victimes en dévoilant leurs histoires. « La Rafle » est le premier film jusqu’ici à présenter la rafle du

LA SHOAH 1 - Quand on parle de Shoah, de quoi et de quelle période historique parle-t-on ? Shoah est un terme hébreu signifiant catastrophe. Il est utilisé pour caractériser le génocide des Juifs par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Le terme Shoah considère le génocide stricto-sensu, c’est à dire une période courant du début des massacres à l’été 1941 à la fin de la guerre en Europe au printemps 1945 lequel marque la fin du danger pour les Juifs d’Europe. Toutefois, la persécution