Mensonge Mal Nécessaire

extrait d'un livre: (…) Lorsqu'il m'a dit qu'il avait dû faire piquer son chien, ça m’a surpris, mais sans plus. C'est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l'idée qu'un jour ou l'autre il va mourir. - Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun. - Ben, un labrador, c'est pas trop sa couleur, mais il avait quoi comme maladie ? - C'est pas la question, c'était pas un chien brun, c'est tout. - Mince alors, comme pour les chats,

victoire une fois de plus à Socrate, une victoire théorique s’il en est, car face au dernier grand recours de Calliclés qu’aurait pu faire Socrate ? Se battre ou s’il s’y était refusé mourir ? Tout comme nous oublions souvent la théorie du noble mensonge de Platon qui n’est pas bien plus glorieuse, et tout comme nous oublions de nos jours, qu’ils ont d’une certaine manière gagnée la bataille. Introduction sophistique. Précisons avant de poursuivre que parler de Sophiste est chose difficile, la

d’or », n’est-ce pas verser dans une idéalisation de l’enfance, une mythification de l’enfance ? Après tout, l’âge d’or est un mythe des commencements, et non une réalité historique ! Si mythe il y a, sachant qu’un mythe n’est pas une erreur ou un mensonge, mais un récit qui entend, sur un mode symbolique, présenter des principes fondamentaux, quelle est la raison d’être de ce mythe qui en l’enfance voit un âge d’or ?I) Qu’est-ce qui pourrait faire de l’enfance un âge d’or malgré ses tourments ?a)

lorsqu’on leur demande leur qualité, ils répondent doux. Pour ces craintes ? Parce que la douceur a du mal à se distinguer, elle est confondue avec d’autres concepts. Définir ce que la douceur n’est pas en premier lieu ! La douceur est associée à l’idée de compassion. La différence entre les deux, la douceur est le refus de faire souffrir, ou la volonté de faire souffrir que lorsque c’est parfaitement nécessaire. A l’inverse, la compassion suppose que la souffrance existe déjà, qu’on souffre avec l’autre

dimensions de notre être. Et il faut souvent la médiation d’autrui ou de certaines épreuves pour nous dessiller et comprendre que nous ne sommes pas ce que nous avions l’illusion d’être. Il apparaît donc que la conscience de soi, qui est une condition nécessaire de la connaissance de soi, n’en est pas une condition suffisante. La question est alors de savoir pourquoi il en est ainsi. Qu’est-ce qui expose la conscience de soi à l’illusion et la condamne souvent à être une méconnaissance de soi ? Pour autant

En effet ce tableau représente une pipe; mais ce n’en n’est pas une, ce n’est que l’image d’une pipe que l’on ne peut ni toucher ni fumer... ⇒ Dans le “Crépuscule des idoles” Nietzches veut examiner pourquoi les penseurs préfère la vérité au mensonge et la raison au sentiment. La volonté de vérité dérive du besoin de sécurité chez les hommes. Ils ont besoin de stabilité. Pour Nietzches, la réalité n’est qu’un chaos d’apparence, il n’y a pas pour Nietzches un vrai monde, derrière les apparences

du mal. Le sentiment serait il alors le terrain d’election privilégié de la morale ? Une sentiment, dans l’impression immédiate qu’il produite, pourrait être l’étalon de mesure de la satisfaction, du plaisir ou du déplaisir. Ces sentiments nous poseraient alors des questions morales : ‘Ai-je le sentiment d’avoir bien fait ? Au parler de cette action, n’ai-je pas l’impression que c’est un acte qui peut être considéré comme mauvais ?’ Le sentiment peut donc nous ramener à ce qui est bien ou mal, selon

peut- être moins ironique qu’il n’y paraît puisque dans une lettre à Maupassant, il écrit : « la poésie, comme le soleil, met de l’or sur le fumier .Tant pis pour ceux qui ne le voient pas ». Mallarmé voit la poésie comme un « glorieux mensonge » mais un mensonge nécessaire pour rendre l’existence supportable .Cette mise en scène de la boue féconde trouvera des interprétations plus sociales avec la naturalisme de Zola ; l’excipit du roman Paris met en scène des personnages qui

La diabolisation d’un groupe ou d’un individu se fait en utilisant la technique de l’association. Il est très important de noter que dans la diabolisation, ceux qui appellent à la peur ont un besoin vital que l’ennemi s’associe lui-même au mal. Par exemple le communisme s’est attribué la couleur rouge de la révolution, transformée par ses adversaires en rouge sanguinaire. La paranoïa : Lorsque la peur devient paranoïaque, le groupe visé est prêt à accepter n’importe quoi

la liberté est une illusion, nous sommes en fait possédés par la crainte que nous croyant libres, c'est-à-dire indépendants d'une volonté étrangère, agissant et nous mouvant sans restrictions, en vérité, nous ne le soyons pas, mais il est alors nécessaire d'abord de nous demander ce qui déclenche ces peurs étonnantes. N'étant ni esclave, ni prisonnier, pourquoi craindrions-nous encore de nous croire libres, sans l'être ? Nous sommes pris de ce doute car paradoxalement, nous ne sommes pas sûrs que