Méticilline

ponctions d’une collection, prélèvements au niveau d’une porte d’entrée). Tous prélèvements confondus, S. aureus était isolé dans 52% des arthrites, 75% des ostéomyélites aigues et 40% des ostéo-arthrites. Le faible taux de résistance de S. aureus à la méticilline autorise la prescription en première intention de l’oxacilline au cours des IOA. - Les IOA sont des urgences thérapeutiques, l'antibiothérapie doit être précoce dès la réalisation des différents prélèvements bactériologiques. - L’antibiothérapie

et selon les mécanismes qui conduisent à la dissémination des micro-organismes et leur caractère commensal (participant à la flore humaine normale) ou saprophyte. Les bactéries ciblées sont les suivantes : • Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM), • entérobactéries productrices de BLSE, • Acinetobacter baumannnii résistant à l’imipénème ou ne restant sensible qu’à l’imipénème, • entérobactéries hyperproductrices de céphalosporinase (HPCase) en néonatologie (mais pas chez l’adulte)

IN) n  Résistance aux antibiotiques: 1940 : introduction de la pénicilline 1944 : souches résistantes (Kirby, Science, 99: 452-453) 1960s : bêta lactamase portée par un plasmide (Novick, 1963) 1960s : introduction de la méticilline 1961 : souche résistante à la méticilline (SAMR) 1987 : génétique de la résistance * SAMR: résistance inductible, croisée pour toutes les bêta lactamines le plus souvent associée à multiresistance (aminosides, quinolones, macrolides.....) * VISA (GISA) (année 2000)

Exopolysaccharide (coque) | | | | Agglutination : clumping factor, protéine A Ronds en amas | + | | + | Résistance : Péni G, aminopénicilline, carboxypénicilline et uréidopénicilline 40% des souches hospitalières : méticilline donc b-lactamine, aminoside, macrolide, quinolone et fosfomicine | aureus | Muqueuse humide | Destruction des tissus Folliculite-> furoncle ->anthrax Impetigo sinusite, otite. Clumping Factor (agrégation en présence de plasma)

streptocoques et de staphylocoques. Les staphylocoques sont source d'infections cutanées, d'infections osseuses, de toxi-infections alimentaires mais surtout d'infections nosocomiales. Notamment en ce qui concerne le staphylocoque doré résistant à la méticilline. Les streptocoques sont eux responsables d'infections néonatales, d'angines et d'endocardites. Les entérobactéries causent des infections digestives, urinaires, méningées, osseuses, … Les solutions hydro-alcooliques ne sont plus efficaces en

espèce naturellement sensible aux antibiotiques d'une souche résistante : S. aureus normalement S à la Penicilline M mais devenu R E. coli normalement S à la Penicilline A mais devenu R Bactéries Multi-Résistantes BMR Staphylocoque aureus R à la Méticilline (Bristopen®) = SARM voire aussi R aux Glycopeptides = GISA Pseudomonas aeruginosa R à la Ceftazidine (Fortum®) Entérobactéries R au Cefotaxime (Claforan®) Acinetobacter baumanii R à l’Imipenem (Tienam®) = ABRI Cas particulier : Mycobacterium tuberculosis

France sont : Escherichia coli (25 %), Staphylococcus aureus (19 %, dont 52 % résistants à la méticilline) et Pseudomonas aeruginosa (10 %). 2. Comment les prévenir ? On observe cependant une diminution modérée (4 %) de la prévalence des patients infectés entre 2001 et 2006, et une diminution importante (38 %) de la prévalence des patients infectés par le staphylocoque doré résistant à la méticilline. Le maintien d’un haut niveau de prévention est cependant indispensable, car les infections

infection survient après la sortie, l’information soit transmise aux praticiens en charge de l’intervention, afin qu’ils puissent réintégrer l’information dans leur base de données. On sait aussi que le portage de staphylocoques résistant à la méticilline (SARM) peut durer plusieurs années. Il est ainsi fondamental qu’un patient ayant été porteur de SAMR puisse indiquer cette information s’il est réhospitalisé, ou qu’elle figure dans la base de données des admissions. Les infections acquises à l’hôpital

classement est publié par le MINISTERE DE LA SANTE chaque année par type d’établissement L’établissement a pour obligation d’informe le public depuis le 01 janvier 2010. ICSARM : l'indicateur « taux de Staphylococcus aureus résistant à la Méticilline » sur 3 années consécutives et pour 1000 journées d'hospitalisation 17 Organisation de la LIN en France National Groupe de pilotage de la politique de LIN (GROUPILIN) Comité Technique National des IN et ILS (CTINILS) Haut Conseil

synthèse d’un grand nombre de pénicilline semi-synthetique : La pénicilline V est la même pénicilline que la pénicilline G, ou naturelle, mais elle peut être administre par voie orale et non plus seulement par voie intraveineuse. Le groupe de la méticilline , ou groupe M , avec l’oxacilline est la cloxacilline qui sont résistantes aux pénicillinases . Les aminopénicillines , qui forment le groupe A . ce sont des pénicillines a spectres élargis. Les pénicillines dites antipyocyaniques car particulièrement