Meursault Verité

mairie de son village et dans le déshonneur porté à s femme ainsi que le rejet de son père et le reniement de son fils aboutit à un point où faire le choix de sa fin devient, pour le sujet, une réconciliation. Il ne se débattra plus puisqu'il porte la vérité en lui-même. Dans ce texte, l’espace, apparemment ouvert, est caractérisé par sa clôture, son enfermement, le mouvement se fait piéger par les jeux immobiles d’une parole, certes errante, mais trop marquée par les interstices de son automutilation

tromperie et de l’imposture, dont il analyse les variations dans ses pièces. Marivaux s’interroge sur la sincérité des êtres, et paradoxalement les motifs du masque et du déguisement (propres à la comédie italienne) doivent mettre en avant la vérité des sentiments. Les personnages oscillent sans cesse entre le désir de dévoiler leurs sentiments et la volonté de les cacher. Mais chez lui, les ruses et les dissertations sentimentales des personnages correspondent aussi à une réflexion

spontanéité et de simplicité. Au début de la scène, il vouvoyait Silvia et au moment de l’aveu il la tutoie. Conclusion : Dans cette scène comme dans toute la pièce, le langage est apparu essentiel car il participe au projet général de quête de la vérité qui domine cette pièce. Marivaux a mis en scène une expérimentation de l’amour dont les effets inattendus ont troublé les personnages, les ont placés dans des situations douloureuses voire cruelles, comme dans cette scène. L’enjeu de cette pièce consiste

d’empêcher toute communication, nous rapporte au contraire l’un à l’autre dans la différence. La contreépreuve de cela nous est livrée par l’épreuve de la mort de l’ami. L’événement de la mort révèle en effet, et efface à la fois, cette vérité de l’amitié comme vérité des lointains : Quand vient l’événement même [i.e. celui de la mort], il apporte ce changement : non pas l’approfondissement de la séparation, mais son effacement ; non pas l’élargissement de la césure, mais son nivellement, et la dissipation

dans la perception un tout, une structure signifiante qui donne spontanément un sens. La perception est fonction de notre état actuel. La vérité Vérité/Réalité : la vérité ne peut porter que sur un discours, sur un jugement, sur un énoncé portant sur la réalité. Jugement sur la réalité = sur l’existence d’une chose Jugement de vérité = concernant le discours que l’on tient. Les domaines de la réalité : RAISON THEORIQUE : vise à établir des connaissances sur ce qui est ou

question les différences constatées entre les individus, mais elle permet de justifier son comportement, elle rend possible le jugement moral. Si mes actes sont rationnels alors ils seront naturels, c'est-à-dire conforme à l’idée que l’on se fait de la vérité et du bien. Mais à quoi reconnaît-on qu’un comportement est rationnel ? Il n’est pas contraire à la raison de confondre le naturel et l’habituel. La raison nous est peut-être donnée par la nature mais elle ne se développe pas sous la tutelle de celle-ci

L’auteur décortique les souffrances des mineurs « un bras noueux, une tête violente, barbouillé comme pour un crime ». Ces précisions montrent de manière efficace l’effet nocif de la mine sur les mineurs. Zola met un point d’honneur à restituer la vérité, il ne l’enjolive pas, ce qui fait la particularité de son style. Par delà un style très descriptif, Zola ne l’oublions pas est aussi un auteur romanesque. Ce texte est à grande partie dramatique. Il ne se contente pas de décrire le mineur, il

bassin méditerranéen, est une religion révélée. Averroès affirme ici quelque chose de fondamental pour le rapport entre philosophie et religion. La philosophie est recherche de vérité par la démonstration donc puisque la révélation est vraie elle aurait tort de craindre une telle recherche. Au contraire, un signe de vérité de la religion révélée coranique est qu’elle émet de constants appels à la connaissance. Si un musulman doutait de la valeur de la recherche de la connaissance par la voie démonstrative

Les sophistes, qui enseignaient la rhétorique, l’art de bien parler, sont les inventeurs de la démocratie. En effet, la démocratie est le régime de la parole où la vérité dépend moins d’une connaissance de la réalité que d’une capacité à convaincre, à imposer ses opinions par l’art du discours. Il n’y a que des opinions et la meilleure opinion n’est pas la plus vraie mais la plus convaincante. Celui qui détient l’art de convaincre, détient aussi le pouvoir. C’est pourquoi les sophistes enseignent

lui ressemble pas (les mots ne sont pas les choses). Cette différence avec le réel confère au langage une certaine indépendance par rapport à ce qui est, jointe à la capacité de se développer de façon autonome. Elle permet de poser la question de la vérité (adéquation du langage au réel) et du mensonge (inadéquation intentionnelle). Elle permet au langage de nommer ce qui ne peut pas être figuré, comme les idées générales (l'homme, la plante...) et les abstractions, relations ou qualités non isolées