Meurtrière

est une jeune fille sauvage, dotée d'une force d'homme, qui refuse toutes les avances de ses soupirants mais finit par tomber amoureuse de Lantier qui affirme n'aimer que sa locomotive. Au moment de la posséder, celui-ci sent monter une pulsion meurtrière et s'enfuit pour ne pas la tuer, et s'éloigne d'elle. Un jour où la locomotive est bloquée par la neige, les passagers du train se réfugient chez Flore, qui s'aperçoit que Lantier a une maîtresse, Séverine. Pour se venger, elle fait dérailler le

rationnelle qui n’est pas seulement un dérapage du technologique. En effet, dans la shoah par balles, ce n’est pas la technique qui tue mais bien l’homme ordinaire à chaque pression sur la gâchette, par la technique, via sa pensée. La pensée a été meurtrière. « La banalité du mal » est une formulation dangereuse : elle semble considérer également le pire, ce dont il est question ici : l’extermination des juifs, et le mal ordinaire. Or il n’y a pas de fatalité du mal, celui-ci doit impérativement rester

phrases sont courtes. Elles ont l'habitude, elles se connaissent. Il s'agit d'un drame policier, elles établissent le portrait de l'homme qu'elles projettent de tuer. On note la répétition du mot "crime" ligne 69 Nous avons bien affaire à des meurtrières: ligne 64, "par expérience". Le côté mystérieux est accentué : on ne sait pas comment elles vont procéder. II Qui sont ces femmes? La mère: Elle n'est plus très jeune: -elle voit mal, ligne 63 " je vois mal" -"elle est fatiguée", ligne

fatalité traitée par Shakespeare correspond très bien à la définition classique de la tragédie. Or l'idée d'un meurtre synonyme de liberté est paradoxale même chez Shakespeare. Ici le terme même de “rêve” est essentiel et souligne l'état de folie meurtrière que l'on trouve généralement chez Shakespeare. L'utilisation de ce terme dans la citation révèle la folie et la violence présentes dans les œuvres de Shakespeare mais aussi dans des pièces plus modernes comme c'est le cas de Lear d'Edward Bond et

prochaine continue avec la métonymie de l’arme contondante avec « le fer aurait déjà tranché ma destinée » (v. 41) où elle fait allusion à son suicide. On remarque la présence d’une isotopie de la Mort : « descendre chez les morts » (v.44), « faveurs meurtrières » (v.20), « cœur expirant » (v.48), « la mort » (v.51) etc. La divulgation du secret amène la tension dramatique, tension qui retombera avec la mort de Phèdre, et le dénouement de la pièce. B. Une situation duelle Cette scène est construite sur

personnalité, il est en proie à des pulsions meurtrières et incontrolables à l'égard des femmes. Cela nous montre bien la division qu'il peut y avoir au sein d'un même homme, nous pouvons même nous demander quelle personnalité Norman est vraiment. Serait-il un terrible meurtrier qui devient subitement gentil par trouble dissociatif, oubliant tout ce qu'il venait de faire ? Ou est-il un homme tout à fait gentil qui de manière inctrolable est prit de pulsions meurtrières ? Cette question est interessante car

chevaleresque. On retrouve donc dans le texte de nombreux codes de l’épique ; cependant, peu à peu une vision différente s’insinue, un sentiment de malaise tandis que le spectacle devient celui d’une folie meurtrière et des horreurs de la guerre. II- L’horreur de la guerre : une folie meurtrière En effet, contrairement à ce qui semblait s’annoncer, le combat perd rapidement son aura héroïque pour devenir une boucherie qui semble n’avoir aucun sens ; la guerre est d’abord une aliénation, où l’on

et réalisés sur tout le territoire pour faire face à un éventuel retour offensif des Français. Il s’agit d’une imposante construction constituée d’un épais mur d’enceinte, faisant par endroits plus de cinq mètres de hauteur, percé de nombreuses meurtrières pour le tir au fusil et d’embrasures à canon. Ces murs d’enceinte entourent une place d’armes sur laquelle se trouvent une poudrière classique faite de forte maçonnerie et deux citernes destinées au stockage de l’eau. Deux canons en fonte gisent

Les identités meurtrières ✼ Amin Maalouf Paru originellement chez Grasset, Paris, en 1998. I - Biographie de l’auteur Né en 1949 à Beyrouth, il passe les premières années de sa vie en Egypte, où son grand père maternel s’est installé. De retour au Liban après les émeutes du Caire, il s’installe avec sa famille à Beyrouth, dans un quartier cosmopolite, où il vit la majeure partie de l’année. Ils passent les mois d’été dans le village d’origine des Maalouf, dans la montagne. Son père est un

échappée sur la magistrature. » Dans son roman La Bête humaine (1890), Zola met en scène Jacques Lantier, mécanicien de la locomotive La Lison. Porteur d’une « fêlure héréditaire », la pulsion sexuelle s’accompagne toujours chez lui d’une pulsion meurtrière. Ainsi assassinera-t-il sa maîtresse, Séverine. Au cours d’une visite à sa marraine, Tante Phasie, Jacques Lantier, fils de Gervaise et d’Auguste Lantier, a essayé de tuer la jeune Flore. Affolé par son geste, il s’enfuit dans la campagne et