Michaux La Paresse

Tous les hommes ont une part de paresse. Tous les travailleurs ont eu envie une fois de flâner, de laisser traîner leur travail. C’est cette paresse que La RocheFoucauld, Saint- Amant et Michaux traitent ici. Dès lors, en quoi peut-on dire que ces points de vues sont proches et différents ? Tout d’abord ces textes sont proches dans la mesure où ils s’accordent sur la nature première de la paresse : pour chacun, la paresse est quelque chose que l’homme ne semble pas pouvoir contrôler. On peut

absence de concentration est souvent associé à de la paresse, de la distraction, de l’inattention, du désintérêt. Provenant du domaine de la névrose par Freud, elle n’a jamais connu son heure de gloire. Pourtant l’Homme étant capable de rêverie, on peut partir du principe qu’elle a une utilité, et peut-être même, des vertus. On considère alors que la rêverie est une chose à laquelle tout le monde peut accéder comme nous le fait remarquer Henri Michaux dans l'extrait Façons d'endormi, façons d'éveillé

troisième texte se nomme « la Paresse » , il fût écrit par Henri Michaux en 1929. Le tableau est le dernier élément du corpus, cette œuvre fût peinte en 1860 par Franz Von Lenbach. Par quels procédés, l'image de la paresse est-elle mise en avant dans ces textes argumentatifs ainsi que dans le tableau ? Tout d'abord ces textes ont en commun leur titre qui font référence à la paresse comme le montre le titre du texte A «  Le Paresseux » ou le texte C «  La Paresse ». Aussi, on peut observer dans

sur lui, inquiet, pris de remords, de désespoir, et de je ne sais quoi, qui nous unit, tragique, et nous sépare Henri Michaux Chopin Fais, au blanc frisson de tes doigts, Gémir encore, ô ma maîtresse ! Cette marche dont la caresse Jadis extasia les rois. Sous les lustres aux prismes froids, Donne à ce cœur sa morne ivresse, Aux soirs de funèbre paresse Coulés dans ton boudoir hongrois. Que ton piano vibre et pleure, Et que j'oublie avec toi l'heure Dans un Eden, on ne

inception ) Quand le rêve détourne de ses activité, rêver est alors considérer comme une perte de temps. Il dresse un éloge au rêve comme temps perdu et à la paraisse souvent considérer comme une pêcher. Il désacralise un pêcher capital, la paresse. La rêverie vient donc à l’encontre des valeurs de la morale. Pérette rêve trop et se trouve brutalement rappeler à la réalité. Elle incarne la rêverie et montre donc qu’elle est inhérente à l’humain. La rêverie entraine-t-elle toujours des illusion

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Henri MICHAUX (Belgique-France) (1889-1984) Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Ecuador’’, ‘’Un barbare en Asie’’, ‘’Le Grand Combat’’ et ‘’Contre !’’ qui font l’objet de fichiers particulier). Bonne lecture ! Henri Michaux est né le 24 mai 1899 à Namur «dans une famille bourgeoise» à la «lointaine ascendance espagnole, hollandaise et allemande», plus directement ardennaise et wallonne

Qu’est-ce que.... ? C’est..... Pourquoi... ? Parce que..... » Dispositif : Groupe de 2 Déroulement : - Chacun écrit en haut d’une feuille une question : Pourquoi... ? ou Qu’est-ce que.... ? + un nom abstrait (la solitude, l’amitié, l’enfance, la paresse...) - Pliage ; on ote le premier mot de la réponse : parce que... ou c’est - Echange de feuille / compléter la réponse : c’est + GN (nom concret) parce que .... II. Lecture d’aphorismes / échange : Observation de la structure > définition

beau en laid. Dans "Une Charogne", le poète rapproche la femme aimée de la pourriture pour réfléchir à la mort et à l'éternité. En même temps cette charogne devient une objet hautement poétique, vivant, musical et chatoyant. De même, Henri Michaux dans la "Paresse" renouvelle l'image du paresseux pour en faire un être doté d'une âme rêveuse, capable de voir et de sentir ce que la vie quotidienne nous empêche de voir. La poésie est donc cet art qui permet de restaurer les rapports perdus ou de créer

trouverons la voie droite! Carcasse ! Où est ta place ici ? Gêneuse! Pisseuse! Pots cassés! Poulie gémissante ! Comme tu vas sentir les cordages tendus des quatre mondes ! Comme je vais t'écarteler !" 17       ‘’Contre !’’, La Nuit remue, Henri Michaux, 1934 A Paris, en été, les soirs sont étouffants... A Paris, en été, les soirs sont étouffants. Et moi, noir promeneur qu'évitent les enfants, Qui fuis la joie et fais, en flânant, bien des lieues, Je m'en vais, ces jours-là, vers les tristes banlieues

noire qui devenait lac profond ou ciel d’orage ; il mouillait délicatement de ses lèvres la barbe de sa plume et crevait un nuage d’où tombait la pluie sur le papier humide. Pourtant il écrivait : «  le hasard bavarde, le génie écoute ». Henri Michaux, sous mescaline qui est une drogue puissante réalise des dessins empruntant aux surréalistes leur technique de l’écriture automatique. L’inconscient devient le moteur de la création humaine. Niki de Saint Phalle tire sur des tableaux où des poches