Michelet Le Peuple

a d��u leurs attentes. D'une part le Paris de 1848 demeure encore semblable � celui de l'Ancien R�gime avec sa criminalit�, sa mis�re, son insalubrit�. D'autre part, la censure de plus en plus forte du gouvernement qui interdit les cours de Jules Michelet sous la pression de l'Eglise r�volte les �tudiants, tandis que les intellectuels conscients �crivent diverses ?uvres sur la R�volution de 1848 qui laissent pr�sager de l'esprit r�volutionnaire qui les anime. On peut citer L'Histoire des Girondins

LE(S) PORTRAIT(S) CHEZ DE GAULLE Le portrait est un passage obligé chez un historien comme chez un mémorialiste : on songe à Retz, à Saint-Simon, à Michelet et à Chateaubriand qui comptent parmi les maîtres à écrire de dG. Les portraits rédigés par dG sont souvent liés au moment raconté dans les Mémoires et vont de l’esquisse au texte long et ambitieux. Des portraits qui n’en sont pas toujours au sens strict. Des portraits faits pour l’Histoire mais qui en creux dessinent la silhouette

conformer aux positions des classes dirigeantes B. L’échec des mouvements romantiques nationalistes Bibliographie Manuels : BERNSTEIN Serge, MILZA Pierre – Naţionalismele şi concertul european, Ins. European, Iaşi, 1998 GIRAULT, René – Peuples et nations d’Europe au XIXe siècle, Hachette, Paris Ouvrages spécialisés : DROZ, Jacques – Le romantisme politique en Allemagne, Armand Colin, Paris, 1963 RENAULT, Alain – Lumières et romantisme, Calmann-Lévy, Paris, 1999 Le romantisme, est-il

d'émancipation qui commencent à se produire à l'époque : aux Pays-Bas (naissance de la Belgique), en Allemagne, en Italie, en Autriche-Hongrie. Il s'agit pour ces peuples de revendiquer des libertés nationales. Les philosophes des Lumières mettent au point la théorie du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. On retrouve ainsi ce thème chez Michelet. Il s'agit avant tout de soutenir un nationalisme patriotique. On le met en parallèle avec le libéralisme. Lien libéralisme-Nation; B. La confrontation

privilégiés ainsi que l'Histoire et l'exotisme. Quelques sensations sont suscitées chez le lecteur, comme le dépaysement et le mystère Principales causes de son origine I - la Révolution La Révolution de 1789 est une victoire héroïque du peuple et de l’individu, un mythe pour les écrivains romantiques. Le mythe est une des nourriture essentielle pour l’idéologie du mouvement, c'est à dire la notion d'individu devient essentielle. Le Romantisme revendique l’unicité et l'originalité de chaque

correspondance ; le naïf mais néanmoins ambitieux Cardinal accepte donc sa mission avec zèle, clamant à qui voulait l'entendre qu'il était enfin devenu « intime » de Sa Majesté. La reine, bien qu’innocente, sort de l’affaire du collier déconsidérée auprès du peuple. Non seulement l'affront ne fut pas lavé, mais il généra une réelle campagne de désinformation étendue à tout le royaume. C'est à la même époque qu'est diffusée une littérature diffamante à propos des amours de la reine et du roi. Parmi ces représentations

sciences de la nature, mais il faut aussi des activités scientifiques qui expliquent l’humain. Considéré comme le père des sciences humaines. C’est dans ce sens que l’histoire se développe à cette époque. Sortie de l’histoire romantique, mythique type Michelet. Lavisse veut quelque chose de plus scientifique. Albert Sorel veut introduire une dimension scientifique dans l’histoire diplomatique, années 1980/90. Boutmy monte l’école de Sciences Po pour former les élites à la diplomatie, aux RI. Sorel y

donner à l’autre le temps de se reconnaître. Les formes sont plus nécessaires à mesure que le souverain est plus actif et plus puissant et que les particuliers deviennent plus indolents et plus débiles. Ainsi les peuples démocratiques ont naturellement plus besoin de formes que les autres peuples, et naturellement ils les respectent moins. Cela mérite une attention très sérieuse. Il n’y a rien de plus misérable que le dédain superbe de la plupart de nos contemporains pour les questions de formes; car

dans le suffrage censitaire. L’instauration du suffrage universel en 1848 lui retire un peu de son influence même s’il reste encore un pivot de la vie locale. Alexis de Tocqueville illustre cette idée du notable jouissant d’une influence auprès su peuple lors du premier scrutin au suffrage universel : « La population m’avait toujours été bienveillante. Je la retrouvai affectueuse, et jamais je ne fus plus entouré de respect. Je rappelai à ces gens la gravité et l’importance de l’acte qu’ils allaient

Les républicains réagissent en s’indignant qu’une loi donne aux congrégations le droit d’enseigner sans même faire la distinction entre les congrégations autorisées et les autres. Les Jésuites en particulier sont la cible d’attaque notamment de Michelet qui dénonce leur volonté de manipuler l’homme pour en faire une créature au service de Dieu (dans Les Jésuites, publié en collaboration avec Quinet). Il affirme que permettre à la religion de s’occuper de l’enseignement revient à mettre en péril