Microsociologie De Goffman

n’est pas tout. L’objet d’étude devient la relation sociale et économique par laquelle le prestataire et le client coopèrent pour obtenir les effets souhaités et désirés du service, dans la droite ligne de l’étude des rites d’interaction de E. Goffman [E. Goffman 1983, J.M. Weller 1998]. L’interaction entre les deux acteurs institue une relation finalisée, spécifique, nouée sur la durée. Les échanges informationnels s’imposent pour la conception, l’expression du désir, la réalisation, le contrôle et

activités. " Mais les lois du social ne concernent pas que le fonctionnement général de la société. Ainsi, Erving Goffman (1922-1982) s’intéresse-t-il aux interactions entre les individus, pour montrer comment la vie sociale s’organise pour laisser à chacun la possibilité de trouver sa place. " L’analyse de Goffman se situe dans le cadre de l'école de l'interactionnisme symbolique, dont Goffman est, avec Howard S. Becker, l'un des représentants les plus illustres. L’expression «interactionnisme symbolique»

négocie avec lui-même ou l’individu se définit parallèlement à la manière dont il se définissait auparavant. 4) Le point de vue interactionniste : socialisation et communication (Goffman) La socialisation n’est plus qu’un moyen de communication. C’est de la microsociologie car on s’intéresse à la manière dont ils construisent les interactions quotidiennes. L’individu joue des rôles parallèles aux caractéristiques de la situation : il est en mode de représentation. Ici, la

Leur environnement est riche, ludique, et d’une esthétique de plus en plus réaliste. Il fait naître des comportements atypiques (farce, défi technologique), particulièrement riches sur le plan des interactions sociales et des rites d’interactions (Goffman, 1974 ; 5 Avec une particularité toutefois : « Ils sont adorés par leurs spectateurs (on peut dire cela sans trop d’exagération) et raillés par les autres (même ados), qui voient dans cette passion exclusive autant de vices que les adeptes y voient

Schutz...) L’interactionnisme symbolique → Erving Goffman « Les Rites d'interactions », « Stigmates » On s'intéresse davantage au comportement (et donc aux modes de pensées) des acteurs sociaux plutôt qu'aux grands mouvements collectifs, aux grandes structures sociales. Auparavant l’ensemble des sociologues émettaient des théories générales valables sur l'ensemble de la société. Dans l'après-guerre, on va porter l’intérêt sur la microsociologie. On va se rapprocher au plus près de son objet d'étude

Bateson) s'équilibre continuellement par des mécanismes de réglage (homéostase) créés pour maintenir l'harmonie sociale entre les participants ( infra les actes de langage indirects, le principe de la coopération et de la politesse). Sur les traces de Goffman, l'analyse du discours en général et de la conversation en particulier, visent la compréhension des interactions réelles dans la société, telles qu'on les rencontre dans notre expérience quotidienne. « Les gens se regardent et s'envient, ils s'envoient

réflexion de Goffman (1974) et l’ont orienté vers l’analyse des conversations quotidiennes qui obéissent au principe du respect de la face. Le principe de respect, ou de déférence, est gouverné par un ensemble de conventions et de règles auxquelles le locuteur fait appel tout au long de l’interaction où il tente, à travers des comportements linguistiques et non linguistiques, de préserver sa face, son image sociale et aussi de protéger celle de son (ou de ses) partenaire(s). Goffman (1974 : 21) conclut

réflexion de Goffman (1974) et l’ont orienté vers l’analyse des conversations quotidiennes qui obéissent au principe du respect de la face. Le principe de respect, ou de déférence, est gouverné par un ensemble de conventions et de règles auxquelles le locuteur fait appel tout au long de l’interaction où il tente, à travers des comportements linguistiques et non linguistiques, de préserver sa face, son image sociale et aussi de protéger celle de son (ou de ses) partenaire(s). Goffman (1974 : 21) conclut

définition de notre problématique. A partir de travaux conduits autour de la question de la politesse dans les interactions verbales, nous remontons, dans une première partie la “filière théorique” qui de Grice à Kerbrat-Orecchioni, en passant par Goffman, Brown et Levinson, nous a permis d’identifier un certain nombre d’observables, de conduire le regard que nous portions sur nos données pour en guider l’analyse. De grandes pistes pour Introduction ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

individuelles et celui des phénomènes macro-sociaux, mais au prix d’un modèle psychologique qui rend mal compte de la complexité des motivations de l’action humaine. C’est le prix à payer pour analyser de manière rigoureuse le fameux lien entre microsociologie et macrosociologie. 7- Talcott Parsons : sociologie de l’action sociale La “ théorie de l’action ” formulée par Talcott Parsons dès The Structure of Social Action (1937) se présente comme une synthèse des apports des différents courants