Milan Kundera

Perdican eux aussi. En laissant mourir leur amour, "se meurent", le duo entraîné par la mort tragique de Rosette. Toute leur vie, ils auront ce regret d'avoir gâché leur existence et d'avoir causé la mort d'un être innocent et pur. Comme l'écrit Milan Kundera dans l'insoutenable légèreté de l'être au sujet de l'amour, « ON NE PEUT JAMAIS SAVOIR CE QU’ IL FAUT VOULOIR CAR ON N’A QU’UNE VIE ET ON NE PEUT NI LA COMPARER À DES VIES ANTÉRIEURES NI LA RECTIFIER DANS DES VIES ULTÉRIEURES. » .Ce sont finalement

précédente du théâtre de l'absurde, est une recherche permanente sur la communication entre les hommes. Bernard-Marie Koltès, dont les textes sont traduits dans une trentaine de langues, est le dramaturges français le plus joué dans le monde. Milan Kundera: est un écrivain né en Tchécoslovaquie. En 1975 il s'installe en France. D'abord musicien de jazz avant d'entreprendre des études à l'université (littérature, esthétique, cinéma). Il rejoint le parti communiste en 1948, avec beaucoup d'enthousiasme

émergées rattachée à une masse continentale par une zone relativement moins large qu'elle ». Elle forme avec l’Asie un continent, donc la frontière est plutôt culturelle que naturelle. Au soutient de cette conception, il est permis d’invoquer Milan Kundera : « […] ceux qui rassemblent des peuples et les regroupent toujours différemment, dans des frontières imaginaires et toujours changeantes, à l’intérieur desquelles subsistent la même mémoire, la même expérience, la même communauté de tradition »

doucement des tables de faux marbre où elles viennent de passer la nuit. Rien de plus. Un bras machinal remet en place le décor. 
   Quand tout est prêt, la lumière s’allume... Notes 1 Cerne : ce qui entoure.
 2 Recouvré : récupéré. Texte C - Milan Kundera, l’Immortalité. Le narrateur écrit un roman. Quand je me suis réveillé, il était déjà presque huit heures et demie ; j’imaginai Agnès. Comme moi, elle est allongée dans un grand lit. La moitié droite du lit est vide. Qui est le mari ? Apparemment

Cervantès le monde comme ambigüité, avoir à affronter, au lieu d’une seule vérité absolue, un tas de vérités relatives qui se contredisent (…), posséder donc comme seule certitude la sagesse de l’incertitude, cela exige une force non moins grande ». (Kundera, « L’art du roman », Gallimard, 1986. Repris en Folio, n° 2702). 2.2. Henry Bauchau : « Œdipe sur la route » Ici, le thème du voyage épouse celui du mythe. 2.2.1. L’auteur Henry Bauchau est né à Malines en 1913 et il est décédé voici quelques

paraître ce que nous ne sommes pas." La Rochefoucauld, Réflexions ou Sentences et Maximes morales. "La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme." Voltaire. "Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible immaturité de l'homme." Milan Kundera, L'immortalité. "Peu importe le succès, il s’agit d’être grand, non de le paraître." Romain Rolland. "On n'immobilise pas la pensée humaine, il faut la nourrir et bien la nourrir ; faute de quoi elle se nourrit de fiel." Daniel Desbiens

culture plus nonchalante. On a souvent le sentiment d’un décalage entre son horloge personnelle et celle de la société dans laquelle on met le pied. « La vitesse est la forme d’extase dont la révolution technique a fait cadeau à l’homme » a écrit Milan Kundera et il est indéniable que, si nous plongeons tous dans cette extase, nous n’en mesurerons pas toujours les dangers. Tout se passe comme s’il était incontestable qu’une chose exécutée rapidement avait plus de valeur que si elle avait été faite

féminine conventionnelle (dont ils sont vite blasés) et finissent immanquablement en collectionneurs de curiosités. Ils le savent, ils en ont un peu honte et, pour ne pas gêner leurs amis, ils ne se montrent pas en public avec leurs maîtresses. Milan Kundéra L’insoutenable légèreté de l’être *** Réhabiliter l’amour, n’est-ce-pas réhabiliter la légitimité du bonheur ? “Que veulent dire, mon ami, ces têtes creuses qui soutiennent que le bonheur n'est pas durable, et quel sens donnent-ils à ce mot ? Si

Ecritures de l’absurde : Giono, Sartre, Camus II – Les remises en question a) Le doute systématique : Sarraute, Barthes et Robbe-Grillet b) Le roman aléatoire : Queneau et Perec c) Qu’est-ce que le nouveau roman ? d) Un autre pacte narratif. Kundera. III –Impossible conclusion. Où en est le roman actuel ? A la lecture de ce projet, on pourra sursauter. Il serait facile de dresser une liste d’œuvres qui ne seront pas envisagées ici et les oublis sont d’autant plus nombreux qu’on s’approche

exception. Au contraire, il s’agit d’offrir au lecteur la possibilité d’identification qui lui permettra de tirer du roman une leçon sur le sens de sa vie. Et à ce titre, la question de la fin d’un roman est primordiale. Pour citer l’écrivain tchèque Milan Kundera, « l’art du roman » est de fabriquer, à partir de quelques idiosyncrasies et de détails infimes répercutés dans l’infini des consciences, « l’épiphanie du banal ». La fin du roman est souvent une double mort. En effet elle présente la « mort »