Mimesis

d’irréalité ». « le théâtre a le statut du rêve : une construction imaginaire dont le spectateur sait qu’lle est radicalement séparée de la sphère de l’existence quotidienne. » « Ainsi, se justifie la présence, toujours actuelle au théâtre, de la mimésis, c’est-à-dire de l’imitation des êtres et de leurs actions » Anne Ubersfeld, Le Théâtre, 1980 « Le spectacle n’appartient pas au praticien, il appartient au spectateur : c’est lui, le lecteur des signes et, à la limite, leur constructeur »

est (…) l’imitation d’une action noble (…) et qui par l’entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre. » (Aristote, Poétique). Cette citation d’Aristote signifie donc que : La tragédie est fondée sur une mimésis (représentation de la réalité) Elle permet de se libérer des passions néfastes. Les héros tragiques ont d’abord le sentiment d’être des victimes, mais lorsqu’ils comprennent le sens de leur destinée, ils quittent cet état de victimes pour accéder

2 valeurs s’imposent vite comme fondamentales : la mimésis et la catharsis. La mimésis ou l’imitation. Selon Aristote, l’œuvre d’art repose sur l’imitation de caractères et de situations que l’homme va représenter pour se purifier. Il y a identification : le héros subit à notre place. Mais attention, la mimésis n’est pas une simple imitation. Il y a transposition de la réalité. NB : Platon a moins confiance qu’Aristote en la mimésis. Comme Rousseau, il considère que le réel est supérieur

par Danièle Sallenave dans le Don des Morts, sur la littérature en 1991. Selon l'écrivain, le roman a pour sujet « nous-mêmes, notre existence dans le monde. » Cela provient directement de la Poétique d'Aristote. En effet selon le principe de mimésis, la fiction représente la réalité en la transformant, en la mettant à distance. A cela s'ajoute la catharsis qui permet « de comprendre le sens de nos actions, de nos passions. » Dans la lecture s'opère l'acte d'identification. Danièle Sallenave

(XVIIe siècle) est accompagnée d’un retour aux textes Antiques et à la politique d’Aristote. En effet, à première vu, la scène 5 de l’acte IV n’est pas composée de longs monologues mais plutôt d’un dialogue entre deux personnages joués. C’est la mimésis (tragédie grecque), l’action d’imiter les actions de l’homme, et non le recitatio (tragédie latine) qui découle de la tragédie classique. On retrouve également le principe de catharsis, c'est-à-dire la purgation des passions des spectateurs à travers

Tirades = long monologue récité par un personnage de manière ininterrompue. ➡ Comédien Dramaturge/Dramaturgie = auteur de pièces de théâtre/art de composer des pièces de théâtre. Régisseur Scénographe (décor/costumes/lumières) Souffleur ➡ La Mimésis = illusion du réel, ça semble vrai La Catharsis (= purgation des passions) ce processus est possible par l'identification du spectateur aux personnages. C'est en voyant les défauts des héros qu'il prend conscience des siens et se "soigner". But de

doivent éviter la mimèsis littéraire. Les lecteurs cherchent-ils de « relire » ou apprécient-ils plutôt la nouveauté et l'originalité ? La réécriture fait référence aux œuvres précises en restreignant leur grandeur. Même si l'imitation est à la base des différents arts, le but des écrivains doit être de styliser l’œuvre initiale et non de l’imiter tout simplement. La représentation du réel grâce aux mots et à la littérature n’est qu’une autre forme d’imitation. Le terme de « mimèsis » est utilisé

peinture moderniste » ainsi que « Vers un nouveau Laocoön », il est possible d’observer les différents points de vue de ces grands artistes en ce qui concerne la peinture et ses limites. Pour Vasari et les peintres de l’époque, la peinture était plutôt mimèsis, c’est-à-dire, une imitation, tandis que pour Greenberg, la peinture est un médium qui devrait se penser par soi-même. Dans le texte suivant, il sera d’abord question d’une brève explication des textes, suivi d’une comparaison portant sur les diverses

La définition énoncée par Aristote dans sa Poétique – postérieure d'un siècle à l'âge d'or de la tragédie grecque – a laissé son empreinte chez la plupart des auteurs tragiques : « La tragédie est l'imitation (mimêsis) d'une action de caractère élevé et complète, d'une certaine étendue, dans un langage relevé d'assaisonnements d'une espèce particulière suivant les diverses parties, imitation qui est faite par des personnages en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte

l’inédit - situations loufoques, cocasses……………………………………… - inventivité de certains metteurs en scène…………………………….. II. Mais un domaine de contrainte par essence A. Dramaturgie dans un espace-temps réduit ( mimésis ) - théâtre classique et ses règles………………………………………. - buts : plaire et instruire ( théâtre : reflet de la société )…………….. B. Limites de la scénographie - contraintes physiques et matérielles………………………………