Mimesis

Introduction : On a coutume de considérer la littérature en général comme étant un art qui emprunte ses sujets et ses thèmes de prédilection à la réalité. Le théâtre par exemple est par définition, en tant qu’art de la mimésis, c’est-à-dire en grande partie de l’imitation et donc de la représentation, le vecteur des passions et des souffrances humaines. Cependant, force est de constater que, la plupart du temps, ses effets permettent un grossissement de la réalité qui semble transfigurer celle-ci

pour exprimer quelque chose que l’œil ne voit pas immédiatement. Il y a de l’invisible dans la nature (par exemple peindre le vent, la chaleur, etc.). Le théâtre : l’art imite les passions humaines (Aristote, Poétique). Le théâtre imite l’homme (mimésis) ; le but n’est pas la beauté, mais la purgation des passions (catharsis). Le théâtre de Bertolt Brecht ne s’adresse pas aux passions mais à la raison. S’il imite la nature, le théâtre rate sa fonction. La musique, quant à elle, est l’art le plus

qu’illusion. Nous serions alors tous prisonniers depuis notre naissance dans une caverne (allégorie de la caverne) voyant dans les ombres la réalité du monde. L’Art serait alors un simulacre du visible. Contrairement à Platon qui ne voit dans l’Art que « mimésis » de la nature et donc imitation, illusion voire dégradation de la nature, son élève ARISTOTE souligne que l’Art vise à « achever ce que la nature n’a pas pu mener à bien » . Il est important de noter qu’Aristote distingue la nature de l’Art. Selon

condamne dans le comédien à être quelqu’un de multiple, flottant, dont la capacité à tout imiter révèle la légèreté et la superficialité. Donc, si Platon chasse les poètes de sa république parce qu'ils sont des imitateurs et qu'ils pratiquent la mimésis au lieu du récit, la capacité d'imitation dévolue au langage, en disant qu'elle est vraisemblable et qu'elle peut, en la représentant, nous apprendre quelque chose sur l'action humaine. Platon condamne les fictions (sauf les mythes), il dénonce l'immoralité

s’installe ou il veut dans les gradins sur théâtre Aristote, philosophe grec du 5è siècle, a émit une théorie qui disait que le théâtre est une imitation de la vie et de ce qu’on voit, il est un miroir de la société humaine. Cette théorie s’appelle la mimèsis , mais pourtant le théâtre latin en diffère car il ne représente pas mais présente un ailleurs fabriqué sur la scène pour le plaisir et pour les spectateurs, les personnages ne sont pas guidés pas leurs textes et par leurs gestes, mais par la musique

est une image de ce dernier. Dès lors il est à la fois mais ne se présente pas comme tel. Il est une illusion et peu conduire à l’erreur et peut être l’effet de l’imagination. Le vraisemblable est donc une imitation du vrai, c’est-à-dire qu’il est mimesis. Mais quelle est cette valeur ? La vraisemblance si elle est présente d’esthétique et l’art et possède une valeur intrinsèque (1ère partie), il n’en reste pas moins que scientifiquement le vraisemblable n’a pas d’assise ontologique ni de fécondité

diégèse et l'univers réel. Chez Aristote dans la Poétique, la mimésis est la représentation d'une fiction telle qu'elle serait si elle était réelle. Elle fait donc appel à la nature et au réel. Dans le théâtre l'identification, et donc le fait de se mettre à la place des personnages, le jeu de l'illusion est nécessaire pour permettre la catharsis. Il faut qu'il y ait illusion pour que les spectateurs puissent ressentir les passions. La mimesis serait la raison du plaisir artistique. La catharsis permet

cela, nous étudierons dans un premier temps l'imitation du réel, puis comment passer de l'imitation à l'illusion, et par quoi cette dernière est traduite au théâtre. Selon Aristote, le théâtre est avant tout une imitation fidèle du réel. C'est la mimésis aristotélicienne. Dans un premier temps, ce sont les auteurs qui mettent l'accent sur le réalisme de la pièce, lors de son écriture même. Ils mettent en scène des actions humaines dont les protagonistes ne le sont pas moins. Parfois même, l'auteur

avait donc une fonction moralisatrice et didactique. Les acteurs étaient choisis dans la cité et nommés par les autorités politiques : jouer faisait donc partie des obligations du citoyen. Le théâtre (selon Platon) est l’art par excellence de la mimésis : imitation parfaite de la réalité.(Le poète donne l’illusion que ce n’est pas lui qui parle mais ses personnages). 2- Le Moyen-Age Le théâtre français est née d’une double tradition : religieuse et profane. 1. Le théâtre religieux

par excellence : 1/2 des ouvrages retrouvés pdt les fouilles). Tous les auteurs de théâtre classique ont travailler sur Aristote. Pour lui le plus important c'est l'histoire de la pièce (mythos) et la supériorité de la tragédie sur l'Epopée (la mimésis : on ne se contente pas de raconter une histoire passivement comme pour l'Epopée mais on fait une représentation de l'histoire. Toutes les règles tragiques viennent d'Aristote (règle des trois unités, de bienséance et de vraisemblance. La tragédie