Mimesis

figure-t-elle principalement la réalité ou l’illusion ? Introduction L’art de la représentation consiste à ce que la peinture reproduise la vérité de l’univers, en étant le plus convaincante possible. Quelle que soit l’époque, la doctrine du mimésis influe toujours les peintres. Dans l’art de la Renaissance, comme pour l’impressionnisme, la peinture est sans cesse interrogée par la ressemblance avec la réalité. Pourtant, la matérialité et les techniques utilisées sur le support créent des limites

le but est de faire en sorte que les maîtres s’identifient aux esclaves Ces oppositions frontales servent une forme de catharsis. Et l’allusion à la Grèce est bien de ce point de vue à exploiter. La « catharsis » naît d’une identification : la mimésis d’une action doit produire une émotion, et cette émotion doit produire un « enseignement ». Dans la fameuse formule placere, movere, docere : « plaire, émouvoir, enseigner » - formule qui s’appliquait dans l’esthétique classique, notamment, au théâtre

expérimentation et une adaptation qui s’effectue entre elle et la chorégraphe par le biais d’un échange d’esthétique de mouvement. L’adaptation consistait en l’apparence et la reproduction d’une esthétique de mouvement qui avait ainsi pour conséquence une mimesis et donc inhibition de la personnalité du danseur et de sa singularité d’interprète. Ce premier cas s’oppose à la deuxième expérience avec pour essence un travail collaboratif avec un dialogue entre le chorégraphe et soi-même (l’artiste interprète)

aux citoyen une formation permanente à une pédagogie pour adulte. → Catharsis : selon Aristote, effet de « purgation des passions » qui est produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique. Fonctionnement fondé sur : - Identification (mimésis) : l'acteur s'identifie à un rôle, le spectateur s'identifie à l'acteur, le spectateur devient donc personnage. - Transfert de ses propres passions sur celles du personnage. - Purge : (sens premier du mot catharsis) le fait de se débarrasser de

d’irréalité ». « le théâtre a le statut du rêve : une construction imaginaire dont le spectateur sait qu’lle est radicalement séparée de la sphère de l’existence quotidienne. » « Ainsi, se justifie la présence, toujours actuelle au théâtre, de la mimésis, c’est-à-dire de l’imitation des êtres et de leurs actions » Anne Ubersfeld, Le Théâtre, 1980 « Le spectacle n’appartient pas au praticien, il appartient au spectateur : c’est lui, le lecteur des signes et, à la limite, leur constructeur »

Écologie et politique, Galilée, Paris, 1975. Gorz André, Écologie et liberté, Galilée, Paris, 1975. Gorz André, Capitalisme, socialisme, écologie, Paris, Galilée, 1991. Guattari Felix, Architettura della sparizione, architettura totale, Mimesis, Milano, 1996. Guattari Felix, Chaosmose, Galilée, Paris, 1992. Guattari Felix, Cartographies schizoanalytiques, Galilée, Paris, 1989.  Guattari Felix, Negri Toni, Les nouveaux espaces de liberté, Éditions Lignes, Paris, 2010.

Littérature. Pour Diderot, le plaisir de la lecture n’est pas quelque chose de bas, à comparer à du divertissement, mais au contraire une chose qui élève le lecteur et qui le rend meilleur. Une autre caractéristique du Novel de Richardson est l’art de la mimésis ; c’est en effet un support qui permet une identification. Le souci de la réalité plausible va marquer le roman, et va imprégner le lecteur d’une impression de fidélité et de vérité, à la manière d’un contrat entre le lecteur et l’auteur. La fiction

production pour l’usage quotidienne, alors que la technè de l’art consiste à imiter le réel. Bref, à l’origine, l’art était considéré comme une activité de reproduction, sinon d’imitation de la nature. C’est en cela que les grecs l’appelaient la « mimésis», entendue comme acte d’imitation. Imiter la nature c’est être en mesure de la reproduire fidèlement sur un tableau (c’est-à-dire pouvoir le dessiner parfaitement, ce, en prenant en compte ses couleurs, ses formes, sa position, etc.). Il faut que

d’image ni de musique. ?? Dissymétrie entre les propriétés attribuées à la peinture qui reposent sur des qualia et font appel à un sens et la propriété de la poésie de reposer sur la parole. Ut pictura. Aristote. De quels moyens dispose la mimésis ? : couleurs et figures / voix (celle que la parole met en forme) – la phonê, c’est la voix en tant qu’elle est articulée. Nuances, inflexions de la voix sont comme les couleurs dont le peintre dispose pour rendre les nuances. Pour cela la poésie

les vices de mon siècle. ». La tragédie, quant à elle , doit assurer la catharsis ( purgation des passions) par la terreur et la pitié ,conformément aux principes définis par Aristote dans sa Poétique. S’identifiant au héros par la mimesis ( effet d’illusion) mais protégé de la violence tragique par l’effet de distance , le spectateur éprouve , lui aussi , les passions et finit par les rejeter. -Les règles du théâtre classique sont théorisées notamment par Nicolas Boileau dans