Mimesis

République. 1:L'esprit réaliste Le réalisme est une réaction dirigée contre le romantisme. Aux rêves idéalistes des romantiques, il oppose le réel, à la nature élégiaque qui enchante, la société bourgeoise qui désenchante. Se fondant sur la « mimesis », l’imitation en grec, le réalisme, c’est l’imitation fidèle du réel, que les romantiques, semble-t-il, portés par l’imagination, avaient un peu perdu de vue. En un sens, cette disposition d’esprit se trouve en accord avec la société bourgeoise,

seuls, peut-être, mettons dans ce texte. « Tout texte se construit comme une mosaïque de citations, tout texte est absorption et transformation d'un autre texte »1. Nous pouvons comprendre par cette citation que la littérature est une continuité (Mimésis), qui met en pratique tous les textes littéraires. Si nous parlions de l’intertextualité, il faut qu’on entame le concept " interculturalité " qui sont deux concepts toujours en interaction dialectique. L’interculturalité est devenue une notion

vulgarise la physique de Démocrite par la poésie. Beaucoup de références aux nombres, côté ésotérique. Sonnet « Correspondances » de Baudelaire. * La poésie et l’invention : Poésie, genre. Poème, objet. Viennent du grec « poien » = faire, fabriquer. Mimesis : imitations. Il fallait jusqu’au 17ème, imiter tout en innovant. 4) Le système traditionnel et sa remise en question * Rime : 12ème, assonances. 13ème, 14ème, Moyen Age instaure la rime. 15ème, rimes féminines et masculines (couple), et

+ L’esprit des lois, Montesquieu : il essaie de dégager un certain nombre de principes qui régissent notre pensée dur les lois. Modèle moral : Mythe du bon sauvage Modèle esthétique : Beauté de l’œuvre d’art fondée sur principe de mimésis, imitation de la nature. Fin XVIIIème, l’art commence à se détacher de se principe Beauté pas seulement dans l’objet mais dans la relation avec l’objet. Influence importance sur la création littéraire au XVIIIème + Genre nouveau apparaît avec Diderot

prescrire l’éducation aux gardiens, pour qu’ils deviennent des hommes mesurés, plein d’harmonie et de bonheur et honnête. Ces hommes deviendront des guerriers et seront éduqués par la musique, par la formation de l’âme, plus précisément en imitation, mimésis. Ces guerriers ont de l’ardeur, le désir mais ils ont moins de raison. La poésie est tout aussi une sorte d’éducation pour eux, du fait qu’ils présenteront l’idéal du respect de la loi. L’apparence ou plutôt la formation du corps serait important

l'esprit du spectateur. Le nouveau réalisme. Tinguely, Heins, Spoerri, Villeglé, Klein, Pierre Restani, constituent en 1960 un groupe nommé Nouveau réaliste, leur rapport à l'objet est lié à l'accumulation. Nous ne sommes plus dans le registre de la mimesis (l'objet n'est plus représenté), ni dans celui de son détournement (comme chez les surréalistes) mais les objets sont additionnés, accumulés, (e.g. armand) et ces accumulations font disparaître le centre. Le propre même de la production industrielle

affectifs d’Artaud, c’est eux aussi car le théâtre est d’abord une mise à l’épreuve du corps, car le stade est un théâtre où se joue ce qui se joue dans tout théâtre : le jeu de la vie et de la mort, du hasard et de la nécessité, du réel et de sa mimesis, du conflit et de sa résolution, du vertige et de l’assiette, le tout dans une dramaturgie d’action et de mouvement donnée à l’ovation, à la critique et à l’arbitrage. La rage de vaincre des Français butant contre la nécessité de ne pas perdre des

oeuvre le statut d'oeuvre littéraire si elle correspondait à certains critères pour le moins stricts. Par exemple, pour Aristote (et longtemps encore après lui), une oeuvre était considérée comme littéraire seulement si elle relevait de la fiction (mimèsis) et que le langage qui y était utilisé différait de celui du langage quotidien. Si on avait continué à se baser sur ces critères, il est probable qu'aujourd'hui, un courant comme le réalisme ne serait pas considéré comme littéraire. Ainsi, depuis

les repères spatio-temporels. L'évolution du lien entre représentation et réalité D'abord une imitation du réel, suivie d'une réalité très artificielle puis vers un théâtre symbolique. Imitation du réel Selon Aristote, le théâtre doit être mimésis, c'est à dire, imitation du réel. Cette théorie explique qu'au XVIIe siècle, les pièces suivent la règle de vraisemblance : on ne peut pas présenter d'actions qui paraissent extraordinaires. Le théâtre « à l'italienne s'impose : l'espace technique

Aristophane, Plaute. Le théâtre a un enjeu moral. A la fin de la pièce, le conflit est réglé, le spectateur peut tirer une leçon de la pièce qu’il vient de voir.

Dans la Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit la tragédie. Il y définit la mimêsis : il faut que les personnages soient une imitation des passions humaines aussi vraisemblable que possible. Aristote voit dans la tragédie un moyen pour l’homme de purifier l’ame de ses passions. Cette purification, ou catharsis vient de la pitié et