Mimesis

expliqué par autre chose. Invalidation de tout hors-texte. L’objection majeure porte sur les effets : ainsi définie, la littérature trouverait son origine dans un ensemble textuel, donc en elle-même. Cela vient remettre en cause l’idée séculaire de mimesis. Le problème se situe autour de l’autoréférentialité de la littérature, contre la littérature qui continuerait à tenir un discours sur le monde. La réponse de Genette est ironique, laconique. Il ne théorise plus mais son but est de montrer que

propre à l'esprit, c'est-à-dire cette soif d'absolu que manifeste le goût artistique. C321. Pour Aristote, l'auteur de la tragédie ne se contente pas de nous faire les émotions du héros mais il incite aussi le spectateur à l'imitation active (mimèsis) du comportement du héros. Ce n'est donc pas par narcissisme que nous goûtons l'oeuvre d'art, mais, au contraire parce qu'elles développent en nous le sens des valeurs morales. C322. Kant dit que le goût artistique est un indice de perfectionnement

Le personnage de roman Le personnage ? Le personnage du roman se dévoile par un portrait en action. Il se doit d’être crédible, en interagissant avec le lecteur, par exemple, grâce à l’ironie, ou encore la ponctuation, ou bien grâce à la mimesis. C’est en s’éloignant des dieux qu’il emprunte ses traits à des personnes existantes, accentuant d’avantage l’effet de réel. Par sa psychologie, il reflète la société dans laquelle il évolue dans l’épopée, tandis que dans le genre romanesque, il ne se reconnaît

l’improvisation. Son cinéma relève d’une double perspective : « mettre en mouvement ses compositions photographiques en explorant un peu plus les qualités intrinsèques de la lumière, transgresser les limites d’une vision ordinaire en réfutant la mimésis de l’image cinématographique ». Ses films relèvent de plusieurs techniques : • les ciné-rayogrammes • les films sans caméra • les ciné-poèmes… Grâce aux recherches, au travail de restauration des éléments qui ont pu être mis à disposition et

Winckelmann en particulier qui est connu en France et publié par Fréron dans le Journal Étranger, en 1756. L'ouvrage de Winckelmann exalte Imitation des Grecs comme moyen d'atteindre la perfection des arts. Il analyse clairement ce qu'il entend par la mimésis, l'imitation de la Nature : « Notre nature n'engendrera pas facilement un corps aussi parfait que celui d'Antinous. C'est en dépassant le beau naturel qu'on atteint un Beau Idéal conçu par notre esprit. C'est le sentiment intérieur qui donne à l'œuvre

vraisemblable de notre humanité ? Plan retenu : j’ai délibérément choisi un plan dialectique, à votre niveau, c’est à mon sens plus simple que le plan critique PROPOSITION DE DISSERTATION Dans sa Poétique, Aristote définit le théâtre comme « mimesis », c'est-à-dire représentation, imitation de la réalité. Dans cette perspective, le théâtre serait une reproduction exacte de la vie courante. (entrée en matière générale) Peut-on dire pour autant que le théâtre est une copie de la réalité ?(reprise

tragédie a été inventée par les Grecs (Eschyle, Sophocle et Euripide). Les héros tragiques étaient alors des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des chants, l’action qui se déroulait sur la scène. La tragédie touche donc le public par la terreur et la pitié

de la perception, réalisme du sentir, réalisme visionnaire * le réalisme part d'un projet impossible * le réalisme porte en lui sa négation par son désir d'excéder le réel * réalisme = miroir fêlé, étoile la réalité = négation de la mimésis * la beauté de l'écriture dénonce le scandale du réel * le réalisme n'imite pas la nature, il dénonce la fausse nature, ne peut ni ne veut représenter la réalité c'est-à-dire que le réalisme n'est pas représentation de réalité, mais déni de

d’une écriture de l’instant : le temps de l’écriture et la progression de la mort (l’instant vécu) semble être le même (comme si la marche funèbre et la parole incarné dans le discours progressaient conjointement). Ambivalence sur la question de la mimésis (représentation/imitation). Il semble peu vraisemblable qu’il puisse écrire jusqu’au terme de sa vie, jusqu’à son dernier souffle (théâtralité de l’ordre de l’artifice littéraire). Le traitement du temps dans le texte dépasse sa valeur aspectuelle

tropisme renvoie donc à des mouvements intérieurs presque insensibles, dus à des causes extérieures : phrases stéréotypées, conventions sociales. « Le but des récits de Nathalie Sarraute est moins une reproduction du réel (ce qu’on appelle la mimésis ) qu’un grossissement de ce qui se passe dans le subconscient , là où ne surviennent pas encore les mots mais où règne un magma confus de sensations, de menues aspirations, répulsions ou rétractions, ces « menus drames microscopiques » et intimes