Miroir secondaire

m'empêcher de croire que ce choix n'est pas que facétie. Derrière l'image purement professionnelle de chacun d'entre nous, se cache un amalgame issu de notre hérédité et de notre éducation, une image du Soi qu'il nous faut analyser. Les spéculums, miroirs grands ou petits, outils d'exploration médicales, plus ou moins complexes, plus ou moins invasifs … Je pense les avoir, professionnellement, manipulés sous bien des formes. Ce besoin d'exploration, cette volonté d'analyse, ce souci de savoir avant

 d’aider  l’autre  s’il  est  lui-­‐même  mal  dans  sa  peau  ?  (F.  Baumann,  p.207).     2 Burn-­‐out  et  société  :  le  trouble  miroir   «  Les   maladies   de   civilisation   sont   des   troubles   miroirs   où   se   reflète   ce   qui   est   trop   difficile.   Le   burn-­‐out   est   le   nom   contemporain   de   ce   trouble  »   (P.

nous pouvons tenter de réfléchir sur le sujet. La conscience de soi apparaît dès que nous sommes capables de nous représenter à nous-mêmes. Nous nous regardons donc, comme notre reflet dans un miroir et, étonnés par notre découverte, nous étudions ce reflet pour très vite nous rendre compte que ce miroir ne renvoie pas les images auxquelles nous pourrions nous attendre. Est-il seulement possible de nous reconnaître nous-mêmes face à cette image déformée, inattendue de nous-mêmes ? Encore faudrait-il

Huis clos de Jean Paul Sartre Oral sur texte pages 44-47 En quoi « voir » révèle l’enfer ? Voir c’est l’enfer : Voir ce que les autres voit de nous dans le miroir  cela devient une obsession (Estelle : « je me voyais comme les gens me voyaient, ca me tenait éveillée » p.45) Pour Inès, voir Estelle c’est de la torture car cela lui rappelle de Florence, la femme qu’elle aimait et qui elle aussi était blonde. Voir Estelle ca lui rappelle aussi qu’elle ne pourra jamais l’avoir car Estelle

sa cage Détruire, brûler l'esprit buté Liberté, liberté le sommeil des morts doit être piétiné Des zombies sans vitalité d'esprit Déracinons leurs tombes Pour que tombent les normes Ennui! L'oiseau multicolore sort de sa cage Fracasser le miroir d'un reflet normal Respirer l'air pur des idées nouvelles Vomir un flot de couleurs virtuelles L'oiseau multicolore sort de sa cage S'échappe et vole Dans un ciel sans normes Libérons la liberté L'art abstrait du rêve dépouillé Pureté de l'esprit

suggéré, c'est que le roman ne serait qu'un miroir. C'est-à-dire que le roman le plus abouti serait une image, un reflet de la réalité qu'il capte. C'est bien l'ambition du réalisme qui voudrait rendre compte de ce qu'il observe sans ajouter une once de subjectivité. Examinons les autres termes : cette image n'est pas statique puisque le miroir est promené. Mais par qui est promené ce miroir ? Est-il orienté ? À quelle hauteur est-il présenté ? Ce miroir serait promené le long d'un chemin : ce n'est

nest jamais un reflet, elle nest pas non plus seconde par rapport un rel, mme si dans certaines formes du roman, le but est de donner limage la plus ressemblante de la ralit. Aprs stre demand par quelles modalits le roman peut prtendre se faire le miroir privilgi du monde le vrai roman est comme une autobiographie du possible et occasionnellement de lauteur sa vie possible, nous pourrions nous interroger, en dernire instance, sur les finalits de ces reprsentations de vrits plus ou moins absolues

ELSA AU MIROIR Introduction : Aragon est un auteur surréaliste qui fut durement marqué par les horreurs des deux guerres qu’il a vécu en tant que soldat. Il s’engagea dans la résistance lorsque son bataillon fut défait par la capitulation française. Voulant combattre l’invasion culturelle allemande, il écrivit plusieurs poèmes sur l’espoir, la guerre et l’amour. En effet, Elsa, sa femme et muse, prend souvent une valeur symbolique : elle représente la France. Composé de quatre quintiles et de

direction de sa maîtresse. Un papillon et une lune. Fascinée par cette gracieuse créature, je ne peux détacher mon regard de ma main. De la poussière la recouvre là où le papillon s'est posé. Je marche au hasard dans ma chambre. Attirée par un vieux miroir posé sur le meuble, je m'avance. Dans mon reflet, mon regard paraît différent. D'une autre nuance et d'un autre aspect. Mes cheveux, eux aussi ont changé. Des reflets irisés les parcours lorsque je bougent la tête. Tantôt du mauve, tantôt du bleu

Au-dessus de la toile, un casque militaire. En arrière-plan nous pouvons voir un miroir : il est quasiment face au spectateur et reflète l’image du peintre en train de peindre : la pipe est aussi tombante qu’au premier plan, les lunettes nous cachent le regard du peintre. La concentration de Rockwell lui fait plisser le front, lui donnant ainsi un air ahuri. Au-dessus du miroir, un aigle tenant un drapeau américain. Sous le miroir, un livre ouvert, sur lequel se tient en équilibre un verre de coca. -Le