Mme De Beauséant

ultime et décisive leçon. Face à la tombe, Eugène a scruté le fond des cœurs. La mort pathétique de père marque la fin de son éducation. Le voilà seul désormais face à la vie, en position d’adulte ; ses maîtres, ou ses inspirateurs, l’ont quitté : Mme de Beauséant retirée, Vautrin arrêté, Goriot mort. A lui de vivre en assumant un chois déjà largement engagé et renforcé par l’épisode final. Le destin du père Goriot aura contribué jusqu’au bout à l’apprentissage d’Eugène. Les deux fils de l’intrigue

Sœur MARTHE : née Beauséant. Née de Lorge ou de Béthune-Charost dans le premier état de la nouvelle. Balzac avait entre-temps raconté l'histoire de sa nièce, la vicomtesse de Beauséant, dans La Femme abandonnée (1832). – M. et Mme RAGON : anciens parfumeurs de la cour, à l'enseigne, rue Saint-Honoré, de La Reine des Fleurs. Ils n'apparaissent que dans la nouvelle version (1842) de l'épilogue. Balzac leur avait fait jouer un rôle de premier plan dans César Birotteau (1837), où Mme Ragon est présentée

avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses : - A nous deux maintenant ! Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen. Annonces des axes : I) Enterrement du père Goriot 1) Situation enterrement 2) Ambiance sordide et atroce II) Regard critique sur la société 1) Relation du père Goriot avec ses filles 2) Critique de la religion III) Renaissance

puisque la manière de s’exprimer n’est pas la même aujourd’hui qu’elle était au XIXème siècle. Balzac emploi des niveaux de langages différents selon la catégorie sociale du personnage qu’il souhaite faire s’exprimer , ainsi la particularité de Mme Vauquer est de déformer les mots, par exemple elle déforme le mot« tilleul » qu’elle prononce « tieuille ». Eugène quant à lui utilise un registre élevé, notamment lorsqu’il s’adresse aux dames. Vautrin, lui, commence ses phrases par des interjections

son argent, ce qui nous montre les valeurs de la société parisienne à cette époque. Petit à petit, Goriot montait les étages et réduisait considérablement ses dépenses, ce qui lui fit perdre toute la crédibilité qu’il avait acquise et le respect de Mme Vauquer ainsi que de tous les autres habitants de la pension: “Désespérée de rencontrer un homme inattaquable, elle se mit à le déconsiderer, et fit ainsi partager son aversion pour Goriot par ses pensionnaires, qui, par amusement, servirent ses vengeance”

crédule et traverse des obstacles ou épreuves, afin de mûrir et d'en tirer une leçon. Ainsi, dans L'Éducation sentimentale (Flaubert, 1869), le jeune Frédéric connaît les premiers émois de l'amour : et réfléchissant sur les sentiments qu'il porte à Mme Arnoux, Frédéric se construit une idée de l'existence. Mais cette initiation n’est pas seulement au cœur du roman, elle est également destinée au lecteur. À l’instar du roman didactique des Lumières, cette volonté d’éducation du lecteur découle du

fortune. «Je ne vous demande aucune grâce, continua Julien en affermissant sa voix. Je ne me fais point illusion, la mort m'attend : elle sera juste. J'ai pu attenter aux jours de la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages. Mme de Rénal avait été pour moi comme une mère. Mon crime est atroce et il fut prémédité. J'ai donc mérité la mort, messieurs les jurés. Mais quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié

personnage Meursault qui permet d’exprimer et de faire comprendre au lecteur l’absurde de Camus. C’est parfois par leurs paroles que les personnages romanesques se ressemblent et véhiculent une même conception du monde Dans le Père Gorio, Vautrin et Mme de Beauséant sont certes bien différents, aux deux extrêmes de la hiérarchie sociale, mais leur discours sur la société parisienne se ressemble : ils partagent et exposent la même vision de monde. Pour finir, le personnage est considéré comme une personne

Rastignac, Vautrin et le père Goriot. Rastignac est un jeune étudiant en droit, venant d’une famille provinciale modeste, qui s’émerveille devant la vie parisienne. Eugène préfère rejoindre la haute société à l’aide de sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, aux dépens de ses études. Celle-ci lui dévoile aussi le secret du père Goriot : père de deux filles,  Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, toutes deux mariées à des aristocrates, pour lesquelles il s’est sacrifié toute sa vie, il est maintenant

Il se veut comme un père pour Eugène et l’aide en achetant un « appartement » et en voulant y vivre tout comme Delphine et Eugène. Vautrin (Arnaud) : Alias Trompe La Mort Evadé du Bagne de Toulon. Il apparait comme un gentilhomme aux yeux de Mme Vauquer et du reste de la pension. Il tente de corrompre Eugène comme lui l’a été en donnant sa méthode pour accéder au monde et en l’entrainant à tirer au pistolet. Au duel aussi. Apprécie vraiment Eugène et son arrivisme. Il plaide coupable lors