Mme Rosémilly

même au duel et à la confrontation singulière des deux frères. Ainsi, dans le premier chapitre, nous assistons à une lutte acharnée à la rame sous l'oeil attentif de M. Roland qui prend un rôle d'arbitrage et les regards spectateurs de Mme Roland et de mme Rosémilly. De ce duel acharné, Jean sort vainqueur dans la gloire et dans l'honneur, quant à Pierre, il se contente d'une honteuse seconde place renforçant son amertume et le mépris envers sont cadet qui le ridiculise. Figure du poète, du bâtisseur

et qui se termine à la page 153 à « […] qu’elle nous entende. ». Dans cet extrait, Pierre et jean se disputent car Pierre est jaloux de son frère à propos de l’héritage qu’il a reçu, mais aussi de l’appartement que Jean lui a « dérobé » et de Mme Rosémilly qui vient juste d’accepter la demande en mariage de Jean. Nous allons désormais montrer que ce confit relève à la fois du réalisme mais aussi qu’il est plus symbolique. Nous pouvons étudier cet extrait selon deux perspectives. Dans un premier

entendu, de se faire détecter, d'avoir démasqué other_ _les qui se cache en nous. "Ensuite, j'ai été jaloux de Jean, pensait-il. "C'est vraiment vilement dire. Et je suis sûr maintenant, pour la première idée qui me vint fut qu'il se marierait avec Mme. Rosémilly. Et pourtant, je ne suis pas en moi l'amour avec cette oie pédant peu, qui est juste la femme au dégoût d'un homme de bon sens et de bonne conduite. Il est donc la jalousie la plus gratuite, l'essence même de la jalousie, qui est simplement parce

« mensonge », et le verbe positif « ravissait » montre la naïveté bête du personnage autosatisfait, qui sans doute sera à nouveau trompé par la suite. Dès la première page apparaît aussi une rivalité entre les deux frères, signalée par la présence de Mme Rosémilly ; la jeune veuve n’est pas présentée précisément, elle n’apparaît que comme une « invitée », mais le fait que Jean la défend montre que le jeune homme lui est déjà attaché, et que sans doute ils auront un lien amoureux dans le roman. Les différences

la chance d'avoir une vie, que beaucoup d'hommes aurait rêvé d'avoir. C'est un bel homme, grand blond, charmant, il possède une licence de droit, un travail, un appartement, un bel héritage,une petite amie qui deviendra par la suite son épouse (Mme Rosémilly). Et pour finir, il est en bon terme relationnel avec sa famille, une relation que même son propre frère Pierre, n'a pas avec sa famille. C'est une vie que beaucoup de personnes n'ont pas, une belle vie que Jean a la chance d'avoir, à la lecture

nous, lecteurs, vivons. Enfin, le choix de  focalisation externe , avec une  narration à la troisième personne , comme dans la phrase : «  Mme Roland, assoupie à l’arrière du bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée à cette partie de pêche, se réveilla, et tournant la tête vers son mari  », donne l’impression d’assister de l’extérieur à la scène familiale, comme si nous y étions. Ainsi, il

son frère. De plus, ce sentiment est renforcé avec son mariage futur avec Mlle Rosémilly, nous pourrions croire que ce dernier veut reproduire la vie de ses parents, c'eszt-à-dire l'adultère. Et donc capter l'attention de ces derniers. Le départ de Pierre, permet donc à Jean de passer en tête de la famille et de pouvoir accaparer l'attention, on peut le remarquer avec cette phrase : Alors Jean partit en avant avec Mme Rossémily. Cela va permettre de rappeler l'échec de Pierre dans sa vie, et se

de merveilleux (« nos contes de fées à nous », p. 59.) La nature curieuse de Pierre est soulignée (« Il s’approcha, curieux », « tous les coins du monde. ») Jean est peu enclin au voyage : fort de son héritage, il pense à s’établir et épouser Mme Rosémilly. Pierre se moque de lui (l’ironique « Je te laisse rêver d’avenir » répond au « Mais oui ! ») Alors que Jean reste assis, Pierre se relève (« moi, j’ai besoin de marcher », p. 60) ce qui montre la différence de comportement : alors que l’argent

même au duel et à la confrontation singulière des deux frères. Ainsi, dans le premier chapitre, nous assistons à une lutte acharnée à la rame sous l’œil attentif de M. Roland qui prend un rôle d'arbitrage et les regards spectateurs de Mme Roland et de Mme Rosémilly. De ce duel acharné, Jean sort vainqueur dans la gloire et dans l'honneur, quant à Pierre, il se contente d'une honteuse seconde place renforçant son amertume et le mépris envers sont cadet qui le ridiculise. Si la rivalité de Pierre avec

souhait serait de me revoir. J’acceptai sans hésiter. Je n'ai qu'une envie, rester à New-York et ne jamais revenir. Je veux fuir Le Havre, je veux fuir ma famille. Malheureusement j'ai promis à Jean de rentrer pour assister à son mariage avec Mme Rosémilly. Dans quelques heures La Lorraine repartira en direction du Havre. Et malgré le fait que je n'ai aucune envie de revenir au Havre, je ne peux pas fuir mon destin, je dois rentrer.