Mme Rosémilly

frères à des positions opposés dans le bateau " bâbord " et " tribord. Mme Roland,  rêveuse et au sentimentale est suggérée par ses attitudes : elle « regardait d’un air attendri le large horizon de falaises et de mer ».  Elle représente la mère aimante, qui cherche l’apaisement. Sa propension à la rêverie et son calme s’oppose à la trivialité de son mari. Ainsi, le couple qu’ils forment ne semble pas harmonieux. Mme Rosémilly est le personnage le moins défini, réduit à son identité, à sa situation

soleil flottait l'image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit. Pierre et Jean : Incipit, Guy de Maupassant -1888 "Zut !" s'écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d'heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l'eau, et soulevant par moments, d'un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer.     Mme Roland, assoupie à l'arrière du bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée à cette partie

dans la région (litige de l’appartement) Jean Roland : homme blond de 25 ans, né en 1860, il est le fils de Louise Roland et de Maréchal, il est licencié en droit, il souhaite installer son cabinet d'avocats dans la région, il va épouser Mme Rosémilly, il est décrit comme un homme calme, réservé. Louise Roland : la mère de la famille (48 ans), elle vit depuis des années dans le mensonge avec son mari, la mort de Maréchal va bouleverser sa vie en apparence tranquille. III COMMENT/QUOI

roman. La visite de la Lorraine (chapitre IX, p. 198-199). Aborder le roman comme une forme littéraire privilégiée de représentation de l’homme et du monde. Parcours de l’œuvre et synthèses. Lecture analytique. Séance 7 L’aveu de Mme Roland à Jean (chapitre VII, p. 172-175). Le monologue intérieur de Jean (chapitre VIII, p. 176-180). Variantes correspondantes (variante h, p. 217, et variante b, p. 219). Comprendre, dans les réécritures et les corrections qu’il opère

chagrine de déception. Or, si harmonieux que ce rapport le soit, il prendra une cour différente. L’héritage légué à Jean, dont Louise était la seule à en connaitre la vraie raison, va éveiller la jalousie et les scrupules en Pierre. Et d’un autre côté, Mme Roland commencera à préférer d’avantage Jean à Pierre, qui est déjà trop désavantagé. Cette mère qui aime « frapper l’œil », loua à Jean le fameux appartement où Pierre envisageait de s’installer et faire carrière. Cette action de Louise rend furieux

honte. Elle perd à ses yeux tout son charme serein de femme aux pures affections. Malheureux, torturé par « l’infâme secret » et par le remord , il persécute sa mère. À l’occasion d’une sortie sur la plage de Saint-Jouin, Jean se déclare à Mme Rosémilly, adroite en amour comme à la pêche, et, avec le prestige de sa récente richesse, il obtient d’elle une promesse. Dans le nouvel appartement de Jean, les deux frères se disputent. Pierre, sous le coup de la fureur, lui révèle sa découverte

frères. Lorsque le fils cadet recevra seul un héritage, la jalousie et la curiosité vont alors envahir Pierre. D'autre part, les relations qu'unissent les deux époux Roland sont également révélateurs ; dès l'incipit, Mme Roland reprend son mari, qui s'excusera auprès de Mme Rosemilly seulement. Le lecteur decouvrira par la suite que cette femme n'a jamais reellement aimé M. Roland mais seulement M. Maréchal, son amant. B-Des indications sur la fin du roman. L'incipit fournit également des indications

La mère de famille. Quarante-huit ans. Mère de Pierre vers dix-huit ans et de Jean cinq ans après. Est devenue "une femme d’ordre, une économe bourgeoise un peu sentimentale". Ancienne maîtresse de Maréchal, lui reste fidèle malgré l’absence. Mme Rosémilly : Jeune veuve de 23 ans. Rentière résidant au Havre. Veuve depuis deux ans d’un capitaine au long cours. Voisine et amie des parents Roland. Future belle-fille. Extrait du premier chapitre de Pierre et Jean, ce texte introduit un élément capital

sa place et quelque part un effet de suspens et d'incertitude est créé. A la page 94 du livre, lorsque Jean a passé la matinée a recherché des appartements pour exécuter sa fonction de médecin, il arrive en retard pour déjeuner chez lui où Mme Rosémilly et le Capitaine Beausire ont été invité, en effet personne ne l'a attendu. Le sujet de conversation du repas est toujours le même : l'héritage de Jean qui décline rapidement sur la richesse, l'épanouissement ou la fortune. Dès qu'il a rejoint

secondaire dans cet univers masculin. On n'a encore aucune idée de leur aspect physique. Mme Roland dort à l'écart du groupe (3 : "assoupie à l'arrière du bateau"), se réveille lentement (15 : "s'était tout à fait réveillée") , regarde ailleurs (15,16 : "regardait d'un air attendri le vaste horizon", et félicite en vain son mari (ligne 17 entière) qui ne tient pas compte de son avis. L'invitée, Mme Rosémilly, est nommée deux fois (lignes 4 et 13) mais n'intervient jamais. M. Roland l'insulte presque