Modèle De Portrait Péjoratif

Vitruve , 1492 - L’île de l’Utopie avec sa capitale Amaurote , 1516 ( l’image du savant  : - Albrecht Dürer, Portrait d’Érasme , 1526 - Antonello de Messine, Saint Jérôme dans son cabinet de travail , 1475 - Raphaël, L’École d’Athènes , fresque de la chambre

précèdent, le narrateur et les per- sonnages, je l’ai annoncé, constatent sans les juger, du moins sans les juger de façon marquée, les bizarreries de l’existence. « Bizarre » cède plus nettement à sa pente dépréciative dans les cas suivants, où il est péjoratif sur un plan intellectuel et moral. Ainsi Lousteau, instruisant Lucien, déclare à propos des romantiques et des classiques : « Par une singulière bizarrerie, les Royalistes romantiques demandent la liberté littéraire et la révocation des lois qui

dans présent, vive émotion Pronoms personnels => montrent appartenance / exclusion à un groupe Adjectifs : forte affectivité / dépréciation Modalisateurs (marque de jugement) : adhésion / distance prise par rapport à un discours Vocabulaire : péjoratif / mélioratif connotation / dénotation polysémie Syntaxe : mise en relief parallélisme rythme binaire, ternaire Ponctuation : questions rhétoriques interjections lyriques REGISTRES Comique => Faire rire ou sourire - Jeux sur les mots - Effets

: « Tout le monde fait dans le népotisme. Pourquoi ne pas l’avouer, ici c’est difficile de faire autrement » (TS, p.). Le déictique « ici » est relayé par les groupes nominaux qui portent sur l’espace circonscrit des jugements de valeur assez péjoratifs. Aussi Eddie peut-il s’exclamer : « Quel pays de cons ! Qu’est-ce que nous avons fait au bon Dieu pour mériter ça ! » (TS, p. 156). Même Georges qui est pourtant un expatrié renchérit : « Sur quel bled impossible je suis tombé » (TS, p. 126)

des journaux de combat existaient. Ils étaient généralement l’entreprise d’un homme ayant une forte personnalité souvent polémiste. On peut en effet prendre l’exemple de Louis Veuillot, catholique ultramontain, rédacteur en chef de l’Univers. Ce modèle existe toujours, comme en en témoigne par exemple l’Intransigeant de Rochefort (voir annexes), ou encore La Libre Parole, journal très antisémite fondé en 1892 par Edouard Drumont (voir annexes). On peut aussi citer l’Autorité, lancé en 1886 par Paul

cours duquel B se représente en galérien, la narrateur déclare que c’est bien fini. Ces voyages l'ont entraîné vers deux sortes d'enfers différents. On comprend donc pourquoi il n'a plus rien à imaginer (…) sur la mer. D’ailleurs il emploie un terme péjoratif , mon trimbalage, pour rendre compte de l’expérience difficile et pénible qu’à été son voyage.[ cf le nom de Bardamu (barda + mu)]. L’extrait ne constitue donc en rien une ouverture mais bien une clôture, comme le confirme les références au titre

l’explication. Elle informe lorsqu’elle évoque l’édifice, le mobilier et les personnages en eux même ; mais elle explique lorsque, en les décrivant, elle suggère une interaction entre la psychologie des personnages et leur cadre de vie. Le décor a été modelé par le personnage et ce même décor agit sur ce même personnage. Evoquant madame Vauquer Balzac dit : « Enfin, toute sa personne explique la pension comme la pension implique sa personne »3. La description chez Balzac prend souvent l’allure ironique

femmes ; un homme âgé ; Tiberge (témoin) = gens ordinaires ≠milieu de la cour. Environnement disparaît rapidement pour mettre en valeur les 2 personnages. II/ Les personnages 1) Pauvreté du portrait physique Rien sur le narrateur Manon : adj. mélioratif  « si charmante ; fort jeune » 2) Esquisse des portraits moraux Narrateur : innocent = retenue, sagesse, timide Jeune fille : aisance et expérimenté => CONTRASTE entre les 2 personnages 3) L’échange verbal a) Aucun style direct : parole fondues

penseurs sérieux, parfois tragiques militants d'un humanisme qu'on rapprocherait à bon droit de l'époque des Lumières, à moins qu'ils ne soient les précurseurs de notre « postmodernité[1] ». Histoire C'est Platon qui a popularisé le mot dans un sens péjoratif par ses dialogues, dans lesquels Socrate discute souvent avec des sophistes pour analyser leurs raisonnements. Le philosophe ayant pour un but la recherche de la vérité, il peut en effet combattre les imposteurs qui jouent sur la vraisemblance pour

rencontre « je rencontrai le docteur Sangrado » l3, l’épreuve « j’ai besoin d’un garçon pour me servir » l7 et enfin la leçon qui se trouve au-delà de cet extrait, puis le schéma se répète indéfiniment au gré des aventures. Gil Blas, comme ses modèles espagnols, est un héros itinérant. Le thème du voyage permet d’introduire des aventures variées, des rencontres pittoresques. C’est ainsi qu’il rencontre le docteur Sangrado l3. L’auteur donne une impression de hasard : le héros se retrouve dans un