Mœurs

Léon Laurent-Pichat. C’est donc à partir du 1er octobre 1856 que les lecteurs peuvent le lire. Mais à peine la parution faite, Flaubert, Mr. Laurent-Pichat et l’imprimeur sont accusés d’ « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs », pour ce roman aux descriptions jugées trop apathique et réalistes. Madame Bovary raconte en effet l’histoire d’une jeune femme romantique mourant d’ennui au sein d’un mariage sans passion et se donnera la mort pour échapper à la honte de l’adultère

cherche à faire réfléchir sur les excès de la préciosité, un mouvement social, artistique et culturelle du XIIème siècle dont les membres se réunissaient dans des « salons » pour parler de littérature, d’art, etc. Cette comédie est donc une comédie de mœurs car elle dénonce les pratiques d’une catégorie sociale, ici la préciosité. Comme dans l’Avare avec Harpagon ou le Bourgeois gentilhomme avec Monsieur Jourdain, Molière utilise pour divertir et faire sa satyre des « types » qui sont ici Magdelon et

contraire aux bonnes mœurs ou à l’ordre public ». Cependant pour les actes à titre gratuit l’intention libérale devrait toujours avoir à priori une cause licite. L’acte de bienfaisance est en principe irréprochable, mais les mobiles animant cette intention libérale peuvent être illicites. En l’espèce cette libéralité est faite pour entretenir des rapports immoraux de concubinage avec le tiers ce qui devrait annuler l’acte pour cause illicite. Néanmoins suite à l’amenuisement des bonnes mœurs il s’avère que

considèrent que la libéralité consentie à l’occasion d’une relation adultaire ne va pas à l’encontre des articles 900, 1131 et 1133 du Code civil. Contestant cet argumentaire, Madame X forme un deuxième pourvoi en cassation. Problème de droit Les bonnes mœurs empêchent-elles la libéralité à l’occasion d’une relation adultaire ? Solution L’Assemblée plénière de la Cour de Cassation, par un arrêt du 29 octobre 2004, casse l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris le 9 janvier 2002 au visa des articles

à l’occasion d’une relation adultère sont nulles au motif qu’ils avaient une cause contraire aux bonnes mœurs? -Règles de droit applicables: Selon les dispositions de l’article 1131 du code civil: l’obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet. De plus, en vertu de l’article 1133 la cause est illicite quand contraire aux bonnes mœurs et à l’ordre public. Ainsi la jurisprudence sanctionnait traditionnellement les libertés dont le motif déterminant

thématique, de façon concrète, dans la vie quotidienne des Etablissements. Les exemples où liberté et ordre publics s’affrontent : • L’utilisation des locaux scolaires [Liberté d’association de réunion et impératifs de sécurité, respect des bonnes mœurs, liberté du commerce et de l’industrie]. • La nourriture au Restaurant scolaire [Liberté religieuse, laïcité (égalité différenciée), et ordre public sanitaire, du comportement ; viandes halal (licite en arabe), pouvant être consommée par les

représentation des défauts d’un personnage dont elle grossit parfois le trait jusqu’à la caricature (l’avare, l’hypocondriaque, le misanthrope). Molière élabore une réflexion sur la nature humaine. b. La comédie de mœurs La comédie de mœurs développe une réflexion plus générale sur les mœurs du temps et fournit un témoignage sur les réalités contemporaines. (exemples : Les Précieuses ridicules, Les Femmes savantes)

exclusivement des hommes et le chœur (avec à sa tête le coryphée) commence l’action. Tous portent des masques. Le genre connaît son apogée à Athènes avec Aristophane, dont les pièces sont des charges virulentes qui caricaturent les institutions et les mœurs. La farce. Au XVème et XVIème siècle, la farce met en scène les tracas de la vie quotidienne à travers des personnages codifiés : les types. Ces intrigues simples sont propices aux comiques de situation (déguisement), de gestes (coups) et de mots

morale qui veut améliorer le comportement de l'être humain. Un juriste veut une justice globalement juste, il prendra une décision dans l'intérêt général d'une société. Un juge donne une sentence qui préserve la paix sociale, qui va dans la logique des mœurs plutôt que dans un soucis de morale, d'égalité. A l'opposé, le moraliste exige l'épanouissement de l'individu, son bien-être dans la société et individuellement, se qui amène à une justice absolue. Prenons, l'exemple du divorce, d'après la règle de

tableau d’un type comique, comme Molière représente le type de l’avare à travers Harpagon. Elle vise à divertir le spectateur, mais aussi à l’édifier : elle dénonce en effet les défauts et les vices du type qu’elle tourne en dérision. D La comédie de mœurs Elle s’intéresse aux défauts des contemporains, en particulier aux travers de certains groupes sociaux, comme le fait Molière dans Les Précieuses ridicules (1659) ou dans Les Femmes savantes (1672). E La comédie-ballet C’est un genre propre au XVIIe siècle