Molière Héritage

Caractères La construction des caractères se fonde à l’époque où Molière écrit sur une tradition héritée d’Aristote, via Théophraste, art du portrait qui a nourri la Comédie Nouvelle, ainsi que l’œuvre de Térence. Les caractères sont des portraits d’individus qui, ayant perdu le sens de la mesure où réside la vertu, sont aveugles à eux-mêmes et demeurent fixes. Le substrat de cette conception des choses est à rechercher dans la fameuse théorie des humeurs (le sang, le flegme, la bile et l’atrabile)

mourir » (même scène). Argan est un angoissé qui projette toutes ses angoisses dans la maladie. 2. La médecine • Au temps de Molière, la médecine n'est pas très évoluée. On soigne toutes les maladies de la même façon, par des saignées, des purges et des clystères, procédés tous très présents dans le Malade imaginaire. Les médecins ont mauvaise réputation et, en se moquant d'eux, Molière sait qu'il va faire rire son public facilement. Il reprend le même thème dans le Médecin malgré lui et y fait allusion

(financier, grime, barbon), le nom vient des manteaux qui caractérisaient ces personnages à l'origine. 2. On reconnaît avant tout un barbon à sa longue barbe et son grand manteau, il peut porter aussi des lunettes comme Harpagon das l'Avare de Molière Arnolphe dans « l'école des femmes ». Arnolphe est un Barbon 3. Arnolphe personnage type du Barbon retient Agnès la jeune femme qu'il désire épouser. Il l'isole dans un couvent qui lui appartient. Malgré cet "enfermement", Agnès fait la

28 Février 1667 Château de Versailles, Sa majesté, Louis XIV. Sire, J’ai eu le plaisir d’assister à une représentation privé de Le Tartuffe, une pièce écrite par Monsieur Molière, que vous avez surement voir. Les reproches faites de cette pièce et adressés à l’auteur me semblent injustes. Je ne crois surtout pas que Le Tartuffe est une pièce dangereuse, mais qu’une telle comédie peut avoir l’intérêt de rétablir l’ordre moral. Votre majeste, je vous sollicite a lire la suite de ma lettre, malgre

Vendredi 27 septembre 2014 LITTERATURE MOLIERE, COURS N°2 Molière : période la plus brillante du règne de Louis XIV. Période avec tentative de régenter l’art qui remonte avant Louis XIV (déjà sous Richelieu). Codifier l’art d’où xion d’Académie qui ont pour but de codifier les diff arts. Ex : la danse regroupe trop de pratiques diverses  l’Académie veut en faire un art professionnel et surtout unique (désormais presque une manière d’enseigner ;a danse et de danser). Les Académies : trouver

scène 2 où le comique est du aux coups de batons, grimaces et le jeu des acteurs ou l'Avare de Molière Le comique de mots où l’effet comique est produit par les paroles grâce aux jeux de mots, niveaux de langue, répétitions, accents, prononciation, insultes. Exemple : Bélise (à la bonne). — Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire? Martine.— Qui parle d'offenser grand-mère ni grand-père? Molière, Les Femmes savantes, Acte II, scène 6, 1672. Les deux mots de prononciation presque identique

comme on peut le voir lorsque Tartuffe se fait arrêter à la place d’Orgon. En quoi les mœurs et les caractères des personnages sont-ils comiques ? Les caractères des personnages, très hauts en couleurs, construisent une base qui servira à Molière pour créer de l’humour dans la pièce. En effet, la différence entre ces mêmes caractères construit un cadre satirique et caricatural d’une société qui à la base n’est pas aussi joyeuse que dépeinte dans la pièce. Les affronts entre toutes ces personnes

Feydeau comme Molière se moquent du bourgeois, est-ce du même rire ? Durant le règne de Louis XIV, un grand événement social apparaît : l'ascension de la bourgeoisie. En effet, ceci n'est pas au goût de tout le monde. Les nobles sont écartés du pouvoir tandis que les bourgeois ont le monopole du commerce et de l'économie. Nous pouvons également noter que le Roi soleil, tend de plus en plus à s'entourer de bourgeois tel que Colbert qui lui sera d'un grand soutien. Molière, lui-même est

Introduction Molière aussi appellé Jean Baptiste Poquelin né en 1622 appartient au mouvement du classicisme du XVIIéme siècle. Ce mouvement est instauré par la monarchie de droits divins de Louis IV. Il joue pour la première foi devant le souverain en 1658 et obtient une alternance avec les comédiens-italiens. Il écrit Tartuffe en 1664 mais celle-ci est refusée pour outrage à la dignité de l'Église. La pièce ne sera autorisée que 5 ans plus tard lorsque Molière ajoute l'acte 5 à la gloire du roi

tragédie, elle ne cherche pas à amplifier les situations tristes : la critique se fait par l'humour et le divertissement. La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » ("Castigat ridendo mores"). Pour Molière, le but est de « corriger les hommes en les divertissant » (Molière, « Premier placet au roi au sujet de Tartuffe »). Les personnages appartiennent à la catégorie moyenne de la société (ce ne sont pas des nobles), et la fin est généralement heureuse. Les différents procédés