Monologue D Harpagon

nous concentrerons uniquement sur l'extrait du monologue d'Harpagon acte IV,scéne 7 où ce personnage vient de se faire dérober sa précieuse cassette qui contenait sa richesse. Troublé et fou de rage il rentre dans une folie et se lance dans un monologue interminable qui lui permet d'exprimer sa colère ainsi que son désarroi. C'est pourquoi il nous paraît judicieux de mettre en avant le tempérament de celui-ci pour enfin nous demander en quoi ce monologue révèle t-il la personnalité d'Harpagon. Tout

Etroitement lié à l’art théâtral, le monologue représente souvent un moment unique de joie, de tristesse, d’horreur… pour le spectateur, selon la nature et les circonstances du thème traité. Monologuer c’est faire partager au public, des pensées, des émotions et des réflexions. Est-ce que le monologue permet la construction du personnage tragique ? Construire ici est pris dans le sens de comprendre du point de vue du spectateur. Celui-ci peut-il à travers une tirade saisir le problématique de

 discuter de leur amour respectif. Cléante est amoureux de  Mariane et Élise est amoureuse de Valère. Ce qui vient perturber la pièce est lorsque  Harpagon entre en scène et avoue son désir de marier Mariane et de marier Élise à  Anselme, un noble, puisqu’il recevra ainsi une dot généreuse. Harpagon est très avare,  c’est pourquoi le thème de l’argent est beaucoup abordé dans la pièce. Lorsque  Harpagon annonce ses intentions, le thème de la révolte entre dans l’histoire, car les  enfants ne se laisseront pas faire. De son coté

et le jeu et l'action des acteurs sont indispensable à celle-ci. Dans le monologue d'harpagon, ( L'avare, Molière, 1668, Acte IV, scène 7), le comique de gestes est omniprésent. En effet, dans cette scène, Harpagon perd sa cassette. Effondré et, se retrouvant seul, il se livre à un monologue où il semble perdre la raison. A la fin de la scène, le spectateur hésite entre le rire et la pitié. Tout au long de ce monologue, il se retrouve à croupis, à terre, allongé et faisant le mort (« je me meurs

faire remarquer par le biais de la comédie les caractères et les mœurs de gens de son époque même si cela visait des gens de haut rang. L’avare de Molière Harpagon est un vieil avare, un véritable tyran envers tous ceux qui le côtoie. Ses enfants, Cléante et Elise, ses gens de maison, souffrent de cet excès d’avarisme. Veuf, Harpagon continue d’accroître sa fortune qu’il cache soigneusement, en prêtant de l’argent à des taux astronomiques. Sa devise : Amasser et rien dépenser, peu importe les

avec les publics et communication Tél. 04 75 64 93 44 elise.deloince@theatredeprivas.com L’AVARE De Molière Création en mars 2015 au Théâtre Montansier - Versailles Mise en scène Jean-Louis Martinelli Avec : dans le rôle de : Jacques Weber Harpagon Alban Guyon Cléante Marion Harlez Citti Mariane Rémi Bichet Valère Nathalie Schmidt Frosine Jacques Verzier La Flèche Sophie Rodrigues Elise Vincent Debost Maître Jacques Production Scène Indépendante Contemporaine (Sic), Théâtre Montansier-Versailles

un tableau de son époque, représentant une riche famille bourgeoise du 17è siècle. L’œuvre qui à son époque n’avait pas été bien accueillie est aujourd’hui la deuxième comédie Française la plus représentée après Le Tartuffe. Les personnages : Harpagon : Riche bourgeois veuf, père de Cléante et d’Elise. C’est un vieil homme avare, tyrannique et paranoïaque, qui ne vit que pour l’argent. Il ne donne à ses enfants que le minimum pour vivre et il est obnubilé par la peur d’être volé. Il est attiré

relève du comique gestuel et souligne l'égarement d'Harpagon qui se prend le bras comme s'il s'était volé lui-même, ainsi que les didascalies implicites : "Où courir ? Où ne pas courir ?" La résolution de faire donner la question à tout le monde : Harpagon ne souhaite pas s'arrêter à sa famille, mais qu'il voudrait faire donner la question à la ville entière. On peut parler de paranoïa, de mégalomanie. Il se substitue au pouvoir judiciaire. b) Le tragique : Le comportement d'Harpagon prête

ACTE IV, SCÈNE 7 Situation dans l’œuvre et présentation du passage Harpagon vient de s’apercevoir que sa cassette a été volée. Il entre sur scène et se lance dans un monologue désespéré. (Dans la scène qui précède, La Flèche montre à son maitre Cléante la précieuse cassette qui contient le trésor d’Harpagon, qu’il vient de lui voler.) La scène illustre la folie d’Harpagon à son paroxysme, mais le registre dominant est comique. En effet, cette scène est caractéristique de l’esprit des comédies

Palais-Royal le 9 septembre de la même année. Elle a été jouée neuf fois avant d’être retirée. La pièce est ensuite publiée à Paris au début de 1669, l’achevé d’imprimer est daté du 18 février.     Personnages et distribution originelle.   Harpagon, père de Cléante et d’Élise, amoureux (c’est-à-dire qui aime sans être nécessairement aimé en retour) de Mariane et amoureux de sa cassette d’or. Il était joué par Molière. Cléante, fils d’Harpagon, amant (c’est-à-dire qui aime et qui est aimé)