Monologue D Harpagon

trois extraits est tout d’abord qu’ils sont trois monologues avec trois personnages qui expriment leurs plaintes pour différentes raisons, ils semblent peu à peu sombrer dans la folie avec pour la plus part beaucoup de questions existentielles comme par exemple « Où suis-je ? Qu’ai-je fais ? », Andromaque, ou encore « Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? », Le mariage de Figaro ou la folle journée. Mais il existe aussi dans ces trois monologues des différences avec le sujet de la plainte qui

aristocratique : dépense, exploits, mépris de l'argent. Valeur étique bourgeoise : économie, épargne, l'ascension sociale... Colbert va essayer de combattre cette tendance de la bourgeoisie car il faut que l'or circule notamment pour financer Louis XIV. Harpagon n'est pas un fidèle serviteur de la politique de Colbert mais illustre les craintes de la bourgeoisie face à l'instabilité monétaire, la bourgeoisie refuse les investissements. La noblesse s'appauvrit car la nouvelle richesse c'est l'or et qu'il

Page | 2 DISTRIBUTION Mise en scène – Nicolas LIAUTARD Scénographie – Nicolas LIAUTARD et Damien CAILLE-PERRET Lumières – Pascal SAUTELET Costumes – Elise BALDI Régie plateau – Jürg HÄRING Assistant à la mise en scène – Vincent WALLEZ HARPAGON, père de Cléante et d’Elise, amoureux de Mariane – Jean Pol DUBOIS CLEANTE, fils d’Harpagon et amant de Mariane – Marc CITTI ELISE, fille d’Harpagon et amante de Valère – Célia ROSICH VALERE, fils d’Anselme et amant d’Elise – Lazare HERSON-MACAREL

précieuse marmite car Euclion revient et il fouille consciencieusement Strobile. Euclion transporte alors son trésor dans le bois du dieu Silvain ; cette fois, Strobile, qui a continué sa surveillance, arrive à prendre l'or. Euclion se lamente dans un monologue désespéré. Puis, comme Lyconide vient à passer, il le soupçonne et le presse de questions ; le jeune homme s'imagine que son intrigue avec Phaedra a été découverte, et ses efforts pour se justifier provoquent un quiproquo comique, Euclion rapportant

Au théâtre, tirades ou monologues laissent s’exprimer longuement un seul personnage. Pensez-vous que les dramaturges aient intérêt à les éviter, au profit des dialogues, comportant des répliques plus brèves ? Au théâtre, tirades et monologues représentent un moment où un personnage s’exprime longuement sur scène, sans interruption. Cependant, il convient de les distinguer. La tirade s’adresse à d’autres personnages présents aux côtés du locuteur. Lors d’un monologue, le locuteur est seul sur

Amplification des traits de caractère => modalités ! et ? chez Molière : ponctuation expressive à la folie. Monologue => 2ème personne pour désigner le personnage imaginé => soi-même ( la dégustation du monologue tragique ) geste et situation : ligne 6 : « Il se prend lui-même le bras » ligne 34 . • réécriture par changement de type de texte : dialogue => monologue |Plaute |Molière

ou un affrontement. On peut citer comme exemple l’échange entre les deux sœurs dans Antigone d’Anouilh, qui discutent assez naturellement de leur point de vue sur l’idée d’enterrer leur frère ou non au péril de leur propre vie. Et dans le cas du monologue -qui met en scène un débat avec soi-même -, aussi cela peu se reproduire, on le retrouve beaucoup dans les tragédies classiques de Racine telles que Andromaque, ou encore Phèdre. Le théâtre sous forme de texte, contient des indications

Ex : le spectateur rit de bon coeur devant Harpagon qui pleure devant la perte de sa cassette « mon pauvre argent ! Mon pauvre argent ! Mon cher ami ! On m'a privé de toi » mais pour Molière, il devrait aussi prendre conscience, s'il est avare, du ridicule de son comportement. ∆) Le dramaturge n'a donc pas pour but unique d'attendrir, d'émouvoir son spectateur => fonction didactique du théâtre. C- Le spectacle, vecteur des idéologies • Le théâtre peut être une bonne tribune et les dramaturges ont

d’Agrippine. Ex. Phèdre de Racine. En avouant son amour incestueux, Phèdre engendre la colère de Thésée qui tue son fils Hippolyte. II – Les ressources du texte théâtral. A – Le monologue. Occasion pour le personnage d’exprimer ses doutes, les dilemmes qu’il doit résoudre. Ex. Le Cid de Corneille. Fameux monologue de Rodrigue, qui se voit déchirer entre son amour pour Chimène et l’honneur de son père qu’il doit venger en tuant le père de sa bien-aimée : « Réduit au triste choix ou de trahir

c’est-à-dire un vieil avare, une intrigue amoureuse et un trésor subtilisé. Mais, à différence de son modèle, l’avare de Molière n’est pas le pauvre Euclion enrichi par hasard en ayant trouvé une marmite pleine d’argent, mais un riche bourgeois nommé Harpagon ; la rivalité amoureuse entre Mégadore et son neveu pour Phaedra, fille d’Euclion est déplacée au niveau de l’avare et de son fils Cléante pour une jeune fille appelée Mariane; Molière modifie la structure de la pièce et il donne beaucoup plus de