Monologue De Médée

Pierre Corneille, Médée, p. 160-163 ; • Molière, Le Misanthrope, p. 163-167 ; • Marivaux, La Seconde Surprise de l’amour, p. 167-169 ; • Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, p. 169-173. L’objectif est de mettre en relation les quatre textes ci-dessus et de comprendre les manières dont différents auteurs de théâtre font de la jalousie un moteur de l’action dramatique. I. Situer chaque extrait 1. Corneille : Dégagez les mouvements de ce monologue de Médée pour montrer comment

(cf. Héraclès, Ion, Les Troyennes) que le prologue raconte une tout autre histoire que celle qui va advenir et le prologue est loin d’exclure les surprises. Dans le prologue d’Andromaque, pas de dieu mais un monologue d’Andromaque puis un dialogue avec la servante puis à nouveau un monologue et une lamentation élégiaque, inhabituelle dans ce genre de structure. Les éléments de la tragédie sont posés, les personnages évoqués à l’exception d’Oreste, exception signifiante, qui réserve donc une surprise

: • Pierre Corneille, Médée, p. 160-163 ; • Molière, Le Misanthrope, p. 163-167 ; • Marivaux, La Seconde Surprise de l’amour, p. 167-169 ; • Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, p. 169-173. L’objectif est de mettre en relation les quatre textes ci-dessus et de comprendre les manières dont différents auteurs de théâtre font de la jalousie un moteur de l’action dramatique. I. Situer chaque extrait 1. Corneille : Dégagez les mouvements de ce monologue de Médée pour montrer comment l’expression

Dom Juan. Lectures complémentaires : Euripide, extraits de Médée (431 av. JC) et Anouilh, Antigone (1944) Antigone et Médée, révolte ou folie ? Du problème de l’identification au personnage révolté. Shakespeare Hamlet (1603), extrait de l’acte III, scène 2 : le théâtre baroque au service de la révolte. Molière, le Misanthrope (1666), extrait de l’acte I, scène 1 : la révolte d’un anti Don Juan. Ionesco, Rhinocéros (1959), monologue final : de la difficulté de la révolte. Antonin Artaud, « En finir

de registre [P. Dac, Phèdre] 2.4. Bilan : arborescence ou constellation mythique 3/ De la réécriture à la réinterprétation 3.1. La christianisation des mythes [Hercule] 3.2. La romantisation des mythes 3.3. L’actualisation des mythes au XXe siècle [Médée] Chapitre III/ L’exemple du mythe de Faust, de la Renaissance jusqu’à Goethe 1/ Faust avant la tragédie de Marlowe 1.1. De l’homme à la légende 1.2. L’Histoire populaire de 1587 Le prologue – la construction du texte – le pacte – Explication de texte

à extorquer de l'argent à son vieux père Géronte. Inversement dans la tragédie, les personnages sont grandis  : ils représentent non l'homme tel qu'il est, mais tel qu'il devrait être. On rencontre ainsi des personnages exceptionnels dans le mal (Médée qui tue ses propres enfants), la passion (Phèdre amoureuse de son beau-fils Hippolyte et qui se suicide), ou le bien (Polyeucte, dans la pièce éponyme de Corneille, est un martyr chrétien qui refuse de renoncer à sa foi). Le théâtre contemporain pousse

œuvre dans une situation désespérée. La tragédie, nous convainc par les sentiments. Elle use de plusieurs procédés, tout comme la comédie pour faire passer un message ainsi que des émotions. L’œuvre est souvent sous forme de tirade ou de long monologue, le registre y est élégiaque ou pathétique pour nous inspirer la pitié ainsi que la crainte. Le décor est très souvent dépouillé, nu. Les personnages sont peu nombreux, ce ne sont que des nobles ou des héros (parfois mythiques). Les personnages représentés

exceptionnelles. C'est parce que Corneille croyait en la responsabilité de l'homme que ses personnages ne sont jamais submergés par la passion mais guidés par leur raison. Dates importantes :    1628 : Mélite, première création et comédie 1635 : Médée, sa première tragédie 1636 : L’Illusion comique (comédie) 1637 : Le Cid (grand succès) 1641 : Mariage avec Marie de Lampérière, fille d’un lieutenant avec laquelle il aura 7 enfants. 1642 : Cinna (tragédie - consécration de Corneille), Polyceute

sur des éléments surnaturels, et en y ajoutant violence et passions extrêmes. Le héros romain est furieux (de furor, c’est-à-dire non responsable de ses actes), à l’image de Médée (fille d'Éétès, roi de Colchide. Elle est magicienne, mythologie grecque) La structure des tragédies romaines (cinq actes entrecoupés de monologues et d’oraisons poétiques) a exercé son influence sur les auteurs de la Renaissance. * Le déclin du théâtre classique Au iie siècle apr. J.-C., le théâtre littéraire

Paris, il va donc persévérer et produire plusieurs pièces, que ce soit des tragi- comédies comme Clitandre en 1631 ou des comédies comme La Veuve en 1632. Protégé par le ministre de Louis XIII, le cardinal de Richelieu, Corneille écrit Médée, sa première tragédie en 1635, puis connait la gloire avec l’écriture du Cid en 1637. Pourtant, malgré l’accueil enthousiaste du public, les détracteurs lettrés de Corneille attaquent la pièce qui est condamnée par l’Académie Française à la fin de