Monologue De Médée

1633-1634). Richelieu l'accueille parmi les cinq auteurs qui travaillent sous sa protection, mais Corneille reprend vite sa liberté, et, alors qu'il donne sa comédie la plus originale (l'Illusion comique, 1636), le succès de sa première tragédie, Médée (1635), infléchit sa carrière, confirmée par le triomphe du Cid. Mais, si le public le suit, les « doctes » le boudent et suscitent une querelle littéraire qui ne sera close qu'en 1638 avec la publication des Sentiments de l'Académie sur le Cid.

la tragédie, et donc de l’art dramatique. Il serait le premier à avoir introduit sur scène un personnage indépendant du chœur lors d’un dithyrambe. Interprétant le rôle principal de son histoire, Thespis aurait, pour la première fois, récité un monologue auquel aurait répondu le chœur. Deux siècles plus tard, Aristote, dans sa Poétique, estime que c’est à partir de ces nouvelles formes de dithyrambes et grâce à l’intervention d’autres personnages et acteurs, que le théâtre a pu évoluer vers une forme

indiquent les gestes, les attitudes, les costumes des personnages. • Elles donnent des indications spatiales & temporelles. • Elles informent le lecteur & fournissent des renseignements pour la mise en scène & le jeu d'acteur. | Le monologue | • C'est le propos tenu par un personnage seul sur scène, ou qui se croit seul. | Le quiproquo | • Malentendu entre les personnages. | La réplique | • Échange entre deux personnages dans un dialogue. | La stichomythie

lyrique, comique, etc. ; · Par une ponctuation forte, une intonation émotive. Délibérer, C’est peser le pour et le contre en vue d'une décision : · Souvent, à travers un dialogue. Au théâtre, un monologue délibératif met en scène un personnage qui délibère seul ; · Si aucune solution n’est satisfaisante, on parle de dilemme ; · On utilise des raisonnements concessifs, dialectiques ; · Des phrases interrogatives ; · Des modalisateurs d’incertitude

dit : les serpents sifflent. 2) Eléments satiriques. Heureux est mis en exergue (ressort) il introduit le bonheur. Quand il était en Colchide, Jason rencontre la magicienne Médée. Avec celle-ci, il a 2 enfants mais un jour il veut rentrer chez lui et quittez Médée. Pour se venger de cet homme qui ne l’aime plus, Médée égorge les 2 enfants et Jason meurt de désespoir. On peut aussi remarquer qu’Ulysse à son retour fait un carnage de tous les princes qui courtisaient Pénélope. Ces 2 comparaisons

noble famille, jamais, pour sauver ma vie, je ne reparaîtrai, chargée de honte, aux yeux de Thésée.[19] Tout spectateur devine ce qu’elle va faire. Cette pauvre femme devient l’objet de la fureur. Nous voyons apparaître de nouveau une autre Médée[20], une pauvre femme qui perd la raison. Elle choisit le trépas, et comme tout spectateur le sait, Hippolyte devient sa victime. La description de Phèdre, qui obtient notre pitié au début, et notre dégoût à la fin, semble encore un peu naïve.

diminution des réécritures théâtrales de l’Antigone de Sophocle, après la floraison de la fin des années 70 dont parle George Steiner : « 1978-1979 connurent de véritables ‘épidémies d’Antigone’ » 1. Il me semblait alors que d’autres héroïnes, comme Médée, avaient supplanté la fille d’Œdipe et que l’ombre écrasante d’Anouilh et de Brecht était un frein à l’invention créatrice. Antigone aurait déserté la scène pour venir hanter les romans, ceux d’Henry Bauchau par exemple. Mais, comme souvent, les

était fliqué jusqu'à l'os. » 1968. Premier séjour à New York. « J'ai voyagé... Tout ce que j'ai accumulé [c'est] entre 18 et 25 ans. » 1969. À 20 ans, il fuit sa ville natale, et l'ennui, pour Strasbourg. Là, il assiste à une représentation de Médée de Sénèque mis en scène par Jorge Lavelli avec Maria Casarès. « Un coup de foudre ! Avec Casarès... S'il y avait pas eu ça, j'aurais jamais fait de théâtre. » 1970-1973. Écrit et monte ses premières pièces : Les Amertumes (d'après Enfance de Gorki)

ses épistolières écrivent à des héros consacrés (Pénélope à Ulysse, Phèdre à Hippolyte, Ariane à Thésée, Médée à Jason ... ) qu'Ovide a pu intituler Héroïdes l'un de ses recueils poétiques. De même, les héros que la tragédie met en scène sont généralement des figures légendaires, tirées de la mythologie. Quel que soit leur rôle dans l'action et quoi qu'ils fassent, Ajax (chez Sophocle), Médée, Hippolyte, Andromaque ou Hélène (chez Euripide) sont des héros et des héroïnes parce que la tradition les

royauté peins-lui (809) : décris-lui avouer quelqu’un de quelque chose (811) : prendre la responsabilité de tout ce que pourra dire ou faire quelqu’un pour disposer de moi (812) : pour savoir ce que je vais faire Scène 2 : Phèdre (monologue) Phèdre adresse une prière à Vénus, pour qu’elle fasse tomber Hippolyte amoureux. la honte où je suis descendue (813) : confondue (814) : traits (816) : fléchi (820) : superbes (821) : sont pareilles (822) : la honte qu’elle ressent depuis