Monologue De Médée

«faire l’amour» (c’est-à-dire «aimer d’une passion déclarée») avec la reine de Palestine implique le renoncement à l’empire. Mais c’est alors qu’il a pris la décision d’être empereur que survient Bérénice... Une telle composition rappelle celle des monologues de Corneille qui sont fortement structurés, pesant le pour et le contre pour arrriver à une synthèse. Et Titus est bien un héros cornélien chez qui, comme le montre le vers 1030 («Qu’ai-je fait pour l’honneur? J’ai tout fait pour l’amour») à l’amour

toutefois l'atmosphère surnaturelle d'un retour d'outre-tombe. 14. Var. par qui j'étais gardé 1677-1687. 15. Troubler: contrarier. Acte IV 1. Var. Je ne sais où je vas 1677 2. Voir la n. 16, p. 60. 3. Il semble qu'à la création de la pièce, un monologue de Thésée vînt s'intercaler à l'issue de la première scène. L'auteur anonyme (Subligny?) de la Dissertation sur les tragédies de Phèdre et Hippolyte, rédigée avant la publication de Phèdre, écrit en effet: "Thésée [...] aussi persuadé de ce crime

le magnétophone, les techniques cinématographiques. Le genre dramatique devient de plus en plus complexe. Evolution: il part de pièces plus abstraites, plutôt inspirées par le mythe, l'histoire, comme par exemple Antigone (1944), Eurydice (1942), Médée (1946); il passe de ces pièces mythologiques vers des pièces qui s'inspirent de certains moments de l'histoire (L'Allouette, 1952, sur Jeanne d'Arc; Becket ou l'Honneur de Dieu, 1959); les dernières pièces, dans un contexte plus récent: Cher Antoine

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(Julien) il pensa qu’il n’avait jamais vu des yeux aussi beaux ; mais ils annonçaient une grande froideur d’âme» 1 . Son éducation au couvent du Sacré-Cœur, fait d’elle un bas-bleu, c’est une jeune femme savante évoquant Médée2 : « je me dirai comme Médée» 3 II, chap.14, mais aussi Jean-Jacques Rousseau4 : « comme J.-J. Rousseau. Ces folies vous étonnent sans vous séduire. » 5. Le modèle de cette jeune aristocrate est Marguerite de Navarre6. En plus de la noblesse, elle possède l’énergie, le courage

chantée que timidement ou gauchement. Ce furent les Anglais Hervey, Gray et surtout Young qui mirent dans cette poésie sépulcrale les affres du désespoir et les sombres plaisirs d'un cœur lassé de tout. Les Nuits de Young, méditations oratoires et monologues prolixes où la rhétorique et l'artifice abondent, eurent un succès retentissant, lorsque Le Tourneur en donna en 1769, la traduction en une prose plus emphatique encore, mais surtout plus lugubre que les vers de l'original. On crut que Young avait

la France délivrée, poème héroïque (1656) Le tragédien Pierre Corneille (1606 - 1684) Œuvres : - 1629 Mélite, comédie - 1632 La Veuve, comédie - 1633 La Galerie du palais, comédie - 1634 La Suivante, comédie - 1634 La Place royale, comédie - 1635 Médée, sa première tragédie - 1636 L'Illusion comique, comédie - 1637 Le Cid - 1640 Horace, tragédie - 1642 Cinna, tragédie - Polyeucte, tragédie - 1643 La Mort de Pompée, tragédie - Le Menteur, comédie - 1644 La suite du Menteur, comédie - 1645 Rodogune

avoir surpris ; Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. (Corneille, Le Cid, Acte IV, scène III.) corneiLLe (1606-1684) • 1635 : Médée, première tragédie baroque sur un thème mythologique, évoque la vengeance passionnée de la magicienne Médée ; celle-ci va jusqu’à l’infanticide pour se venger de Jason. • 1636 : L’Illusion comique de Corneille, chef-d’œuvre du théâtre baroque dont l’intrigue inclut le procédé de mise en abyme, à rapprocher

même, lors des scènes à la fenêtre de Mme de Rênal (page 235), de l'attentat (pages 479-480), de l’entrée à la prison (page 481), on a ses monologues intérieurs, auxquels Stendhal recourt abondamment car ses héros sont des fervents de l’introspection. Ainsi une hiérarchie s’établit entre les personnages dont les pensées sont transcrites sous forme de monologues intérieurs et ceux qui sont vus uniquement de l’extérieur. C'est en épousant le regard de son héros, en montrant la réalité telle qu’elle

chantée que timidement ou gauchement. Ce furent les Anglais Hervey, Gray et surtout Young qui mirent dans cette poésie sépulcrale les affres du désespoir et les sombres plaisirs d'un cœur lassé de tout. Les Nuits de Young, méditations oratoires et monologues prolixes où la rhétorique et l'artifice abondent, eurent un succès retentissant, lorsque Le Tourneur en donna en 1769, la traduction en une prose plus emphatique encore, mais surtout plus lugubre que les vers de l'original. On crut que Young avait