Monologue De Tarrou

|XX° de la figuration à l’abstraction : |Caractérisation directe et indirecte du personnage de roman. | |Le personnage cubiste ( Picasso, Le guitariste) |Paroles de personnages : dialogues, monologues et sous | | |conversation ; discours directe, indirect, indirect libre, | | |narrativisé)

la guerre : 11  La menace hitlérienne : 11  L’occupation : (p214 ; 215) 11  Le nazisme : 12  La résistance et la collaboration : 12 Les personnages principaux de la peste : 13  Grand : 13  Rambert : 13  Rieux : 13  Tarrou : 14  Paneloux : 14  Cottard : 15 Humanisme, révolte et solidarité : 16 Le tragique et l’absurde : 17 Conclusion : 18 Biographie de Camus : * Son enfance : Albert Camus naît à Mondovi (Algérie) le 7 Novembre 1913. Il est le second

habitudes -Le genre de vie des Oranais -Les saisons, la mer 2.L’apparition des rats p.16-30 -De l’insolité au désarroi -La situation s’aggrave -Les personnages principaux : le docteur Rieux, Rambert, Tarrou, Paneloux, Grand et Cottard -Les personnages secondaires 3.Les carnets de Tarrou p.31-37 -Tarrou, héros absurde -Les carnets 4.Le nombre de victimes croît p.38-44 -changement du temps -Cottard -L’inquiètude de Rieux 5.Les réflexions de Rieux p.45-49 -Le refus de la réalité -Refus de caractère

docteur croisa dans l'escalier un homme encore jeune, à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d'épais sourcils. Il l'avait rencontré, quelquefois, chez les danseurs espagnols qui habitaient le dernier étage de son immeuble. Jean Tarrou fumait une cigarette avec application en contemplant les dernières convulsions d'un rat qui crevait sur une marche, à ses pieds. Il leva sur le docteur le regard calme et un peu appuyé de ses yeux gris, lui dit bonjour et ajouta que cette apparition

roman, se complètent pour représenter une génération. Le personnage n’a donc pas un but individuel : ce sont plusieurs individualités qui s’ajoutent pour dresser un tableau social. En 1887, dans Les Lauriers sont coupés, Edouard Dujardin crée le monologue intérieur. Il innove alors avec un type de discours qui sera maintes fois imité. Il ouvre aussi une nouvelle voie entre le personnage et le lecteur, une nouvelle forme d’intimité : le lecteur assiste aux doutes du héros et y participe d’autant plus

indiquant, par exemple, leurs traits physiques et moraux, leur métier, leur réaction face aux premiers cas de la maladie. Dans les premières pages du roman, le docteur Rieux (dont la description est donnée page 33 par l’intermédiaire des carnets de Tarrou) croise les personnages qui vont devenir les acteurs principaux du récit. Le concierge M. Michel et l’épouse du docteur Rieux sont vite écartés de l’intrigue : le premier meurt au deuxième chapitre tandis que la seconde, souffrante, quitte la ville

le reste » : le prêche de Paneloux L.A n°3 : p214/215 de « On pouvait cependant avoir ... » à « dans des planètes différentes. » : la quarantaine L.A n°4 : p227/229 de « Depuis, je n'ai pas changé. » à « c'est-à-dire à la paix. » : la confession de Tarrou L.A n°5 : p278/279 de « Du port obscur montèrent les premières fusées » à la fin : le dénouement Documents complémentaires : Extraits de « Le mythe de Sisyphe » et de « L'Homme révolté », Albert Camus Corpus autour de l'évolution du héros de roman

docteur croisa dans l'escalier un homme encore jeune, à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d'épais sourcils. Il l'avait rencontré, quelquefois, chez les danseurs espagnols qui habitaient le dernier étage de son immeuble. Jean Tarrou fumait une cigarette avec application en contemplant les dernières convulsions d'un rat qui crevait sur une marche, à ses pieds. Il leva sur le docteur le regard calme et un peu appuyé de ses yeux gris, lui dit bonjour et ajouta que cette apparition

|« tendresse » | |« « joie pure et solitaire » |« douceur » | |« monologue » | | |« flamme de la vengeance et de la révolte » |

annonce et justifie la scène finale de la pièce, c'est-à-dire le dénouement : il ne lui reste plus qu'à jouer le dernier acte de cette tragédie qu'il a lui-même montée. Caligula est d'abord seul en scène devant son miroir, il se lance dans un long monologue, ou plutôt dialogue avec lui-même, dans une longue tirade qui occupe les deux tiers de la scène. Il y fait le bilan désespéré de son action, puis il s'offre aux coups des conjurés qui surgissent et on assiste sur scène à la mort de Caligula et de