Monologue Du Coeur Anouilh

d’un parcours vers la mort qui symbolise sa propre destinée. III) Conclusion L’œuvre de B-M Koltès est aujourd’hui une des plus jouées dans le monde. Il est considéré aujourd’hui comme un auteur classique de la période moderne, à l’image des Anouilh, Beckett ou Sartre. DOC 2 Roberto Zucco, B-M Koltès, 2002-2003 Lecture analytique n°1 : La scène d’exposition Objectif : Mettre en relief la valeur particulière de la scène d’exposition dans R. Zucco I) Introduction Scène initiale

Montaigu a eu le bonheur mais aussi le malheur de connaître le coup de foudre en découvrant un soir de bal la belle Juliette, fille des Capulet, une famille ennemie de la sienne. Combien de spectateurs peuvent vibrer avec lui quand il s'exclame : « Mon cœur a-t-il aimé avant ce jour ? Mes yeux, jurez que non. Jamais avant ce soir je n'avais vu la vraie beauté ! » Combien aussi ont ressenti la même souffrance d'être séparé de l'être aimé, dont témoigne la nourrice de Juliette qui répond à la question de

Antigone, tragédie de Jean Anouilh (1944) Jean Anouilh a écrit cette pièce en 1942. Celle-ci fut créée le 4 février 1944 au théâtre de l'Atelier à Paris, dans une mise en scène d'André Barsac. Elle a été publiée en 1946, aux éditions de la table Ronde et figure dans les Nouvelles pièces noires parues la même année. I- De l'Antigone de Sophocle (441 avant Jésus-Christ) à celle de Jean Anouilh Antigone appartient aux légendes attachées à la ville de Thèbes. Elle est l'une des enfants nés de l'union

et  l’autre  de  façon négative : mais c’est finalement la même politique que Hoederer et Hugo défendent (la prééminence  du  Parti).  Le  théâtre  est  aussi  le  lieu  où  un  personnage  vient  exposer  ses  raisons.  Sartre  se  passe  des  monologues.  Les  points  de  vue  restent  entiers,  ils  sont  éventuellement  redébattus :  mais  il  n’y  a  pas  d’indication  du  dramaturge  laissant  entendre  qui  a  raison  dans  la  dramaturgie  de  la  pièce.  Ainsi,  la  présentation  de  la 

Mémorial. Son christianisme austère est imprégné des thèses de Jansénius adoptées par les religieux de Port-Royal des Champs, où Pascal a rejoint sa sœur Jacqueline, religieuse, pour une retraite spirituelle. Parmi eux, Antoine Arnauld se trouve au cœur de la polémique qui oppose les jansénistes à l’autorité de la Sorbonne à propos des « cinq propositions » attribuées à Jansénius et condamnées par le pape pour hérésie en 1653. Condamné par la Sorbonne, Arnauld décide de se tourner vers l’opinion publique

encourage Tite à se comporter en empereur. Il renonce alors à tout mariage et promet de fléchir Domitie en faveur de Domitian (Acte V). Les différences entre les deux pièces Nulle place ici pour la « tristesse majestueuse » de Racine. L’ambition est au cœur de la pièce, incarnée par Domitie qui dynamise l’action (Bérénice n’arrive qu’à la fin de l’acte II par un effet de surprise qui bouleversera un ordre établi avec difficulté : Tite en passe d’épouser Domitie, celle-ci se faisant tout juste à

l’endroit. C’est vrai qu’ici on pendait les morts ? II massait sa jambe blessée. – Il est beau, l’ancien des batailles ! Tu parleras quand nous aurons fini. Nous irons au bouchon chez Marthe. Je te paierai le guinguet et la boucaneuse9 avec, si le cœur t’en dit ! Ton grand-père n’était pas né qu’on ne pendait déjà plus ici. Maintenant, c’est le bétail mort en ville et ailleurs. L’équarrissage, c’était à Javel et maintenant c’est à Montfaucon. Tu sens pas l’infection ? En été, quand ça tourne à l’orage

du théâtre de boulevard, populaire, amusant et satirique est assurée par Jules Romains (Knock, 1928), Marcel Pagnol (Marius, 1929 - Topaze, 1933) puis par Sacha Guitry (Désiré, 1927 – Quadrille, 1937). Une mention particulière doit être faite pour Jean Anouilh qui approfondit dans une œuvre abondante et variée une approche « moraliste » de l'humanité avec des sujets souriants et grinçants à la fois (Pièces roses) comme Le voyageur sans bagage (1937), L'Invitation au château (1947), Cher Antoine (1969),

L’Illusion comique ou Anouilh, La Répétition ou l’Amour puni ou Genet, Les Bonnes (Lire une œuvre, p. 155) Groupement de textes extraits du manuel : – Corneille, L’Illusion comique, p. 147 – Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, p. 145 – Pirandello, Six Personnages en quête d’auteur, p. 150 – Genet, Les Bonnes, p. 152 • Objet d’étude : les héroïnes féminines Œuvre intégrale : Musset, Les Caprices de Marianne ou On ne badine pas avec l’amour, ou Giraudoux, Électre, ou Anouilh, Antigone, ou Beckett

de nature esthétique à travers la représentation du réel « ce que le poète doit produire c'est le plaisir qui, par la représentation, provient de la pitié et de la frayeur. » (Poétique 53 b 12) - finalité du plaisir= amélioration et apaisement du cœur= catharsis - pitié= émotion altruiste, frayeur= émotion égocentriste - paradoxe de la catharsis est que le plaisir de la représentation procède de deux émotions sont éprouvées comme désagréables= identification - 2ème paradoxe : d'un côté, la représentation