Mont Olympe

Elles combattaient pour renverser les barrières dressées tout au long de leur existence. En France aussi, dès 1791, Olympe de Gouges une ancêtre du mouvement féministe qui aurait dû être guillotinée pendant la Terreur à t’elle écrit dans sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : « La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit également avoir le droit de monter à la tribune. » Plus tard, les saint-simoniens tels que Pierre Leroux et Charles Fourier, Flora Tristant et Pauline

n'en est pas plus considérée comme l'égal de l'homme, même si elle a un rôle plus qu'important dans la prise de la Bastille. Olympe de Gouges, est femme révolutionnaire qui, en 1791 avait publié sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qui se termine par cette phrase : « Si la femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». Elle fut guillotinée le 3 novembre 1793. Mais les hommes de la révolution ont aussi fait évolué le rapport entre

pour la liberté de la femme, aujourd'hui encore. Ils transmettent leurs idées à travers des œuvres cinématographiques, musicales ou encore littéraires ainsi que nous allons le présenter. I- Les grandes idées féministes A-les grands féministes Olympe de Gouges (1748-1793) elle a écrit « déclaration des droits de la femme » était une des premières et a lancé le mouvement. Simone de Beauvoir (1908-1986) elle a écrit un livre intitulé « le deuxième sexe ». Simone Veil a demandé la loi pour l'avortement

politique. Déjà, en 1791, Olympe de Gouges, qui était une femme de lettre française, devenue une femme politique et féministe, écrivit dans le préambule de sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : « les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale ». L'article 10 de cette même déclaration dispose en outre que « la femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». On

largement, c'est à la construction de nouveaux rapports sociaux de sexe qu'appellent les féministes de cette deuxième vague. Le féminisme français moderne ( Années 60 et 70 ) Olympe de Gouges, auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qui proclamait, en 1791, que si une femme pouvait monter à l’échafaud, elle devait aussi pouvoir avoir des droits civiques. Elle-même est montée à l’échafaud, et elle n’a pas eu de droits civiques. Les grandes figures de l’histoire du

l'application ne concerne que des hommes. En la féminisant explicitement, en transposant aux femmes les droits affirmés, Olympe de Gouges insiste sur le caractère bisexué de la communauté civile et politique et fait apparaître la supercherie d'un universalisme qui ne parle que du masculin. Et elle obtient le droit de monter sur l'échafaud sans avoir obtenu pour les femmes celui de monter à la tribune (cf. art. 10 de sa Déclaration ). En octobre 1793 les clubs de femmes sont fermés, en 1795 la fréquentation

long et en large le récit de cette volonté politique dont la construction culturelle du genre et ses mascarades participe. Car c’est bien à une lutte de pouvoir qu’on doit la grande fable de la condition dite inférieure de la femme. Pourquoi monter ce texte au théâtre ? Pour qu’il soit dit et entendu, pour qu’il soit incarné et que sa transmission passe par la parole et la présence des comédiennes que j’ai choisi. Au départ, un personnage s’adresse au public avec une grande sincérité :

représenter une femme, puisque les représentants doivent avoir absolument les mêmes intérêts que les représentés : les femmes ne pourraient donc être représentées que par des femmes. Document 3 : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Olympe de Gouges*, septembre 1791 ; extrait de Gengembre G. A vos plumes citoyens, Gallimard, 1988 Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être considérées en assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli

La plus célèbre d'entre elle est bien sûr Jeanne d'Arc qui boutta les anglais hors de France en 1431. Mais il y en eut d'autres, moins célèbres, dévoilées une fois de plus célèbrepar la révolution française. Par exemple Théroigne de Mericourt et Olympe de Gouges, dès 1792, espèrent former une légion féminine pour prouver que les sexes peuvent être égaux en courage et vertu. Même si leurs propositions, jugées trop extravagantes, sont rejetées, elles n'en manquent pas moins les esprits. Durant cette

d'où il déduit l'égalité absolues des deux sexes. Suites aux idées de Condorcet, certaines femmes n'hésitent plus à parler: Olympe de Gouges, pionnière du féminisme présente à la Convention la " Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" et déclare par un discours provocateur " La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter a la tribune". Ce qui lui vaudra d'être guillotiné en 1783. Entre 1783 et 1848 ( début de la 2eme République), la monarchie