Montaigne Comment éduquer Un Enfant

1/2 Montaigne a dit : « Fâcheuse éducation qu’une éducation purement livresque ». Exposez les dangers d’une telle éducation et montrez que l’on peut apprendre ailleurs que dans les livres. Comment situez-vous l’éducation par internet dans ce cadre ? I) INTRODUCTION De nombreux critiques du XXème siècle ont érigé Montaigne au rang de père de la pédagogie car au cours de l’élaboration de son œuvre majeure « Les Essais », il a réfléchi sur l’éducation et sur l’apprentissage des enfants. Au XVIème

Objet d’étude : L’argumentation Références du texte : Essais Montaigne Auteur : Montaigne Biographie : -époque : XVIe siècle (né le 28 juin 1712 et décédé le 2 juillet 1778) -courant : Humaniste => Une enfance difficile car mère morte et Abandonné à 10 ans par son père. => Précepteur allemand qui lui apprend le latin => mauvaise expérience au collège. Référence l. 5 « furieux maître d’école » qui renvoie à son expérience. => Ami avec Etienne de la Boétie_ Discours de la servitude volontaire Bibliographie :

Sujet : Comment se cultiver par soi-même La plupart du temps, quand on dit de quelqu'un qu'il est cultivé, la personne en question a reçu une bonne éducation. Il a été dans de bonnes écoles, a été dans une famille suffisamment aisée qui lui a permis d'enrichir son éducation en accédant à de bonnes institutions. En fin de cursus, on dit qu'il est cultivé parce qu’il est à l'aise en littérature, histoire, arts, langues vivantes et langues mortes. Le principe même de ce cursus typé très encadré

être parfait intellectuellement mais aussi moralement : un équilibre entre l’esprit et l’âme). Montaigne (cf « Comment éduquer un enfant » - Essais )se montre plus sensible à la personnalité propre de l'enfant; selon Rabelais l'éducation doit viser à transformer l'élève en « un abime de science »; il demande une culture encyclopédique, universelle, totale et insiste sur la mémoire; selon Montaigne, au contraire, l'éducation doit viser à « faire plutôt la tête bien faite que bien pleine »; il propose

Depuis longtemps, l’homme s’est interrogé sur le bien fondé de l’éducation qu’il donne à ses enfants. Montesquieu auteur du siècle des lumières, en son temps, s’est intéressé au sujet, dans son ouvrage L’Esprit des lois en 1748 : il décrit trois éducations différentes, celle des pères, celle des maîtres et celle du monde. Pour lui, l’éducation du monde est contraire à tous les principes qu’ont pu enseigner les parents ou les professeurs. A notre époque, cette réflexion de Montesquieu s’applique-t-elle

particulièrement les genres argumentatifs sont-ils un moyen efficace pour éduquer l'être humain ? Depuis longtemps les écrivains utilisent l'art de la plume pour exprimer leurs sentiments. L'argumentation est très utilisée pour convaincre, persuader ou faire adhérer le lecteur à l'avis du locuteur. On se demande alors si la littérature et plus particulièrement les genres argumentatifs sont un moyen efficace pour éduquer l'être humain. Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier

qui peut commander, d’où la tient-il ? rapport gouverné/gouvernant Tenter de mettre du relationnel dans l’irrationnel « divin » Consentement des peuples Les Lumières se firent comme en opposition aux préjugés  Registre politique notamment  comment fonctionner autrement ? Lutte contre les préjugés Thème despotisme + Fr XVIII monarchie de droit divin Evolution de nouvelles classes sociales (bourgeoisie) : encore en charge de fonctions militaires et/ou politiques, monopolise les statuts Lettres

achats, non pas ce qu'ils tirent d'autrui. Vous ne voyez pas les épices d'un homme de parlement : vous voyez les alliances qu'il a gagnées, et honneurs à ses enfants. Nul ne met en compte publique sa recette : chacun y met son acquêt. Le gain de notre étude, c'est en être devenu meilleur et plus sage. » I. L’institution des enfants 1. Un enseignement par un précepteur (ni force ni collège) 2. Privilégiant la diversité et le choix 3. Afin de permettre le jugement II.

à six ans : poursuis le reste, et connais toutes les lois de l’astronomie ; laisse moi l’astrologie divinatoire, et l’art de Lullius car ils sont erronés et creux. Du Droit Civil je veux que tu saches par cœur les beaux textes, et que tu me les commentes en termes philosophiques. Et quant à la connaissance des faits de nature, je veux que tu t’y adonnes avec curiosité, qu’il n’y ait mer, rivière, ni fontaine, dont tu ne connaisses les poissons, tous les oiseaux de l’air, tous les arbres, arbustes

LA n° 1 : Les Essais, Montaigne, 1595, « De l’institution des enfants », I, 25, de « Savoir par cœur n’est pas savoir » à « et auquel, si vous ne la formez de bonne heure, la langue ne se peut plier. » 5 10 15 20 Savoir par cœur n’est pas savoir : c’est tenir ce qu’on a donné en garde à sa mémoire. Ce qu’on sait droitement, on en dispose, sans regarder au patron, sans tourner les yeux vers son livre. Fâcheuse suffisance, qu’une suffisance pure livresque ! Je m’attends qu’elle serve