Moral Le Malade Imaginaire

un premier temps face, c’est dans la comédie, plus profonde, où la peinture satirique des vices humains se colore d’une visée morale, qu’il se distinguera. Protégé par Louis XIV, Molière est pourtant de nombreuses fois attaqué, nottament par les religieux pour ses critiques des faux-dévots dans Tartuffe. Il meurt en 1673, lors d’une représentation du malade imaginaire. Misanthrope: Personne qui aime la solitude, évite la société Mvt 1: L. 1 - « on » => renvoie a la

comédie : La comédie a une visée principale : il s'agit de plaire. Ainsi, pour divertir le roi et la cour à Versailles, Molière invente la comédie-ballet qui mêle chant et danse aux répliques (Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire). Mais elle a aussi une visée moral. Elle entend suivre le précepte castigare ridendo mores : <<corriger les mœurs par le rire>>. Il s'agit de mettre à nu les ridicules et les travers des hommes en société pour qu'ils puissent se corriger. II

le fanatisme religieux, l’exploitation d’êtres humains, le racisme, l’intolérance Montesquieu, en écrivant les Lettres persanes (1721) se livre à une critique également satirique des mœurs et des institutions françaises à travers la religion, la morale, la politique, les lois. Ces sujets de société sont toujours d’une actualité brûlante et donnent à cet ouvrage une connotation universelle. Si l’on se penche sur le domaine politique, L’esprit des lois de Montesquieu (1748) a aussi une résonance

sur le plan morale. C’est le jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien du mal, et apprécie la valeur morale de ses actes et de ceux d’autrui. On parle de bonne conscience pour désigner le sentiment fondé ou non d’être irréprochable dans sa conduite. On appelle mauvaise conscience, le sentiment d’un malaise morale, souvent accompagné de regrets ou de remords de ne pas accomplir ou de ne pas pouvoir accomplir son devoir. Le problème qui se pose pour la conscience morale, c’est celui

littéraires de Molière, c’est un dramaturge et acteur de théâtre français. Molière a écrit de nombreuses pièces de théâtre comme : « Les Précieuses Ridicules », « L’Ecole des femmes », « Les Femmes savantes », « Le Bourgeois gentilhomme », « Le Malade imaginaire », « Les Fourberies de Scapin ». 2. Le classicisme développe une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Le but premier du classicisme est de concevoir une harmonie dans les textes, les écrits. Les écrivains classiques recherchent

traditionnellement distinguées : le comique de caractère ou de personnage, il réside dans la personnalité, les manières, le phrasé, les défauts et les manies des personnages. L'effet comique est produit par la peinture des caractères, par les traits moraux propres à une classe d'individus (évocation de leurs défauts et travers, de leurs vices, bien souvent ridiculisés). le comique de situation, qui réside dans la situation incongrue ; il prend appui bien souvent sur le paradoxe. Il repose sur des

Palais-Royal (à partir de 1660) où il remporte de nombreux succès en tant qu’auteur, acteur et directeur de troupe. Épuisé par le travail et la maladie (il est phtisique), Molière meurt le 17 février 1673 après la quatrième représentation du “Malade imaginaire” (il jouait le rôle d’Argan). Contrairement à la presque totalité des auteurs de comédie de son temps, l'invention dramatique de Molière s'appuie peu sur l'imitation de modèles antiques ou étrangers (italiens et espagnols). Molière demeure

la farce comme Le médecin malgré lui (1666) ou Les Fourberies de Scapin (1671), des comédies plus psychologiques comme L'École des femmes (1662) ou L'Avare (1668), des comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme en 1670 (avec Lully) ou Le malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Peintre

dramatiques ont fondé leurs intrigues sur un ou plusieurs stratagèmes, souvent élaborés par des serviteurs pour triompher de leur maître ou en tirer profit. Molière s’inscrit dans cette tradition dans sa comédie ballet, Le Malade imaginaire, composé en 1673. En effet, Argan, « malade imaginaire », se croit aimé de sa seconde épouse, Béline, qui ne songe, en réalité qu’à écarter de lui ses deux filles pour être sa seule héritière. Ni Bérarde, son frère, ni Toinette sa servante, ne réussissent à le détromper

cet homme sans qualité qui tente d’initier à lui tout seul la première révolution culturelle. Elevé après mille péripéties comiques au rang de « Mamamouchi », Monsieur Jourdain vit son heure de gloire en musique et en danse, malade de sa bourgeoisie, gentilhomme imaginaire, à la fois exaucé et battu, dupé et triomphant, en ce moment théâtral si rare où le ridicule fait place à l'émerveillement pur. Pascal Rénéric (Monsieur Jourdain). Mise en scène Denis Podalydès 3 Résumé de la pièce