Morale Du Cid

et de sa conception pessimiste de l’Homme, soumis à la grâce divine et prisonnier d’un destin qui le dépasse. Les grandes tragédies Andromaque, en 1667, remporta un succès public qui égala celui qu’avait eu Corneille, trente ans plus tôt, avec le Cid. C’est pendant les dix années qui suivirent cette représentation d’Andromaque que Racine écrivit les pièces que l’on considère généralement comme ses chefs-d’œuvre. Il se forgea avec elles une réputation d’immense auteur tragique, qui ne devait plus

celle de l'auteur. Le lieu est un interieur bourgeois. Le comique provoque le rire en donnant au spectateur une supériorité sur un personnage comique de situation (quiproquo) de gestes (jeux de scène) de paroles (répetitions) de caractères. (l'excés moral) L'intrige soulève des problèmes sociaux ou culturels et le dénouement est satirique. Souvent, il ya a une intervention en "in extramis" d'un deus ex machina. Ex: LeBourgeois Gentihomme de Molière |   Le Drame est un concept dévelopé par Victor

réformer et tendre vers cet idéal. Quelques auteurs: Pierre Corneille se consacre au théâtre et connaît son premier succès avec Le Cid (1636), avant d'entrer en 1647 à l'Académie française. La tragédie de Corneille est avant tout celle de la grandeur : la volonté du héros cornélien, plus forte que sa sensibilité, est mise au service du devoir et de la morale. Il a un honneur, une foi religieuse, qui entrent en conflit avec le désir de vivre. Il choisit alors de sacrifier son amour, voire sa vie

Edmond Rostand, reste fier jusqu'à la mort. Le drame met en scène des personnages dans des situations inhabituelles Le public vient au théâtre pour se distraire, il se plaît à vivre des aventures extraordinaires, avec les héros. Ex : Rodrigue, dans Le Cid de Corneille, remporte une bataille contre une armée entière. Des héros quotidiens dans la comédie La comédie met en scène des personnages qui appartiennent à toutes les classes sociales : des valets (Dorine dans Tartuffe de Molière), des bourgeois

XVIIe siècle, des théoriciens de la littérature tentent d'instaurer des règles strictes inspirées des modèles antiques, qui vont à l'encontre de l'esprit baroque. Ainsi, une œuvre ne doit pas procurer un plaisir gratuit mais s'inscrire dans une visée morale et didactique ; le mot d'ordre est d'« instruire et plaire » pour corriger les défauts humains. La tragédie, par exemple, doit inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la comédie dénonce les ridicules et les torts de ceux qui s'écartent

seule intrigue) pour satisfaire aux deux règles de base : la vraisemblance (une histoire crédible) et la bienséance (rien de choquant). Le théâtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs précis : plaire et instruire. La dimension morale est donc primordiale : par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-à-dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon Molière, «corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art A Paris

Le théâtre nait à l’époque de l’antiquité grec ou les hommes étaient les uniques comédiens et portaient des masques, de ce fait le théâtre était loin de représenter le réel. Toutefois chaque pièce donnait à voir une morale ou un message souvent critique de la société. Ainsi Victor Hugo, écrivain français du XIXe siècle présente un jugement pour présenter le paradoxe du théâtre : « Le théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants

CORNEILLE Horace Acte IV, scène 2 Situation du texte Depuis la querelle du Cid (1637), Corneille a posé ce qui constitue, selon lui, l’enjeu du théâtre tragique : il défend son idée d’une esthétique de la gloire, où l’admiration remplace chez le public les sentiments aristotéliciens de la terreur et de la pitié. Dans chacune de ses préfaces, il réitère son souhait fondamental de satisfaire au plaisir du spectateur – objectif atteint le mieux du monde par des rebondissements dans l’intrigue

Stevenson…), au policier (Christie, Vargas, ...), à la science-fiction (Barjavel, La nuit des temps), à la fantasy (Tolkien)… II. Le théâtre Liste d’œuvres Shakespeare, Hamlet, Le songe d’une nuit d’été Calderon, La vie est un songe Corneille, Le Cid Molière, Le malade imaginaire, Dom Juan, Le Misanthrope, Le Tartuffe, Les précieuses ridicules… Racine, Phèdre, Britannicus, Bajazet Marivaux, L’île des esclaves, le jeu de l’amour et du hasard, la double inconstance Beaumarchais, Le Mariage de

délibération intérieure est typique du théâtre de Corneille. On parle même de dilemme cornelién (hésitation entre deux décisions, qui toutes deux sont dommageables au personnage). Le personnage doit dépasser ses passions pour satisfaire un idéal moral (cf. Le Cid).