Morale Explicite Cour Du Lion

Sujet de dissertation sur les fables De son origine latine fabula (« propos, parole »), la fable est un court récit fictif qui met en scène des Hommes ou des animaux, visant à donner un enseignement moral sous une forme plaisante. « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudence », a écrit Phèdre. En revanche, Jean Anouilh donne une image de la fable plus puérile, l’énonçant d’ « entreprise futile » dans Avertissement

qui feront appel au raisonnement du lecteur avant d’étudier dans un second temps l’argumentation indirecte qui repose sur la persuasion, en faisant appel aux émotions et aux sentiments du lecteur. Certes, l’argumentation est dite directe ou explicite lorsqu’elle présente des arguments clairement exprimés où l’émetteur cherche à convaincre et l’adhésion du destinataire par sa propre réflexion. Les arguments développés sont fondés sur la raison. Les idées sont clairement exprimées, le texte est

très nettement identifiée par le lecteur. Ce procédé rend la critique plus violente et l’ancre davantage dans la société et l’époque du fabuliste. Même si cette fable possède la même portée universelle que « Le Loup et l’Agneau », la référence à la cour de Louis XIV est ici évidente. Enfin, le thème de la peste, mis en valeur par l’amplification épique au début de la fable : on songe à la Peste dans le récit biblique, dans L’Iliade, dans Œdipe Roi... Et aux sacrifices humains censés apaiser les dieux

fonctionne par analogie. Voilà par exemple une façon de mettre en image, de se représenter la justice. « La Cour du lion »Intéressons-nous au mot « pensée »  Penser, c’est réfléchir, argumenter, douter, remettre en cause, raisonner, méditer, juger, combiner les idées..  « Pensée sur l’homme » : Il peut s’agir d’une réflexion politique, morale ou philosophique sur l’être humain.  Étymologie. « Penser » vient du bas latin « pensare » (en latin classique : peser, juger) ,

Séquence : Écriture poétique et quête du sens du Moyen- Âge à nos jours. Corpus Texte 1 : Agrippa d'Aubigné, Les Tragiques, I, « Misères », vers 211 à 236, 1616 Texte 2 : Jean de la Fontaine, Fables, «  Les Obsèques de la Lionne », VIII, 14, 1678 Texte 3 : Victor Hugo, Les Châtiments, « Souvenir de la nuit du quatre », livre II, 3 1853 Texte 4 : Robert Desnos ( 1900-1945) Destinée arbitraire ( publication posthume en 1975) Texte 5: Léopold Sédar Senghor ( 1906-2001), Poèmes divers, « Poème

il mène le lecteur à une réflexion sur les injustices d’une société inégalitaire par le biais d'une société animale qui constitue un univers à la fois poétique et morale. En premier lieu, nous verrons que le récit, qui constitue le corps de la fable, est plaisant et varié, enfin nous analyserons dans un second temps la visée morale une démonstration de la loi sociale. I – UNE FABLE DISTRAYANTE ET VARIEE QUI CORRESPOND AU PRINCIPE PLAIRE... 1. Une Fable qui rappelle les récits mythologiques

représenté par le lion qui est le roi animal. On voit donc cette transposition. La Fontaine a recours à l’alexandrin pour décrire l’insalubrité de la demeure royale. Il nous montre que la fiction animalière doit être transposée dans le monde des Hommes. Les effets sont immédiats (« l’ours boucha sa narine »), il ya un drame en 3 actes : La réaction de l’ours (v. 16 à 19) Il y a blâme implicite : le geste de l’ours La réaction du singe (v. 20 à 26) Il y a éloge explicite du singe

contradiction entre les deux objectifs, celui du conteur pour le plaisir (qui lutte contre l’ennui) et celui du moralisateur qui donne une leçon morale (peu être vu comme « ennuyeux »). Or ce sujet vient de la théorie exposée par La Fontaine dans la fable « le pâtre et le lion » notamment = la relire ! = « conter pour conter me semble peu d’affaire » ; mais aussi « une morale nue apporte de l’ennui ». La Fontaine refuse d’être un « moralisateur » (souvenez-vous qu’il est « libre penseur », « libertin » au sens

Fontaine, « Les Obsèques de la lionne », (1678) Introduction Les fables de la Fontaine, considérées comme la perfection et le modèle du genre, constituent un recueil d’apologues à visée moralisatrice et didactique dont la publication s’étend de 668 à 1696. Initialement destinées à l’éducation du jeune Dauphin, le fils du roi Louis XIV alors âgé de sept ans, elles revêtent dans leur première publication un aspect simpliste et enfantin comme en témoigne par exemple la morale de la Cigale et la Fourmi

n°2 La Fable APOLOGUE/FABLE => même origine FABLE : Récit brève, en prose ou en vers avec comme intention donner un enseignement moral. Elle est souvent mise en scène par des animaux. La Fontaine appelle le récit le corps et la morale de l’âme. Esope est le créateur de la fable l’écrit, il a écrit 300 fables. Phédre est un auteur latin, il a écrit ses fables en vers L’argumentation et L’apologue : -Convaincre : Opinion personnelle imposer par la raison en sollicitant la raison du