Morale Implicite

« cœur bon » et « bonne » (l.21) -champ lexical de la laideur qui peut se décomposer en 2 : La laideur physique ( « laid » l.4, « monstre » l.5, ) et la laideur morale (monstres l.6 et « cœur faux, corrompu, ingrat » l. 7-8) Le rythme ternaire insiste ici sur les défauts. La laideur physique de la bête est moins importante que la laideur morale des hommes car ils sont responsables de leurs défauts alors que la bête est victime de son apparence. De plus, elle compense cela avec la beauté de son âme. La

QUALITÉS les qualités de ce nouveau monde s'imposent sur tous les plans : artistiques : (lignes 22,25,24,19) habileté manuelle industrie créativité sens de le beauté intellectuelles: ( lignes 18,19,4,5,6) vivacité d'esprit apprentissage morales: (ligne 26 et paragraphe 1) pureté innocence physiques (ligne 3) commerciales : richesse de la contrée abondance luxuriance diversité accumulation de termes et l'emploi du pluriel( lignes 21,23) donne l'image d'une nature nourricière qui

des plus grdes héritières de la Fce » l4) Education : sa mère prend en en charge son éducation (et no un couvant, comme le voulait la tradition) 3 points sont mis en exergue : cultiver son esprit & sa beauté l7, l’enseignement de la morale/vertu l5 Son passé : référence aux diff mariages, elle cherche donc mieux pour sa fille et en a une haute estime Sa venue = csq à l’ambition de sa mère (en fait la noblesse du personnage) Création d’un idéal : prstée élogieusement

au mode de vie des Tahitiens (« honnêtes, sages, êtres sensés, jouir »), péjoratifs pour celui des européens et au regard qu’ils portent sur les sauvages (« inutiles, dignes de mépris, pénibles efforts, … ») . Opposition « nous » / « tu » : idée implicite de supériorité. 4. Nombreux modalisateurs par lesquels il affirme sans détours sa position : « ce que tu appelles…, besoins superflus, biens imaginaires, te tourmenter, t’agiter… ») 5. Les valeurs qu’il rejette : celles des européens, qui

déguisée du pouvoir, des institutions (justice, église, absolutisme) 3. Participation active du lecteur Fable : récit fictif à sens caché, oblige le lecteur à réfléchir = interactif, fait participer le lecteur à l’élaboration de la morale quand celle-ci est implicite Conclusion Résumé des différents pouvoirs des fables bien que celles-ci ne sont pas sans limite car leur pouvoir tient avant tout du lecteur C’est à l’âge classique que La Fontaine donne ses lettres de noblesse à la fable, dont

intellectuellement complice à décrypter sous le sens explicite de la narration, de l’anecdote, le sens implicite. L’apologue déroule un récit, des situations, des personnages qui sont le fruit d’une comparaison implicite proposée par l’auteur, les évènements et les héros sont les comparants dont le lecteur est censé comprendre le comparé. Dans le premier recueil, La Fontaine insiste sur ces intentions morales : « je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Le monde animal est présenté de façon

possession de biens matériels. Comment La Fontaine met-il en évidence la dimension critique de sa fable? Tout d’abord, elle est fondée sur les contrastes et les oppositions. Par ailleurs, il s’agit d’un texte vivant constituant un apologue à la morale implicite. « Le Savetier et le Financier » est une fable fondée sur les contrastes et les oppositions. Cela est tout d’abord perceptible à travers la présentation des personnages. Le titre met en évidence deux réalités professionnelles distinctes renvoyant

société possible ! Il viendra un jour où l'humanité ne croira plus, mais où elle saura, un jour où elle saura le monde métaphysique et moral comme elle sait déjà le monde physique." On voit qu'au XIX° siècle Renan pense que la science pourra tout connaître, non seulement le monde physique (les choses qui nous entourent, les vivants) mais aussi ce qu'il faut faire (la morale) et les réalités situées hors de l'expérience (la métaphysique). Il est clair qu'en ce cas il n'est plus de place pour la philosophie

comme un homme de pouvoir (v32) et riche. La décision finale du Savetier est celle que défend le narrateur qui prend parti pour lui notamment à travers « pauvreté » (v46). La Fontaine utilise des personnages et une confrontation et met en valeur une morale qui est le proverbe suivant : L’argent ne fait pas le Bonheur. Pourtant ce proverbe ne rend pas justice à la complexité du message de la Fontaine. En effet l’attitude du Savetier : « Carpe Diem » montre bien que se projeter dans l’avenir nuit au

première fois en 1668. Chaque fable est pourvue d’une morale différente, cependant l’idée qui prédomine dans toutes est celle de l’injustice comme mal social absolu. Chaque fable ayant sa logique propre, il me semble utile de les analyser séparément pour ensuite nous intéresser à leurs similitudes. Le loup et l’agneau. Cette fable est inspirée d’un apologue du fabuliste grec Esope, et du fabuliste latin Phèdre. Ici, la morale, « la raison du plus fort est toujours la meilleure », est