Moraliste

classicisme, mouvement littéraire valorisant l’idéal dans “l’honnête homme”, et considéré comme « l’art de pudeur et de modestie ». La Bruyère se distingue comme étant un moraliste classique. Il a décidé de ‘’peindre l’homme en général’’ à travers son œuvre, Les Caractères, paru en 1691. Avec le double portrait de Phédon et Giton, le moraliste aborde un contraste entre deux personnages et dépeint les différences que la richesse peut occasionner. Le texte pousse donc à la réflexion sur l’influence et l’effet

soulevée par l’auteur lui-même. Cette argumentation est efficace car elle permet au lecteur de suivre les différentes étapes du raisonnement du moraliste. Il est basé sur une observation en premier via le dialogue. La Bruyère plonge le lecteur dans une conversation en déroulement. Ensuite, il y a une première réaction d’indignation de la part du moraliste et un questionnement que nous devons effectuer sur nous même avec l’interpellation. Enfin, une réflexion qui est plus distancée mais également plus

''Réflexions divers'' La Rochefoucauld Introduction: La Rochefoucauld est une moraliste du 17° siècle. Son œuvre donne une image pessimiste de l'homme car il dit que l'homme est guidé par ce qu'il appelle ''son amour propre'', c'est à dire l'amour de soi alors qu'à ce siècle cette ''amour du moi'' est haïssable. La plupart de ses écrits paraissent dans le recueil Maximer publié en 1678. Une réflexion originale chez cet auteur puisqu'il se sert des animaux pour peindre l'homme mais

de l'action morale. C'est différent sur deux points essentiels dans l'analyse du moraliste : Le moraliste se base sur une seule conception de l'homme, pour dégager des concepts moraliste à partir des faits moraux. Les doctrines moralistes peuvent se placer au dessus des faits moraux usuels et peuvent les remettre en question. La morale évolue avec le temps, celle d'hier n'est plus celle d’aujourd’hui. Le moraliste prévoit ces changements, en spéculant sur l'avenir de la morale. Mais si la morale

nom de « moralistes », com ment se percevaient-ils eux-mêmes en tant qu'écrivains? Quelle idée se faisaient-ils de la nature des oeuvres qu'ils produisaient, à une époque où les grands genres se définissaient par des règles spécifiques et strictes? Le mot « moraliste » marque un retard considérable sur ce qu'il nomme. Si Sénèque se qualifiait géné ralement, comme Cicéron, de « sage », ni Montaigne, ni La Rochefoucauld, ni La Bruyère ne s'appliquent à eux-mêmes le terme de « moraliste », qui

a perduré a travers les siècles. Malgré tout, cette influence sur la vision du monde et de la philosophie des Jansénistes dura plus que le monastère lui-même. En effet, de grands esprits fût formés par cette pensée tels que Pascal en tant que moraliste, La Rochefoucauld, La bruyère, Mme de La Fayette et Racine. Le Classicisme fut extrêmement influencé par l’abbaye de Port-Royal et sa pensée janséniste. Cette influence nous ramène à nous intéresser à l’horreur du moi se rattachant aux Jansénistes

Questionnaire Les CaractèresV. « De la société et de la Conversation » 1. Une maxime (=morale) est une formule brève et efficace dans sa formation, exprimant une réflexion morale ou une règle de conduite (Glossaire page 254) Paradoxe 13-44 : « Vous le croyez votre dupe ; s’il feint de l’être qui est plus dupe de lui ou de vous ? » (58) Constat virulent : « La moquerie est souvent indigence d’esprit. » (57) Sarcasme =

parataxe, asyndète...) vient-elle appuyer la construction du portrait moral de son personnage ?Le portrait que fait ici La Bruyère de Pamphile est comme toujours de nature psychologique et non physique, mais pour bien en brosser le caractère, le moraliste choisit de montrer le personnage en action. Chacune des propositions du texte a Pamphile comme sujet (« Pamphile ne s'entretient pas », « il rencontre », « il les reçoit, leur donne audience, les congédie », « il ades termes », « il a une fausse

Texte 2 : l’injustice sociale. (selon La Bruyère) comment l’auteur s’y prend-il pour dénoncer l’injustice ? I1- Auteur : moraliste .Il observe la société et les mœurs, il vient de la petite bourgeoisie,cultivé, essayiste, performance artistique,verve critique. Œuvre : Les caractères 1688,1696. Esprits fort,libertins. Etudie les valeurs des pauvres,domaine de réflexion (de la mode, des grands,de l’Homme) I2- Ce texte s’apparente à la littérature d’idées, par sa réflexion sur les inégalités

l'on retrouve également dans le portrait de Cliton : celui-ci incarne le gourmet obsessionnel. Mais ce savoureux portrait prend progressivement une teinte plus sombre puisque le moraliste, par l'ironie et l'humour noir, délivre en creux une leçon pessimiste sur la nature humaine. Problématique : Comment le moraliste brosse-t-il le portrait satirique d'un personnage obsédé et excessif à l'opposé de l'idéal de l'honnête homme? Rappel de l'idéal de l'honnête homme au XVII : Attention, "honnête