Muchembled

Fiche de lecture : Robert MUCHEMBLED, « la violence au village » L’Ouvrage que nous allons étudier fit écrit par Robert MUCHEMBLED, professeurs à l’Université Paris-Nord et Historien spécialiste de l’histoire culturelle et sociale du Moyen-âge à la Révolution. L’œuvre s’intitule « la violence au village » paru en 1989. L’Ouvrage traite les mentalités et les comportements des Artésiens de 1400 à 1660. L’Artois à cette époque était une population très violente. De 1386 à 1660, les rois de France

Bonnemay Jeanne Histoire de la violence Chesnais, Histoire de la violence, Laffont Muchembled, Une histoire de la violence, Seuil L’histoire de la violence est paradoxalement en Occident une histoire de la civilisation et de la pacification des mœurs. Ce constat est partagé, à 20 ans d’écart, par Chesnais et Muchembled. Dans la tradition de Norbert Elias, ils récusent, chiffres à l’appui, l’idée que la violence est toujours plus importante, qu’elle progresse dans nos sociétés. Pour expliquer

lequel vivent les hommes. Mais ce mal s’avère inoffensif pour les hommes qui ont la « grâce » selon Robert Muchembled. En effet, c’est ce qu’affirme Saint Augustin dans son livre Sermon : « Aboyer, solliciter au mal, tout cela est dans les moyens du Diable ; mais il ne peut mordre que qui veut être mordu ». Le Diable constitue un moyen d’éducation efficace pour l’homme. Il est, comme le dit Muchembled, un « instrument du Créateur (Dieu) pour corriger les péchés et les défauts des mortels ». L’éducation

violence peut varier selon les lieux et les époques. Il est difficile de quantifié la violence au Moyen Âge. Mais Robert Muchembled, historien français, souligne dans son ouvrage Histoire de la violence , que « la violence juvénile, les rixes entre bandes rivales étaient monnaie courante au Moyen Âge […] » . La violence ne semblait pas limiter à des simples bagarres, en effet, Muchembled explique que les jeunes garçons se regroupaient les jours de fête et après le travail pour se livrer à des bagarres

conflit. • Une sensibilité accrue Dans l’histoire de la violence de Robert Muchembled, il montre que celle-ci existe depuis le moyen âge au XVIIIe siècle. De son coté le philosophe Yves Michaud défend la violence qui pour lui parait normale. • Extension du domaine de la violence La violence n’a cessée de croitre malgré sa diminution au fil du temps, selon l’expression de R. Muchembled elle reste une « insondable énigme ». Le privilège des mâles ? L’hypothèse

l’environnement, le mode de vie de ces jeunes qui influent sur leurs comportements. Un débat nature-culture qui n’a pas réellement de réponses : une « insondable énigme » d’après R. Muchembled. - Ces phénomènes ne sont pas nouveaux : La perception de la violence diffère selon lieux et époques. Dans Histoire de la violence de R. Muchembled, on s’aperçoit déjà que les rixes entre bandes de jeunes rivales n’étaient pas rares au Moyen Age. Cela ne choquait personne, et pourtant les pratiques auxquelles ces jeunes

Société de cour est une pièce essentielle de la réflexion de Norbert Elias sur la « civilisation des mœurs ». Dans les années 1970-1980, son œuvre a fortement influencé tout un courant de la recherche, notamment en France, de Roger Char-tier à Robert Muchembled.

l’homme et le diable. Sprenger (fin 15° siècle) et Binsfeld (fin 16° siècle) font le diagnostique imparable des raisons effectives du lien entre les femmes et le mal : crédulité, curiosité, méchanceté, promptitude à se venger, bavardage !!! Robert Muchembled, dans son Histoire du diable, rappelle le profond pessimisme qui touche la seconde Renaissance : « Un profond pessimisme sur la nature humaine envahit la scène, détruisant pour deux siècles l’optimisme du libre arbitre érasmien » (de Erasme, humaniste

Symétrie bilatérale ligule Botanique appliquée Photoassimilats Vaisseaux superposés Xy Phl Alternes Opposées Jérôme Muchembled, chargé de cours BV/Botanique Au point d’attache du pétiole sur la tige : Bourgeon axillaire Stipules ou oreillettes Verticillées Les feuilles : caractéristiques Feuille composée Feuille entière lancéolée dentée denticulée pennée lobée crénelée spatulée palmée digitée oblongue lyrée Luzerne, rosier, frêne, noyer… linéaire réniforme Glabres

l’assistance au pauvres. Ils sont dirigés par des représentants du Roi, ou alors des notables, des ecclésiastiques…On y enfermait des pauvres, des mendiants, des vagabonds, des prostitués, des fous, enfants, vieillards, infirmes… Bibliographie : * MUCHEMBLED Robert (dir), Dictionnaire de l’Ancien Régime, Armand Colin, Paris, 2004. * BELY Lucien (dir), Dictionnaire de l’Ancien Régime, PUF, Paris, 1996. * MERCIER Louis-Sébastien, Tableau de Paris - Tome II, Mercure de France, Paris, 1994. Problématique :