Mystique

l’utilise-t-on, à quoi sert-il et comment devrions-nous en user. Avec profit et usure, ou l’utiliser comme échange équilibré ? Sans cet « outil » comment pourrions-nous évaluer puis échanger communément ? Ne lui donne-t-on pas à présent une autre valeur (mystique, dans la dimension de supériorité) que celle qui l’a vu naître ! L’argent devait calibrer la valeur travail de toutes corporations ou situations et à ce titre être un « effet » (pas vain ce mot) de papier ou de monnaie, un référent. Or le temps

TERESADA Teresada est une pièce publiée par Louise Doutreligne en 1987. Il s'agit d'une histoire qui se base sur la vie de Thérèse d’Avila, qui a une influence sur la mystique espagnole et qui se déroule au moment de la Contreréforme, un mouvement très important au XVIe siècle. Ces deux faits-ci peuvent nous laisser croire que la pièce traitera le thème de la religion. Mais en fait, c’est l’histoire de Teresada, une femme qui revit au présent en sept évocations les étapes essentielles de son cheminement

voûte des longs détours de la connaissance. La connaissance du passé dépend d'une étude perspicace des textes et définit donc une science qui évolue grâce à l'altérité, alors que la thèse d'une connaissance basée sur l'introspection et l'intuition mystique a aussi évolué. L'émotion esthétique aurait plutôt tendance à minimiser l'aspect contradictoire des méthodes basées sur la connaissance historique. Le cas présenté où j'adapte au goût du jour le martyr chrétien avec le martyr des soldats dans la

dualité propre à ce plan terrestre ne peut mener à l’Unité, au Un retrouvé, à l’ultime synthèse, que dans la mort. Il faudra voir enfin s’il en est bien ainsi, et pourquoi. Puis, en considérant la mystique et les arts, se demander si l’amour passion, qu’il vaudrait mieux alors appeler « amour mystique », reste une erreur ou bien si, partant d’un niveau de conscience supérieur, il ne s’agit pas là d’une initiation et de la condition même à l’œuvre d’art. Si, tout simplement, il ne s’agit pas de la

notre analyse du général au particulier, nous étudierons plus en détail l’échange mystique des protagonistes de l’œuvre, et sa représentation particulières au vu des données sur lesquelles nous aurons fait lumière. C’est donc à l’image de la réalité que Fra Angelico va représenter ses personnages ; on s’éloigne peu à peu de la représentation byzantine du divin, tout en gardant malgré tout cette valeur mystique, les deux faisant la force de cette œuvre. Expliquons-nous sur ce point ; d’emblée

puisque l’expédition a disparu. La séquence d’introduction, tant par le cadrage, la mise en scène, que le montage, est extrêmement évocatrice de la chute inéluctable qui guette les occidentaux. Si elle débute par une annonciation du rôle de force mystique et toute puissante de la nature (sur lequel nous reviendrons plus tard) , elle présente rapidement l’expédition comme une colonie de fourmis, perdue au sein de gigantesques monts (le recours au plan d’ensemble très large permet cette impression)

donnée par les adjectifs vastes, mille, grands, majestueux et par les pluriels ( tous les noms sont au pluriel sauf le soir ). C’est un univers vertical, comme le suggèrent les mots portiques, piliers, basaltiques, on retrouve la le même paysage mystique que dans le premier quatrain du sonnet Correspondances, c’est aussi un univers baigné de lumière soleils, mille feux. On observe l’opposition de 2 rythmes : ample et harmonieux v1 et v2 pour suggérer l’ampleur spatiale de l’arrière plan (pas de ponctuation

Les références alchimiques dans le roman de Marguerite Yourcenar, l'Oeuvre au Noir, ne sont plus à démontrer. Elle y évoque un alchimiste en la personne de Zénon, plus scientifique que mystique mais forcé de se cacher pour échapper à la censure de l'époque. Quant au titre, dire qu'il en est évocateur est un euphémisme. Pour mémoire, rappelons que dans l'alchimie, la couleur rouge est le résultat du noir et du blanc, diamétralement opposés. L'œuvre au rouge (Rubedo) est le stade ultime de la transmutation

L'initiation mystique dans La Porte étroite Sublimation et désacralisation par Marie A. Wegimont Introduction La grande majorité des critiques est d'accord sur la question du mysticisme religieux d'Alissa dans La Porte étroite. Germaine Brée a résumé le sentiment général dans une phrase lapidaire: "Alissa n'est pas éprise de Dieu." II est généralement accepté que Gide a traité le mysticisme d'Alissa sur un mode ironique et que, dans ce récit, l'auteur a fait le procès de sa propre inclination mystique.2 Ce

particulièrement, on peut rapporter ce débat entre rationnel et imaginaire aux deux figurent antithétiques que sont Clara et Nathanaël. En effet, Clara serait la représentation de cet esprit rationnel et Nathanaël celle de l’esprit perdu dans un imaginaire mystique et angoissant. Cependant la lettre, qui est une manière pour Clara de placer son discours amoureux, se solde déjà par un échec, puisqu’en effet elle ne fait que provoquer un peu plus le désamour latent de Nathanaël. La preuve en est que celui-ci