Méditations Métaphysiques

philosophique [modifier] Elle est probablement née avec Aristote et la philosophie elle-même dans la Grèce antique, à la suite de ce qu'il nomme « l'étonnement ». Elle est plus probablement instaurée comme forme logique de pensée par les six Méditations Métaphysiques de René Descartes (1641), où celui-ci déclarait rechercher systématiquement « les bases d'une science fondamentale » qu'il nomme mathesis universalis. C'est le fameux cogito. Le rationalisme dont Descartes fit preuve à l'égard des preuves

plus aucun doute. « Je suivrai la même voie (…), en m’éloignant de tout ce en quoi je pourrai imaginer le moindre doute (…), et je continuerai toujours dans ce chemin, jusqu’à ce que j’ai rencontré quelque chose de certain » (Descartes, Méditations métaphysiques). Le doute cartésien est une suspension provisoire de la pensée en vue d’un jugement certain. C’est une « voie », une méthode pour parvenir à la vérité certaine. On dit que c’est un doute méthodique. A la suite de Descartes, Claude Bernard

Descartes voulait démocratiser le savoir + …) Le rationalisme est très important dans la philosophie cartésienne. Grâce à celui-ci, Descartes stipule que le monde pourra ultimement être compris. Il s’attardera alors à l’écriture des Méditations Métaphysiques afin de rechercher un fondement sûr (certitude absolue) auquel tous pourront croire dans cette période de remise en question (Période de Révolution scientifique). Il découvrira, entre autres, que la pensée est le propre de l’être humain.

conscience est rupture avec l’animalité et elle est le savoir. Mais avant de prendre conscience de ce qu’il est existentiellement l’Homme prend-il conscience de lui-même, de son « moi » ? b. Analyse du cogito cartésien Descartes dans la 1ère méditation métaphysique, prend la résolution de jeter tout ce qu’on lui a transmis. Il veut reconstruire un savoir certain. Il doute car il refuse d’accepter ce dont il n’a jugé par lui-même. Le doute cartésien est une démarche intellectuelle. Texte Descartes

conscience exclut toute idée d’inconscient. Descartes par exemple a largement contribué à l’hégémonie de cette conception de la conscience. Pour Descartes, la conscience révèle à l’homme son existence. Descartes se demande dans les Méditations Métaphysiques, s’il est possible de trouver une connaissance certaine, absolument indubitable. Selon lui, la seule chose dont je puis être sûr, c’est que je pense et donc que j’existe (cogito cartésien et hypothèse du malin génie) : chaque fois que

détermination de notre volonté », volonté délestée de toute contrainte étrangère à sa propre activité. Or, Descartes affirme que nous faisons l’expérience intérieure de la liberté. Ainsi il écrit dans les Réponses aux troisièmes objections à ses Méditations métaphysiques : 4 « La liberté de notre volonté se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons.» Et plus loin il ajoute « il n’y a personne qui, se regardant seulement soi-même, ne ressent et n’expérimente que la volonté et la liberté

Méditation cinquième De l’essence des choses matérielles   Introduction     Après  avoir  énoncé  les  principes  nécessaires  à  la  connaissance  de  la  vérité  dans  la   méditation  précédente,  il  faut  tâcher  de  mettre  fin  aux  doutes  et  chercher  des   connaissances  vraies  dans  les  choses  matérielles.  C’est  ce  que  propose  Descartes  dans  le  

Plan de la Première Méditation : 1. Introduction (Il y a déjà quelques temps… anciennes opinions étaient appuyées): 1.1 Constat : quantité de fausses opinions reçues pour vraies depuis l’enfance. Savoir ce qui est vrai ? Tout mettre en doute (doute méthodique), à commencer par les fondements, pour avoir une connaissance véritable ce qui servirait de fondement aux sciences. 1.2 Démontrer une à une que les opinions sont fausses = travail infini. Donc Descartes va s’attaquer aux

Philosophie « Suffit-il d'être certain pour être dans le vrai? » Nous sommes généralement tout au long de notre vie sûr de nous et de nos opinions, tellement que nous ne doutons point d’être dans le vrai, c'est-à-dire d’entrer dans la vérité, de s’y tenir. Cependant il existe le doute, qui remet en cause des certitudes afin de trouver la vérité, ce qui montrerait qu’une certitude n’est pas suffisante. Suffit-il alors d’être certain pour être dans le vrai ? Etant donné que la certitude est

Cette œuvre, écrite à la première personne et divisée en quatre parties, marque un sommet de la satire sociale et politique au travers d'éléments mêlant, sur le mode du pamphlet ou de la description narrative, de la philosophie, de la logique, du fantastique et de la science-fiction. - Voyage à Lilliput, où l'on voit Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, naviguer vers Bristol. Après un naufrage, il se retrouve sur l'île de Lilliput, dont les habitants sont des nains de six pouces de haut (env