Médée Corneille Sénèque

. Pierre Corneille est né à Rouen le 6 juin 1606, il entame une carrière d’avocat à Rouen. En 1629, un chagrin amoureux le conduit à écrire ses premiers vers, puis sa première comédie, Mélite. Il écrit sa première comédie, Mélite ou les fausses lettres, en 1629. Elle est jouée à Paris en 1630 et est couronnée de succès. Le genre était alors jugé secondaire. Corneille contribua beaucoup à le réhabiliter. Entre 1630 et 1633, il écrit de nouvelles où apparaît un nouveau style de théâtre où les

catharsis, phénomène de purification (apaisement des passions) propre à la tragédie. IV. Une histoire ancienne mais continue La tragédie, après les Grecs continue à évoluer : * A Rome, Sénèque (Ier siècle) reprend les grands mythes grecs (Hercule, Médée…). * En France, au XVIIe siècle, Corneille et Racine s’inspirent à leur tour des Anciens. Les règles de la tragédie sont énoncées dans l’Art poétique de Boileau. Sophocle, courte biographie : Dramaturge grec dans une Athènes qui revendique

nationale d’Athènes en mettent en scène héros ou dieux. o Sophocle humanise les personnages de la tragédie toujours soumis à la volonté du destin. o Euripide met l’accent dur les tourments de la passion. • Le Romain Sénèque adaptera en latin des tragédies grecques comme la Médée d’Euripide. 2. Qu’est-ce qu’une situation tragique ? • La situation tragique naît de la présence de la fatalité, force supérieure qui pèse sur le héros, de la lutte du héros et de son impuissance, de l’enfermement

théâtraux littéraires dans l'Antiquité, au cours desquels les auteurs rivalisaient pour emporter la couronne : Eschyle, Sophocle, Euripide, chacun écrit une version du mythe d'Électre. Mise en concurrence du vieux Corneille et du jeune Racine avec Bérénice de Racine et Tite et Bérénice de Corneille, à quelques jours d'intervalle, en novembre 1670. Parfois le dialogue prend des allures de polémique, entre un auteur vivant et son « modèle » disparu… Dans les Pensées, Pascal affirme que « le moi est haïssable

écrit la Lettre sur la règle des vingt-quatre heures prônant l'imitation par- faite du réel au théâtre. Après lui, paraissent des textes théoriques comme la Pratique du théâtre de l'abbé d'Aubignac (1657) et des préfaces ou examens d'auteurs comme Corneille, qui fait précéder la réédition de ses œuvres de trois Discours sur l'art dramatique (1660). Enfin, en 1674, Boileau résume ces principes dans son Art poétique. Si le début du XVII' siècle montre son goût pour la liberté, la seconde moitié voit le

politique et civique devient essentielle . Il écrit :ajax , antigonne , les trachiniennes , électre , et de nombreuses autres œuvres . Euripide : relativise le role des dieux , qui abandonnent les hommes a leurs passions . • Alceste ; en 438 • Médée en 431 ; • Les Héraclidesen 430 La réinvention de la tragédie antique est favorisée par des facteurs : le désir de modernité et la prise de distance avec les sujets religieux hérités du Moyen Âge ou la réflexion nouvelle autour des règles d'Aristote

auteurs de tragédie[->5] : Eschyle[->6], Sophocle[->7] et Euripide[->8]. Le théâtre romain[->9] ne semble pas avoir assez apprécié la tragédie pour que se développe une littérature tragique importante. Sénèque[->10], cependant, a adapté en latin[->11] des tragédies grecques comme Phèdre[->12] ou Médée[->13]. A la renaissance. La tragédie humaniste est un genre théâtral du Théâtre de la Renaissance. Elle consiste en une déploration passive d'une catastrophe. Le personnage est une victime, cette

Corneille Trois Discours sur le Poème Dramatique Premier Discours : Discours de l’utilité et des parties du poème dramatique Introduction Selon Aristote : plaire aux Spectateurs. C’est pourquoi, selon cet auteur, il faut se plier à certaines règles ; la difficulté, dit Corneille, n’est pas dans les règles mais dans la manière de les comprendre. Par exemple, que signifie « unité de lieu, d’action , vraisemblance », etc… ? On comprend mal Aristote quand on entend qu’il faut que le

|Grèce | |Euripide, Sophocle, Eschyle |Les Perses, Oeudipe, Médée, Antigone | | |tragédie | | | |Rome | |Plaute, Térence, Sénèque |Le Soldat fanfaron, Le Phormion, | | |comédie, tragédie |

Racine sur les passions correspond réellement aux impressions du lecteur. Les philosophes antiques, en particuliers les Stoïciens comme Sénèque, considéraient les passions comme des maladies. Ainsi la passion qui consume Phèdre est justifiée comme une maladie de l’âme et du corps. Elle compare d’ailleurs cet amour à un poison au vers 676 : « un poison que Médée apporta dans Athènes ». On remarque également que cette passion qu’éprouve Phèdre pour son beau-fils Hyppolyte éveille en elle une violente