Napoléon Iii Et Le Césarisme

arrêtés et déportés en Guyane, en Algérie (10 000 déportations ). La presse est contrôlée et les libertés publiques sont supprimées. En janvier 1858, Orsini, un italien favorable à l’unité de son pays, tente d’assassiner Napoléon III. Celui-ci profite de cet attentat pour renforcer l’arsenal répressif avec la loi de sûreté générale (19 février 1858) qui permet d’arrêter tous les Républicains De nombreux opposants au Second Empire fuient le

CHAPITRE III : LE DIRECTOIRE Un mot peut caractériser cette période, la " réaction". C'est la réaction de la bourgeoisie, qui a souffert de la Terreur. Il s'ensuit une méfiance envers le peuple, envers des institutions politiques qui ont permis la dictature d'un homme (Section I). Mais le Directoire, ce sont aussi les tentatives de la droite comme de la gauche pour récupérer le pouvoir. Les Institutions ne résisteront pas . Ce sera l'échec politique (Section II) SECTION I: La réaction

déléguée § 4.- Le gouvernement du territoire Section II.- Les agents de la monarchie § 1.- Les officiers au service de l’État A.- Le statut de l’office B.- L’hérédité et la vénalité des offices § 2.- Les commissaires § 3.- Les employés publics Chapitre III.- Des critiques à la remise en cause de l’absolutisme monarchique Section I.- La critique des fondements de l’ordre traditionnel au ‘Siècle des Lumières’ § 1.- L’esprit des Lumières : une anthropologie optimiste du progrès § 2.- La séparation des pouvoirs

car comme le dira Proudhon la « Démocratie c’est la Démopédie. » (soit l’instruction du peuple). Il apparaît donc clairement dans le Préambule que l’idéal des Constituants est social. La séparation des pouvoirs semble s’inspirer de celle de l’An III mais les Constituants, croyant avoir décelé les défauts passés, ont mis au point un équilibre entre deux pouvoirs renforcés et représentatifs élus par le même corps électoral. L’exécutif et le législatif sont monocaméristes. Le législatif Le pouvoir

l’an III (23 aout 1796). Cette constitution donne le régime du directoire, sous lequel le pouvoir exécutif est confié à cinq directeurs. Puis est adoptée, à la suite d’un coup d’état de Napoléon Bonaparte, la constitution du 22 frimaire de l’an VIII (13 décembre 1799). Celle-ci fonde le consulat, régime qui donne le pouvoir exécutif à trois consuls. Ce régime est modifié par un sénatus-consulte du 16 thermidor de l’an X (18 mai 1804) qui établit le premier empire, le premier consul – Napoléon Bonaparte

révolution qui a commencé sous la monarchie. Il s’agit donc de l’idée de construction de l’Etat. Après 1789, la croissance de l’Etat se poursuit sur des bases radicalement différentes. Administration unique sur le territoire mise en place sous Napoléon. La Rev ouvre une aire polit nouvelle qui est celle des constitutions écrites. Il s’agit donc de définir dans un document officiel la constitution, les principes, les éléments et mécanismes du régime polit nouveau. Multiplication des documents

chargé de réprimer la journée royaliste. C'est la fin de cette période thermidorienne, cette journée marque la fin de la Convention et de la constitution de 1793. D. Le directoire du 26 octobre 1795 au 9 novembre 1799. 1. La constitution de l'an III. Cette constitution est très longue et a pour principal objectif d'éviter le retour à la dictature. Pour cela, elle met en place la souveraineté nationale et la séparation stricte des pouvoirs. Le pouvoir législatif appartient à 2 assemblées élues

tardive. Ce candidat, fort de son patronyme, est Louis Napoléon Bonaparte. C'est une victoire écrasante pour ce dernier, mais il a à sa disposition une Assemblée divisée en toutes parts. La droite est divisée en monarchistes et bonapartistes, les premiers étant eux même divisés en légitimistes et orléanistes. À gauche, les républicains sont scindés entre modérés, radicaux et socialistes. Il n'en faut pas plus pour aiguiser le désir conquérant de Napoléon, étonnamment identique à son oncle. Il nomme des

Chambord : « je comptais sur l'intelligence proverbiale de notre race et sur la clarté de notre langue ». Monarchie chrétienne et française. Comte de Chambord, « prêtre et pape de la royauté plutôt que roi » (Charles Maurras) La question sociale : Napoléon III, « empereur socialiste ». L'extinction du paupérisme, 1844. Adolphe Thiers et le Parti de l'Ordre (1848) le champion de la bourgeoisie 1945 : Gaullisme et la Sécurité sociale Transition : Symbolique autour d'une seule et même entité, mais

universel. Premièrement, d’un point de vue constitutionnel, parce qu’un tel président deviendra une sorte de monarque républicain disposant de pouvoirs trop importants. Deuxièmement, parce qu’un prétendant au trône (il pense évidemment à Louis Napoléon Bonaparte) pourra profiter de la caution populaire pour restaurer un régime monarchique. On ne peut s’empêcher de remarquer la lucidité de Jules Grévy qui ne mésestime pas la menace bonapartiste, mais prend également conscience de la fragilité de