Nationalisme Et Citoyenneté

Ils avaient la nationalité, mais pas la citoyenneté, sauf à la fin de la guerre d’Algérie. Les pieds noirs sont surtout situés à Oran, et sont pour l’immense majorité d’entre eux nés en Algérie. Pour ceux-ci en particulier, l’Algérie est une terre française et ils légitiment leur présence par le ‘’développement’’ de l’Algérie. Les deux sociétés sont assez séparées. Jamais les algériens n’ont eu les mêmes droits, cf. code de l’indigénat. Le nationalisme se développe dans l’entre-deux-guerres. Il

dernière est peu compatible avec la colonisation. Le prestige de l'Europe est ébranlé après la 1ère Guerre mondiale lors de la perte de troupes indigènes. Il y a des efforts économiques très importants qui sont demandés aux colonies. C'est l'éveil du nationalisme (être conscient d'une patrie et l'aimer) : Par exemple avec la naissance de la révolution non violente en Inde avec Gandhi. Ainsi dans les années 1920, 1930, Gandhi a multiplié les actions non violentes contre le Royaume-Uni pour obtenir l'indépendance

entraver les décisions des princes souverains des Etats membres. La création de cet Etat fictif fut vécue comme un véritable échec par les libéraux allemands qui réclamaient alors une Constitution, une reconnaissance de leurs droits et de leur citoyenneté, un Etat-nation uni et symbolique de son « génie national » comme en parlait le philosophe allemand Johann Herder pour qualifier ce mouvement nationaliste allemand. Les théories de Herder seront à la base de l'hégémonie politique de la pensée nationaliste

: abandon du mythe révolutionnaire. §2 Le nationalisme. C'est la troisième idéologie de la vie politique française. Le nationalisme se rapporte au patriotisme – c'est-à-dire l’attachement à la communauté politique, la volonté de défendre les intérêts de la Nation. En France, le nationalisme apparait dès la fin du XVIIIème. Mais le mot a été couramment utilisé au XIXème siècle. On distingue le nationalisme modéré du nationalisme fermé. Dans les 2 cas, la Nation occupe une place

1871: l'Allemagne impose sa domination l'Europe. Le peuple français endeuillé de ses "deux filles", l'Alsace et la Moselle, cultive dès lors une profonde rancœur envers le voisin rhénan. Cette amertume conditionne les nouvelles générations françaises, l'idéal de la citoyenneté républicaine se trouvant de fait opposé à la monarchie impériale nouvellement créée. Intégrant ainsi les élèves de la Républiques aux "corps mystiques et physiques de la nation", dans une volonté officieuse de développer l'idée de revanchisme patriotique

une balkanisation politique […] un suicide collectif »2, tandis que le socialiste Georges Sarre assurait voir dans la Charte un moyen de « remettre en question la notion même de peuple français qui, depuis la Révolution, est le fondement de la citoyenneté ». Yvonne Bollmann assurait, dans le même esprit, que « les langues régionales sont le meilleur moyen de démanteler les Etats sans avoir l’air d’y toucher »3. « Je ne voudrais pas, déclarait Jean-Pierre Chevènement, qu’on substitue à la notion de

la colonisation n’est plus dans l’air du temps. Elle apparaît comme un vestige archaïque du passé. Aux origines du nationalisme Le système colonial portugais est confronté, tout comme celui des autres puissances européennes présentes en Afrique et en Asie, à une montée des thèses anticoloniales durant la première moitié du XXe siècle. En Angola, le principal foyer de nationalisme se trouve alors dans la région côtière. Dans les années 1910, des Métis et des Noirs assimilés de Luanda et de Benguela

déterminisme dans cette affaire. * * Au cours de la dernière décennie du XXe siècle, l’Union européenne (nom adopté en 1993) poursuit son travail de consolidation. Elément clé de cette progression, le traité de Maastricht (Pays-Bas) va créer une citoyenneté européenne et une union monétaire. La création d’une monnaie commune est alors possible. Dans le même temps, l’effondrement du bloc de l’Est puis l’implosion de la Yougoslavie et la guerre qui s’y termine lentement sont de nouveau défis auxquels

contradictions sociales, culturelles et politiques engendrées par cet assemblage baroque de capitalisme et de racisme qui prendra en 1948 la forme et le nom d’apartheid. Appelé à devenir chef dans l’ordre de la coutume, Mandela se convertira au nationalisme comme d’autres à une religion, et la ville des mines d’or deviendra le théâtre principal de sa rencontre avec son destin. Commence alors un très long et douloureux chemin de croix, fait de privations, d’arrestations à répétition, de harcèlements

de conserver un certain équilibre régional. Au lendemain de la seconde guerre mondiale Éthiopie se réapproprie l’Ogaden (1948) et le Hawd (1955). Mais la réunification de la Somalie italienne et de la Somalie britannique (1) en 1960 réveille le nationalisme pansomali. Les revendications unificatrices des trois autres régions habitées par les Somalis (dans la région éthiopienne de l’Ogaden, Djibouti et le nord-est du Kenya) se multiplient. En 1961, le Parlement somali déclare les régions peuplées de