Nemours

qu'elle estime et respecte quand elle s'éprend de M. de Nemours, l'un des plus brillants gentilshommes de la cour d'Henri II. Déjà tourmentée par cette passion coupable, elle fait l'expérience de le jalousie en lisant une lettre d'amour qu'elle croit, à tort, destinée à M. de Nemours.]  Elle avait ignoré jusqu'alors les inquiétudes mortelles de la défiance1 et de la jalousie : elle n'avait pensé qu'à se défendre d'aimer monsieur de Nemours et elle n'avait point encore commencé à craindre qu'il en

passe à la Renaissance (fin 15e siècle  1598, édit de Nantes) et à la cour du roi Henri II. Madame de Clèves est élevé par sa mère et va être marié à un homme qu’elle n’aime pas. Elle qui vient de se marier rencontre pour la 1ère fois le duc de Nemours mais cette rencontre arrive trop tard et leur passion restera sans issue. Nous verrons en quoi consiste la rencontre entre ces deux personnages exceptionnels. I) Le cadre et les circonstances de la rencontre 1) Un cadre brillant Il s’agit

partis de France. Sa mère, qui l’a élevée selon une morale exigeante, cherche à la marier. Le prince de Clèves, amoureux d’elle au premier regard, l’emporte sur ses rivaux. Mais peu après le mariage, lors d’un bal, la princesse fait la rencontre du de Nemours, un des plus prestigieux seigneurs de la Cour : le coup de foudre est réciproque.. Mme de Chartres découvre cette passion avant sa fille et la met en garde d’abord indirectement, puis solennellement sur son lit de mort. Dès lors, Mme de Clèves essaie

par sa beauté et sa bienséance. Pour sa mère, l’héroïne est l’incarnation de la vertu puisqu’elle représente en quelque sorte son idéal, en reflétant tous les préceptes d’éducation que celle-ci lui a inculqués. De plus, son refus des avances de Nemours public, bien qu’il soit complètement hypocrite, fait la fierté de sa mère. En outre, c’est une héroïne des convenances car elle cherche à respecter celles de son époque. Elle tente alors d’apparaitre comme une épouse fidèle aux yeux de tous afin

de la même façon, le vidâme de Chartres, le duc de Nemours, vrai séducteur, la Dauphine qui suscite des sentiments passionnés chez plusieurs soupirants, et Mlle de Chartres est aimée et désirée par plusieurs hommes. L'intrigue a pour rôle d'offrir une peinture presque scientifique du mécanisme de la passion. Mme de la Fayette nous décrit d'abord « la naissance de l'amour », chez M. De Clèves d'abord, puis chez La princesse et le Duc de Nemours lors du bal. Le regard a une fonction importante

VI roi au XVIIe siècle), malgré pers. historiques à la cour d’Henri II Narration à la 3e pers. - narrateur externe – pt de vue omniscient Narration encadre dialogue, le met en valeur Dialogue = Nemours-Dauphine ; Dauphine-Mme de Clèves Dauphine = entremetteuse -> discours indirect Nemours-Clèves => Bienséances : les 2 ne peuvent décemment pas se parler directement Représenta° sociale C et N sont poussés à se rencontrer, ≠ hasard Microcosme = petit monde de la cour du roi, mini-société

le récit a pour toile de fond historique la vie à la cour des Valois, dans les dernières années d'Henri II. Il met en scène une jeune femme superbe et parfaite, Mlle de Chartes et plus tard Mme de Clèves, mariée sans amour, qui s'éprend du Duc de Nemours. => Roman qui évoque les troubles de l'amour passion ressenti par le personnage principal de l'œuvre. On considère que La Princesse de Clèves est le premier roman d'analyse. Nous allons donc désormais confirmer ou infirmer cette supposition.

sur divers sujets ; La liaison secrète de Mme de Tournon, veuve, vertueuse pour tous, se révèle être une femme galante ; Les changements de Nemours dévoilent qu’il est amoureux et la Cour cherche à démasquer sa maîtresse ; Le destin d’Anne de Boulen dépeint la jalousie comme une passion si violente qu’elle peut pousser au crime ; Sa passion amoureuse pour Nemours qui reste inchangée. La Princesse demande à s’éloigner de ce monde galant mais son mari refuse et reste donc à la Cour en tenant son rang

résister à sa passion et conserver sa vertu. Mais cette morale vacille lorsqu'elle tombe amoureuse de M. de Nemours, malgré son mariage avec M. de Clèves. À la fin du roman, tous ceux qui exerçaient des pressions sur elle sont morts et de conséquence la princesse réussit à faire ses propres choix. Sa décision finale de privilégier le devoir et de s’éloigner complètement de la cour et de M. de Nemours est donc d'autant plus surprenante. Cette fin énigmatique pose la question si Mme de Clèves choisit

cherche un époux durant décembre 1558 et janvier 1559. En janvier 1559 Mlle de Chartres et M. de Clèves s’épousent, et au lendemain de leurs noces, en février (p.260)1559, se décident les noces de Claude de France avec Charles II de Lorraine. Nemours rentre alors de Bruxelles, et rencontre Mme de Clèves au bal donné pour les fiançailles de Claude de France (p.261) ; le lendemain des fiançailles a lieu le mariage princier (p.263). C’est en février 1559 que Mme de Chartres parachève l’éducation