Nicole Oresme

pour rejeter l’existence du vide, car celui-ci est incompatible avec sa théorie du mouvement. Il utilise ce type de raisonnement pour assurer la cohérence de sa théorie. Buridan et Oresme Les discussions sur la cosmologie et la physique d’Aristote avaient débuté au Moyen Âge. Jean Buridan (1295-1358) et Nicole Oresme (1320-1382) avaient discuté de l’hypothèse de la rotation (ou mouvement diurne) de la Terre. Eux aussi ont eu recours au raisonnement par l’absurde pour tenter de démontrer l’impossibilité

l'observation d'une nova cinq ans auparavant. Celle-ci apparut puis disparut 18 jours plus tard, là où les objets étaient censés ne jamais mourir. La fin du géocentrisme Les débats historiques autour du géocentrisme Dans le courant scholastique, Nicole Oresme spécule sur la possibilité de l'héliocentrisme, de sa compatibilité avec les observations quotidiennes et astronomiques. Il conclût que l'héliocentrisme n'était pas falsifiable par les observations, mais de fait faux. Copernic reprend ses arguments

conception aristotélicienne qui aboutira avec la révolution copernicienne marquée par les personnalités de Copernic, Galilée et Tycho Brahe. a Un prédécesseur : Oresme |[pic] | |Nicolas Oresme | |Crédit :Wikimedia Commons | Nicolas (ou Nicole) Oresme (1325, 1382), évêque de Lisieux, fut l’un des premiers à remettre en cause la conception de pensée Aristote quant au principe moteur perpétuel des astres et

autour du Soleil non seulement Mercure et Vénus, mais aussi Mars et Jupiter56. Au XIVe siècle, des débats ont eu lieu à l'université de Paris sur l'hypothèse du mouvement de rotation de la Terre, comme le rapporte Pierre Duhem, qui cite à ce propos Nicole Oresme, dont il fait un « précurseur de Copernic »57. L'astronome du XVe siècle Peurbach et son élève Regiomontanus, étudiés par Copernic, pourraient avoir eu, selon Ernst Zinner58, une influence sur la conversion de Copernic à l'héliocentrisme. Le premier

naissance + dvlpmt des villes => commerce, artisanat,… (division des métiers) 14e siècle : soucis de séparer les différents type de nobelles, de clergé, etc. Cf. 1. CH pg 56 (4) XIVe siècle, destiné à illustré un manuscript de Nicole Oresme à la demande du roi de France Charles V. Image montre les différents états sociaux |Noblesse d’épée |Noblesse de robe | | Clergé régulier |Paysans | |Artisans |Commercants | | |Puissance :

mutation des personnages dépendent de l’être que leur donne le roman- cier, qui ne dupe pas le lecteur, car il protège (1) Thomas Bradwardine, Traité des rapports entre les rapidités dans les mouvements, suivi de Sur les rapports de rapports de Nicole Oresme, introduction, traduction et commentaires de Sabine Rommevaux, Paris, Les Belles Lettres, 2010. son activité en la qualifiant de romancière. Le fondement du roman est hypothético-déduc- tif. Freud n’a pu conjurer les sirènes phylo- génétiques

traducteurs ont contribué par leurs propres commentaires et analyses,et pas seulement au moyen des leurs seules traductions, à enrichir le domaine qui nous occupe. On peut citer , parmi les grands noms , ceux de Cicéron, saint Jérôme, Maimonide, Dante, oresme, Rivarol, Leopardi, Goethe, Pope, Chateaubriand, Gogol, Leconte de Lisle, Gide parmi d’autres. De même,à l’époque moderne, dans chaque discipline, la traduction a été examinée comme pratique et comme objet, comme dans la psychanalyse, par exemple

traduction d’ouvrages, traductions d’Aristote par un certain Nicole Oresme, traduction de la Bible, de la cité de Dieu traduite par Raoul de Presles. Traductions qui enrichissent la langue française. Oresme va inventer un certain nombre de néologismes : le pedonome (celui qui s’occupe des enfants). En revanche on gardera démocratie, illégal ou législateur. Les traducteurs avaient sans doute conscience qu’ils effectuaient un travail nouveau, mais Oresme avait conscience qu’il s’agissait d’un travail fondateur

(théologiens, juristes, philosophes) comme Albert le Grand et Thomas d'Aquin. Albert le grand exerce en Allemagne, Thomas d'Equin en France. Il y a une pensée européenne avec quelques auteurs comme Jean Buridan, Nicolas Oresme, Martin de Azpilcuta (scolastique tardive). Oresme, religieux, a été le précepteur de Charles V, il a eu un rôle politique, il a également rédigé le traité des monnaies. Deux autres sources de réflexion (droit romain et droit canon), il a certaines idées fortes. Le droit romain

« Etudes galinéennes » — A l'aube de la science classique, Paris, 1939 p. 9 insiste sur le fait que « la physique classique sortie de la pensée de Bruno, de Galilée, de Descartes, ne continue pas, en fait, la physique médiévale des (Buridan et Nicole Oresme) ; elle se place d'emblée sur un plan que nous aimerions qualifier d'Archimédien. On pourrait (...) résumer le travail scientifique du xviè siècle dans la réception et la compréhension graduelle de l'oeuvre d'Archimède ». 3