Nietzsche Morale Du Fort Et Du Faible

Faire son devoir est-ce renoncer à son bonheur ? Réflexion préliminaire sur le bonheur et la morale Le bonheur Le bonheur est la finalité de toute existence humaine. En tant qu’objet de recherche unanime et universelle de l’humanité le bonheur acquiert une importance significative au sein de la direction de notre vie. Cependant, si l’objet est universel, les méthodes et chemins pour y accéder sont multiples et parfois même contradictoires. Il n’existe pas un modèle, une recette, un moyen universalisable

Le bonheur Le désir, le plaisir, la morale Introduction : Lorsque l’on s’interroge sur le sens de la vie et sur ce qui rend valable l’existence entière, trois idées viennent spontanément à l’esprit : la moralité, la justice et le bonheur. Pourtant, des trois idées, il semble que c’est le bonheur qui est central, parce qu’il est la condition nécessaire et suffisante d’une vie réussie. En ce sens, on dit que le bonheur est un bien suprême, un Souverain Bien, car il est ce que vise tout homme, il est

l'évasion de la vie, la morale pour se délivrer de l'égoïsme et l'ascétisme inspiré du bouddhisme. Vivant en solitaire, avec sa chienne Atma, Arthur Schopenhauer subit une longue traversée du désert sans pouvoir faire reconnaître sa pensée. Il accède cependant à la renommée à la fin de sa vie grâce à quelques disciples et à des ouvrages sous forme d'aphorismes (Parerga et Paralipomena) qui facilitèrent la diffusion de sa doctrine. Son influence est perceptible chez Nietzsche, Wagner ou Thomas Mann

création de l’empire allemand en fevrier 1871, des sociétés industrielles financent des fondations comme Zeiss qui entraîne la formation d’ingénieurs en universités employés après dans les industries et qui développent des nouveautés comme le textile… Fort encadrement des employés : 1 ingénieur pour 40 employés L’Allemagne est de moins en moins un pays d’émigration (avant vers les USA, le Chili ou la Bolivie suivant la religion) mais voit son immigration augmenter avec l’arrivée de polonais et de

chose : prendre conscience de quelque chose, être conscient d'une chose, avoir conscience de telle ou telle chose, soit en soi, soit en dehors de soi. Dans ces expressions, avoir conscience signifie connaître ou penser. La conscience comme conscience morale : avoir mauvaise conscience, avoir un problème ou un cas de conscience, agir en son âme et conscience, être consciencieux, avoir la conscience tranquille. Et dans le même ordre d'idée, être inconscient, c'est-à-dire agir au mépris de la prudence,

« La morale est une faiblesse de la cervelle. » La formule de Rimbaud, qui intervient dans une lettre du début des années 1870, n´invitait certes pas à voir dans la morale un ensemble de représentations et de valeurs dont il faille faire grand cas. Elle identifiait encore moins la morale à un objet dont le philosophe ait à se préoccuper en s´interrogeant sur ce qui la fonde ou sur ce qui la justifie. Que la morale soit une faiblesse de la cervelle, nous verrons qu´il s´est trouvé des philosophes

acceptable de donner de la liberté à une seule considération. A l’époque ou les institutions étatiques se multiplient et interviennent dans des domaines de plus en plus nombreux, l’Etat est pour certains “ Le plus froid des monstres froids ” (Nietzsche). Si l'Etat est suspecté calculs et de contrôles est t-il l'ennemi de la liberté ? Pourtant ne peut-on pas penser comme Hobbes qu'en l'absence d'Etat, “ l'homme est un loup pour l'homme ”dans ce cas l’Etat serait la seule possibilité à la liberté

 produire  un  résultat.     «  L’essentiel   dans   l’art,   c’est   qu’il   parachève   l’existence,   c’est   qu’il   est   générateur   de   perfection  et  de  plénitude.  »,  Nietzsche,  La  volonté  de  la  puissance     «  L’essence  de  l’art,  c’est  la  vérité  se  mettant  elle-­‐même  en  œuvre  »,  Heidegger     «  L’art  nait  de  contrainte

Il développe cette idée en trois étapes : Du début à « nigaud », il montre l'impuissance de la croyance vis-à-vis des choses. Ensuite jusqu'à « elles les aura », il montre la puissance de ma croyance en autrui. Enfin, il en tire une règle morale : il faut donner a priori toute sa confiance en autrui. Essayons d'éclairer son argumentation. Lorsque l'auteur parle de "vouloir" dans les deux premières lignes, il ne s'agit pas de la volonté qui détermine une action pour atteindre un

comprend pas que sa paix consiste essentiellement à se soustraire à une situation de tension qu’il se sent incapable de soutenir. Bien sûr on peut être lâche uniquement pour “ avoir la paix ”, sans que soient mises en jeu des tensions aussi fortes ; pourtant il n’y a là qu’une différence de degré puisqu’il s’agit toujours d’abdiquer, de renoncer à défendre ce à quoi l’on tient et donc il y a aussi faiblesse, manque d’énergie pour s’affirmer légitimement. Cela apparaît tout particulièrement